Demain le congrès

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1560693294-reforme-des-institutions-un-congres-versailles-l-issue-incertaine.jpgDemain, je vais donc à Versailles. Ce sera la 2nd fois depuis mon élection, la dernière, c’était le 4 février pour le traité de Lisbonne.

A l’époque, je m’étais abstenu par discipline. Et demain, je voterai contre par discipline aussi mais avec quelques raisons que j’ai expliqué dans une tribune libre publiée vendredi par Ouest France.

Si la constitution est réformée, ce sera la 24ème fois depuis 1958 et la 21ème par le congrès.

Concrètement, seule l’issue du vote est indécise encore que je crois que les pressions de l’exécutif sont telles sur les parlementaires de droite qu’au final, le texte sera adopté. Il faut en effet préciser que l’abstention favorise le gouvernement car pour être validé, le projet doit recueillir les 3/5ème des suffrages exprimés.

Avant de connaître le résultat, nous prendrons à 15 h 30 place, par ordre alphabétique dans l’hémicycle où le parlement se réunissait de 1871 à 1879. Ensuite, il ne fut utilisé que pour les élections du Président de la République (jusqu’en 1953).

Nous écouterons d’abord le Premier Ministre présenter un texte qui ne peut plus être modifié puis 9 orateurs (un par groupe de l’Assemblée et du Sénat) se succèderont. Pour les socialistes ce seront Arnaud Montebourg et Bernard Frimat.

Et enfin le vote double puisque le bureau du Congrès a décidé en plus du vote électronique qui se déroule dans les salons situés à proximité de l’hémicycle, de procéder à un décompte manuel…

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Une réponse à Demain le congrès

  1. Roger dit :

    J’ai recherché cette tribune et je ne l’ai pas trouvée. je ne peux donc pas commenter tes arguments. Je me réfère donc au discours du PS en général. Il y a des arguments sur le fond et sur la forme. Ils sont certes valables mais aucun ne me parait justifiant en lui même le rejet.
    Ce projet apporte des améliorations et pour le reste maintient le statu quo. Il n’agrave pas la situation. Ce qui veut dire par exemple qu’on enterre pour des années la revalorisation du rôle du parlement que les socialistesl réclame depuis toujours.
    Dans le cas présnt le PS a fait le choix de l’intérêt du parti (ne pas conforter Sarko) à l’intérêt général. En plus je ne pense pas qu’une victoire ou une défaite ne change quoique ce soit au discrédit du Président dans l’opinion.

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