Vote pour un congrès

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Ce soir les socialistes votent pour leur congrès qui doit se tenir à Toulouse du 26 au 28 octobre prochain.

Une dérogation va me permettre comme à tous les députés qui seront en séance, d’exercer mon droit de vote à Paris. Ce sera de toute façon un scrutin sans enjeu.

Chacun le pressent, la motion voulue par Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry sera nettement majoritaire dans le Finistère comme dans tout le pays. De toute façon, et heureusement, il n’y a guère de différence entre les différents textes, tous voulant d’abord le succès de François Hollande et la réussite de la nécessaire action réformatrice du gouvernement. Enfin, la sélection du premier secrétaire est déjà réalisée sans réel appel au vote des adhérents.

Une telle configuration vaut évidemment mieux que la cacophonie. Le rassemblement est plus porteur que la discorde. Reste que Toulouse ne marquera pas comme une nouvelle étape de la démocratie militante. On peut le regretter d’autant que l’année écoulée avait permis au PS de retrouver de belles couleurs et d’apparaître à juste titre comme une force moderne capable de se remettre en cause dans l’intérêt de notre pays.

Il reste à espérer que notre congrès départemental qui se tiendra à St Pol de Léon le 20 octobre ne soit pas frappé des mêmes caractéristiques. Si j’en crois un récent article paru dans Ouest France ou celui de ce jour dans le Télégramme, le risque existe.

Ceux qui me lisent savent que je participe à une démarche collective intitulée « le Finistère en marche  » qui a pour principal objectif de faire des propositions pour que le débat redevienne une dimension essentielle de notre vie fédérale. C’est pour cela que j’ai été triste de constater que l’ordre du jour établi pour la réunion départementale organisée à Landerneau le 29 septembre, n’ait pas autorisé un échange sur nos idées.

J’ai aussi vainement attendu une réunion de la motion 1 que j’ai signée. C’était,  dans le passé, une habitude autant qu’une étape utile pour préparer le fonctionnement fédéral des années à venir. Dans une organisation politique démocratique, les choix y compris de personnes, relèvent de la confrontation et du dialogue. C’est toujours préférable d’y procéder dans la transparence.

Enfin, j’espère que nous saurons donner les signes pour que notre fédération ne soit pas qu’une organisation confinée dans l’action électorale. Un parti qui pense est un parti en avance. Et la bataille des idées se gagne aussi bien grâce à l’expression de ses dirigeants nationaux que par la force de persuasion démultipliée de tous ses militants.

Pour ceux qui souhaitent en parler, notre contribution fédérale organise une réunion à Pont de Buis demain vendredi à 20 h, Espace François Mitterrand. C’est ouvert à tous !

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