Un nouveau sens à l’Europe

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Les adhérents du PS dans le Finistère viennent d’investir la liste des candidats pour l’élection européenne du 7 juin prochain.

La participation fut modeste (47,91 %) mais néanmoins supérieure à celle d’il y a 4 ans, le 3 mai 2004, pour le même exercice (44.65 %).  De la même façon et sans surprise, la liste présentée par le Conseil national a été approuvé (80.83 %). En 2004, c’était même 94.82 % !

L’essentiel est donc devant nous : la confrontation devant les électeurs des projets européens que porte le PS et celui notamment l’UMP. Bien sûr, les peuples d’Europe voudront sanctionner les majorités sortantes de droite, considérées à juste titre comme responsables de la crise.

Mais nous les appelons à le faire, non pas en votant pour ceux qui veulent seulement protester, témoigner. Mais pour les opposants déterminés, les socialistes européens, ceux qui proposent une réponse crédible, portée par une majorité politique nouvelle, pour sortir de la crise. De les mobiliser aussi pour une réforme radicale de notre société.

Avec ses 220 députés, actifs dans chacun des 27 États de l’Union, armé de son Manifesto authentiquement progressiste, le PSE est la grande force d’alternance qui peut changer le cours de notre Union et être ainsi au rendez-vous de l’Histoire.

Changer l’Europe, c’est nécessaire, battre la droite, c’est faisable, donner un nouveau sens à l’Europe avec la gauche européenne, c’est possible.

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6 réponses à Un nouveau sens à l’Europe

  1. Tal dit :

    Lu ce constat un peu bizarre dans Ouest-France :

    Investissements étrangers :

    « Une fois de plus (!), Bretagne et Pays de Loire passent à côté du gateau.
    Ile de France : 26 %
    Grand Ouest : 6%
    Pays de Loire : 504 emplois
    Bretagne : 315
    Basse Normandie : 1045″

    Celà vous inspire-t-il une explication ou un commentaire sur une situation qui semble structurelle ?

  2. ReunigKozh dit :

    Où en est la loi Hadopi ?
    Merci de votre réponse

    Réaction de JJU
    Elle a débuté mercredi pour se continuer jeudi. Compte tenu de l’ordre du jour saturé de l’Assemblée, la suite des débats est repoussée au 31 mars.

  3. Le Coz dit :

    Je suis hors sujet mais je voulais pousser un coup de g….. à propos des “missions” de J. Lang et M.Rocard. La vieillesse, quel naufrage disait de Gaulle. C’est toujours d’actualité, y compris au P.S.hélas!!!!!
    Un (ex?)rocardien historique.

  4. seb dit :

    Monsieur Urvoas :

    Bon…Premièrement, les citoyens Français vont voter pour un projet politique. S’il y a effectivement une volonté de sanctionner le Gouvernement…Cela ne signifie pas pour autant que cela profitera au PS. Pourquoi ? Si sur le plan national le PS n’est pas crédible (71% de Français ont cet avis) pourquoi voudriez vous qu’on fasse plus confiance au PS sur le plan européen ?

    Ensuite…Je trouve assez étonnant, et un peu choquant, de vous entendre appeler à sanctionner les « majorités de droite »…Alors qu’on entend un concert de lamentations au PS…Quand les Irlandais disent « non » à un traité ! « Ils n’ont pas répondu à la question » !!!! Donc…Ce qui semble si grave dans le cas d’un référendum (pardon, quand le référendum est négatif…Quand les Peuples votent « oui » pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le traité, on ne les fait pas revoter)…Serait encouragé pour les élections ? Cherchez l’erreur !

    Avant de passer au projet…Examinons les actes. Rappelons, pour mémoire, que le PS a été le grand gagnant, aux élections européennes. Depuis…Comme par hasard ! On a jamais autant dérégulé ! Et ho bizarre…Le PSE a soutenu BARROSO comme un seul homme ! Vive… »L’opposition ! »

    Un petit ex qui nous est donné par Jean Quatremer, organe central de la pensée européenne, pour qui il ne faut guère s’étonner du soutien récent apporté par le Parti Socialiste européen à Barroso. (Quatremer travaille pour Libé)

    L’histoire est la suivante :

    La CIA a promené à travers l’Europe (must probably feel at home), illégalement, des prisonniers emmenés à Guantanamo.

