La TVA sociale, une sale histoire

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Cette histoire de TVA Sociale est proprement incroyable.

Sur la forme. C’est un bon résumé du quinquennat. Une idée sort tout d’un coup. Elle n’est précédée d’aucune analyse et chacun y va de sa facilité, voire de l’argument simpliste. On annonce en urgence une session extraordinaire au Parlement ce qui signifie une fois de plus un débat escamoté.

Sur le fond évidemment les premières victimes de cette hausse de la TVA seront – sans doute – les salariés, qui verront leur pouvoir d’achat diminuer. Il paraît que le gouvernement cherche un mécanisme pour que ce soit moins dur pour les salariés du privé. Attendons de voir avec précision. En tout cas, pour les retraités et ceux qui ne perçoivent pas de salaire, la hausse serait nette.

Reste que comme d’habitude, Nicolas Sarkozy continue de faire supporter aux classes moyennes et populaires le coût de sa politique.

Une fois de plus, le gouvernement s’enfonce dans des mesures injustes et persiste dans l’erreur économique. Moins de pouvoir d’achat, ce sera moins de consommation, donc des carnets de commandes des entreprises en baisse, donc moins d’emplois.

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2 réponses à La TVA sociale, une sale histoire

  1. David dit :

    Si on augmente la TVA (qui déjà augmenter pour de nombreux produits au 1er janvier) pour dans le même temps baisser quelques charges sur le travail cela n’aura aucun autre impact que de nous faire perdre encore plus de pouvoir d’achat !!!

    Pourquoi ?
    1er cas – les prix et les salaires augmentent, la hausse s’annule et ne change rien.
    2ème cas – les prix augmentent mais pas les salaires, ce qui sera le cas, alors tout va nous couter plus cher et nous allons donc perdre du pouvoir d’achat.

  2. Jm dit :

    D’autant que l’on peut facilement augurer du fait que ceux sont d’abord et avant tout les charges patronales qui seront allégées… Il faut bien politiquement un dernier tour de piste en forme de cadeau électoral avant de partir, du moins souhaitons le…

    Par ailleurs, pour rejoindre JJU dans son analyse, les personnes les plus éloignées de l’emploi, notamment en situation d’incapacite de travail du fait d un handicap ne pourront bénéficier des avantages escomptées en terme de salaire moins prélevé ou d’une chance de retrouver un emploi… En revanche, ces personnes subiront de plein fouet l’augmentation des prix… Une preuve de mépris supplémentaire comme si nous n’avions pas encore compris…

    Enfin, le sacrifice potentiel d’une telle mesure ne créera que peu d’emplois… Un nombre qui aurait largement pu être identique avec des prelevements issus d’une approche fiscale plus juste et égalitaire.

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