    Le Parlement européen cherche à éclaircir qui a fait quoi dans l’affaire, et publie un rapport mentionnant notamment le rôle du gouvernement portugais de l’époque – dirigé alors par Barroso.

    A la demande du gouvernement portugais, la suppression de cette mention a été mise au vote.

    Devinez quoi : les sociaux-démocrates allemands et français ont soutenu cette pudique suppression (pas les socialistes italiens : plus courageux?).

    Jean Quatremer y voit le signe que Barroso est bien le candidat quasi-officiel du PS européen à la future présidence de la Commission, avec l’entier soutien du PS français.

    Ceci confirme bien deux choses :

    1. Il ne pas voter PS aux prochaines européennes. C’est glisser un bulletin Barroso dans l’urne.

    2. Le système européen s’est parfaitement habitué à se passer de la Démocratie. Voilà ce qui se passe après quelques années de fonctionnement d’un tel régime techno-bureaucratique : n’importe quoi. Où est l’alternance ?

    Passons maintenant au projet, proprement dit :

    J’écoute sur Inter, Martine Aubry. La voilà qui commence à reprocher à Sarkozy la minceur de son plan de relance. (Là elle a juste)

    Et puis, comme le journaliste n’avait pas l’air de comprendre…Elle ajoute « et la priorité c’est l’Europe ».

    Ouf ! Martine est rassuré ! Le journaliste fini par réagir.

    Thomas Legrand donc, lui rappelle que la Commission européenne se prépare à tancer la France pour déficit excessif, et qu’il est donc difficile de reprocher à Sarko sa timidité tout en louant l’Europe.

    Voilà Martine fort embarrassée : « mais ce n’est pas cette Europe que nous voulons, nous en voulons une autre, l’Europe actuelle laisse une place excessive à la concurrence et au marché… » Un grand coup d’Europe alter ! Et on se moque de Besancenot ! C’est le retour de l’UE du plein emploi…Promis en 92. On l’attend encore au fait…La fameuse « Europe sociale » !

    Le premier problème, si on pense sérieusement cela, c’est que la moindre des choses serait de ne pas ratifier le Traité de Lisbonne qui continue à être, en son coeur, un traité de libre échange aux accents néolibéraux très prononcés. Hors Martine a voté pour en février 2008. Et les socialistes aussi ! (Alors qu’ils avaient promis un référendum…)

    C’est au minimum une incohérence, qui doit conduire ceux qui regrettent les penchants libéraux de l’Europe à refuser leur voix au PS.

    Martine se croit fine…Et ajoute que la Commission se préparait à blâmer la France uniquement, qui faisait du déficit passif, alors que l’Espagne et d’autres faisaient de la bonne relance et donc échapperaient aux foudres de Bruxelles. Pas de bol, c’est faux !

    La Commission s’apprête en effet à tancer à peu près tout le monde, Espagne incluse. Pas de distinguo entre plans de relances, intelligents ou pas, de la part de Bruxelles.

    Je rappelle qu’à ma connaissance le PS au niveau européen n’opposera pas de candidat à Barroso pour la future présidence de la Commission.

    L’Europe intelligente vue par Martine Aubry passe donc par un double oui, au TCE/Lisbonne et à Barroso. Ca devient très lourd comme socle d’une Europe alter…! Le « changement dans la continuité »…Sauf que la « continuité » n’est pas géniale !

    Deux constats :

    - la défense de l’Union européenne conduit à devoir raconter n’importe quoi aux électeurs.

    - la stratégie qui consiste à vouloir « changer de l’intérieur » une organisation vermoulue a échoué pour le PCF des années 80, je ne vois pas bien pourquoi elle réussirait pour l’Union européenne. Le PS ne dit il pas, de la même façon, qu’en réintégrant les structures de l’OTAN…Il serait difficile pour la France de changer l’OTAN de l’intérieur ?

    Là encore…Le PS est en contradiction avec lui même ! Une habitude de toute évidence !

    La vérité en la matière n’est pas un truc platonicien, au sens où il existerait une politique idéale de rechange, applicable demain matin. La vérité en matière de relance consiste à dire que les contraintes européennes font que 1. Sarkozy ne peut pas faire plus, quoi qu’en dise le PS, 2. pas la peine de vanter en comparaison le plan Obama : un plan Obama ne passerait pas en Europe, du fait des critères dits de Maastricht, que le PS a de nouveau approuvés en février 2008.

    Là encore…Le PS semble, lorsqu’il s’occupe de sa main droite, ne pas savoir ce que fait celle de gauche. Manque d’équilibre assurément ! Ou cynisme certain ? Les deux peut être.

    Dans le même genre…Encore un ex où l’on constate l’utilité intense des socialistes à Bruxelles !

    Un article du Financial Times du 3 novembre révélait que la Commission européenne s’apprêtait à faire de larges concessions à l’industrie automobile coréenne. Le secrétaire général de l’association des constructeurs automobiles européens avait même déclaré « nous ouvririons le marché européen sans rien avoir en retour ».

    La Commission qui n’est tout de même pas complètement imbécile, avait fait un pari (comme le Gouvernement sur une soit disant influence renforcée de la France, une fois réintégrée) : on perd sur l’automobile pour gagner (soi-disant) dans les services : les assureurs et banquiers européens rentreraient en masse en Corée, de même que l’agro-alimentaire.

    Evidemment, le pari était perdu d’avance…Puisque ces superbes négociations se sont faites (on l’oublierait presque à Bruxelles) en pleine période de récession économique ! Et de dettes publiques qui explosent !

    Donc…Elles ont encore plus favorisé la fin de notre industrie ! Et aider à planter un peu plus le secteur automobile…Que dans le même temps on finançait à grand frais (d’une main je prends, de l’autre je prends : ou plutôt j’adhère à « on va faire souffrir le petit salarié, ouvrier…Et de l’autre « je donne des milliards aux actionnaires de PSA »)

    Tout ceci s’est passé sous présidence française du Conseil Européen. Mais où étaient donc les valeureux parlementaires socialistes européens ? Ou même les simples « Français » qui devaient, en principe…Jouer leur rôle de députés : contrôle de l’action du Gouvernement, utilisation (bonne) des deniers publics, etc.

    Pas un mot ! Pas un acte ! Pas même une question à Monsieur Fillon sur le sujet ! Black Out ! Ca promet !

    Allez pour finir : une brève sur Yahoo, où l’on lit que l’Union européenne veut être mieux représentée dans les institutions internationales, à côté, et bientôt à la place, de ses états membres.

    C’est assez normal : la Commission ayant été totalement absente et incompétente dans la crise financière, il convient de la récompenser pour cela !

    Evidemment…PSE et PPE sont main dans la main sur cette question. La démirétocratie est en marche. Plus vous êtes incompétents…Mieux on vous récompense !

    Monsieur Sarkozy y est évidemment favorable. Pourquoi voudrait il placer Fillon comme Président de la Commission sinon ?

    Je pense qu’il se voit un avenir européen. Mais tout en finesse. Fillon la marionnette…Sarkozy qui la fait bouger. On voit mal pourquoi le Premier Ministre se révolterait plus à Bruxelles qu’à Paris. Il suffit de voir comme Barroso sait bien jouer les courtisans…Pour s’en persuader. Fillon a la tête de l’emploi !

    Au fond, Sarkozy a raison, l’Europe c’est bien, on y est moins emmerdé par l’opinion publique, les institutions européennes se sont protégées de contingences telles que le suffrage universel et autres résidus archaïques d’une gouvernance démodée.

    Que demandez de plus ? L’officialisation de cet état de fait ?

    Dans tous les cas, on ne peut que constater que :

    1. l’Europe protectionniste n’est pas pour demain,

    2. Dans tous ses débats, le public n’est jamais convié, et le Parlement européen est totalement absent

    3. L’Europe sait reprendre à son compte toutes les mauvaises pratiques qu’elle rejette lorsqu’elles émanent des états nationaux. Le robinet à subventions n’a pas été fermé avec l’Europe du marché unique, il est juste déplacé à Bruxelles, et réservé aux industriels qui ont de quoi y entretenir des experts spécialisés (hum.. lobbyistes)

  5. RR dit :

    Je ne suis pas membre du PS. Je suis un électeur récent de 1er tour du PS. Et j’ai toujours voté pour la gauche, sauf une fois pour Chirac.

    J’ai eu moins de mal à voter pour Chrirac que la seconde fois pour Mitterand, tant il m’horripilait.
    Ceci dit.
    +++++++++++++++
    71% des français peuvent penser que le PS n’est pas crédible. Mais qu’y a-t-il d’autres en face de Sarkosy et de la droite avec un projet pour gouverner?

    Hier, j’étais sur le site du NPA(Besancenot est haut dans les sondages). Une chose est sûr est que l’on n’y parle que de luttes. Certes, il faut lutter ou tout au moins défendre des acquis. Mais il me semble que l’on a obligation de se dire : « Faisons en sorte qu’il n’y ait pas de 2ème mandat pour Sarkosy et pour la droite ». Et il y a besoin d’un programme de gouvernement alternatif et d’une anlyse du que faire dans le contexte actuel?

    Or le NPA se définit de façon négative comme parti anti capitaliste. Au moins, LCR avait le mot communiste et révolutionnaire se rapporte aux écrits de Trotsky sur la révolution permanente.
    ++++++++++++++++++++++++++++++
    Défendre et construire un projet pour gouverner dès que possible (ASAP).
    ++++++++++++++++++++++++++++++++
    Effectivement, les idées libérales s’étaient infiltrées au PS. Et on peut juger que le PS au pouvoir et d’avant la crise étaient trop influencé ou timoré par rapport aux blas blas ambiant des gens sérieux.

    Effectivement, je n’ai jamais trouvé le pS très motivé autour des thèmes de l’nivironnement et du développement durable. Il suffit de voir l’urbanisme de certaines villes dirigées par certains (pas tous) élus du PS.

    ++++++++++++++++++
    Un projet alternatif à base de petits pas comme le disait Strauss-Kahn lors de la primaire des présidentielles. C’était avant la crise.

    Un projet plus volontariste tablant sur une dynamique du changement. On est dans une période où je pense que l’on peut comprendre qu’il faille radicalement changer un certain nombre de règles.

    Que peut-on faire au niveau français, que peut-on faire au niveau européeen.
    Qu’est ce qui nécessite de remonter au niveau mondial (FMI, OMC, …).

    RR

  6. seb dit :

    « 71% des français peuvent penser que le PS n’est pas crédible. Mais qu’y a-t-il d’autres en face de Sarkosy et de la droite avec un projet pour gouverner? »

    L’abstention, selon toute vraisemblance. Comme d’habitude.

    « Hier, j’étais sur le site du NPA(Besancenot est haut dans les sondages). Une chose est sûr est que l’on n’y parle que de luttes. Certes, il faut lutter ou tout au moins défendre des acquis. Mais il me semble que l’on a obligation de se dire : “Faisons en sorte qu’il n’y ait pas de 2ème mandat pour Sarkosy et pour la droite”. Et il y a besoin d’un programme de gouvernement alternatif et d’une anlyse du que faire dans le contexte actuel? »

    Personnellement, cela fait des années que je réclame un « shadow cabinet » au PS. De toute évidence, du moins à mon sens, c’est la meilleure des choses pour :

    1) Mettre fin aux querelles stériles du PS…Et mettre un terme aux « traitres » qui quittent le bateau pour se réfugier dans les bras du Gouvernement. Il est évident que si l’on peut apporter aux « socialistes » (il peut s’agir d’un Gouvernement fantome de « gauche » plurielle) un titre (Ministre fantome), une reconnaissance médiatique (il est évident que s’il y a un Ministre fantome des finances publiques par ex…Les médias iront le voir, après Monsieur Woerth…Et ainsi on aura pas à courir derrière les médias pour faire étalage des observations d’un anonyme porte parole), et aussi un possible « destin »…Lesdits « socialistes » seront beaucoup plus ancrés dans le parti. Et n’iront pas voir ailleurs !

    Au passage…A quand une proposition de loi comme ci : « les élus qui changeraient de partis au cours de leur mandat sont obligés de le remettre en cause » (Par respect pour les électeurs. En principe, quand on vote…Ce n’est pas pour que son candidat oublie ses principes et convictions pour aller jouer au courtisan béat du parti qu’on combat)

    2) Apporter cette unité (j’ai dit unité, pas consensus mou : choix de la solution la pire car la plus partagée) qui manque tellement au PS à l’approche des élections nationales.

    Il est évident que si l’on veut montrer que le PS est crédible, sur le plan national, il faut un Gouvernement suspectible de remplacer l’actuel !

    Le Gouvernement fantôme aurait une mission bien précise : montrer aux Français que le PS (et ses alliés éventuels) sont capables de remplacer, demain, le Gouvernement…Et de faire mieux que lui.

    La force de Nicolas Sarkozy…C’est sa capacité à solidariser son équipe. Même si les méthodes sont parfois (toujours?) autoritaristes.

    Le PS n’a pas cette culture de la discipline, et je ne souhaite pas qu’il devienne une copie de l’UMP dans ce domaine. En revanche…Il peut, grâce à ce Gouvernement fantôme…A la fois instaurer le débat dans le parti…Et avoir un visage unitaire pour les Français.

    Mieux ! Dans une société, disons le tout de même, consumériste, les Français auront, grâce à ce Gouvernement de l’ombre, la possibilité de comparer : Gouvernement actuel…Gouvernement proposé par le PS.

    3) S’organiser : un des problèmes récurrents du PS…C’est aussi sa « dispersion ». On entend un élu s’exprimer sur un sujet, un autre sur un autre…Et le parti dire autre chose, quand le groupe à l’Assemblée dit autre chose. Comment les Français s’y retrouvent ils ?

    Avec un Gouvernement fantome, les choses deviennent tout de suite plus claires :

    *d’une part…Les membres de ce Gouvernement fantome sont choisis pour un an…Par les militants du PS (ou de la « gauche plurielle » si on associe à ce Gouvernement les alliés du PS). Comme çà…On arrête les guéguerres idiotes !

    Chaque année…Les membres du Gouvernement fantome doivent présenter un « rapport » aux militants…Et se présenter à leur suffrage pour voir renouveller leur « poste » gouvernemental. Autant dire que les « Ministres » ont tout intérêt à obtenir de vrais résultats !

    A la clé…Bien sur…Une place en « finale »…C’est à dire l’élection présidentielle. Il va de soi que le « Premier Ministre de l’Ombre » sera selon toute vraisemblance le candidat légitime du PS…Encore faut il qu’il s’y maintienne pendant cinq ans…Et cela tant auprès des élus, des militants…Que des Français eux mêmes.

    *D’autre part, si devenir membre de ce Gouvernement fantome va devenir (s’il est formé…Revons !) à terme une véritable bataille pour tout candidat ambitieux…Cela va permettre de capter l’intérêt des médias, et des Français.

    En effet…Les médias adorent soit encenser le Gouvernement en place…Soit le faire tomber. Or…Rien n’est plus alléchant pour des médias que les « face à face ». Un « porte parole » anonyme n’est pas intéressant…Alors que des Ministres de l’Ombre, avec un visage, un caractère, une attitude…C’est tout de suite plus sympa.

    Pour les Français, c’est beaucoup plus facile, aussi d’identifier le PS…A travers des figures plus ou moins connues. Et qui seront toujours opposées aux Ministres en place.

    Là encore…Comme pour le Premier Ministre…Les places de Ministres fantomes seront intéressantes…Car les Français pourront aller voter en se disant : voilà le Gouvernement que j’aurai si le PS passe.

    L’impression d’impréparation, de Mme Royal…Ne sera dès lors plus.

    Les parlementaires ne seront, cependant pas oubliés. Car c’est sur eux que pèsera tous les espoirs. Le Ministre de l’Ombre ne pouvant agir…Sans leur concours.

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