Réagir face à la crise

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Participation à la distribution de tracts ce matin aux Halles à Quimper. Objectif : faire connaître le contre-plan de relance du PS face à la crise.

Pour nos adversaires de droite, ce plan serait inefficace, parce qu’il relancerait la consommation alors que la crise serait uniquement financière et bancaire. Pourtant, au-delà de la crise financière, la France est bel et bien frappée par une crise structurelle liée aux évolutions de la répartition des revenus et du pouvoir d’achat.

Voilà pourquoi nous proposons des mesures de soutien au pouvoir d’achat pour relancer immédiatement la consommation mais aussi d’autres favorisant l’investissement et à la trésorerie des entreprises, notamment des PME-TPE et pour les secteurs en difficulté (automobile, bâtiment).

Dommage que ce contre-plan soit parasité par les débats internes du PS sur les listes européennes. De ce que j’ai entendu ce matin, les Quimpérois n’apprécient pas. Ils préfèreraient que nous nous concentrions sur notre rôle d’opposant.

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6 réponses à Réagir face à la crise

  1. Tal dit :

    « Dommage que ce contre-plan soit parasité par les débats internes du PS sur les listes européennes. De ce que j’ai entendu ce matin, les quimpérois n’apprécient pas. Ils préfèreraient que nous nous concentrions sur notre rôle d’opposant. »

    A qui la faute ?

    « Finistère: zéro!

    Pour la pointe bretonne, le solde sera assurément très négatif. Le Finistère, qui compte deux députés européens sortants (Bernard Poignant et l’UMP Ambroise Guellec, ex-ministre) n’en aura plus un seul, faute de candidats à des places éligibles. Pour être représentée à Bruxelles, la pointe bretonne ne peut éventuellement compter que sur Bruno Joncour, maire de Saint-Brieuc, en seconde position sur la liste centriste. Encore faudrait-il que cette formation obtienne 15 ou 16% des voix dans le Grand Ouest, ce qui est loin d’être acquis. Or, quels seront les grands dossiers de la nouvelle mandature qui va s’ouvrir en juin? Bernard Poignant les énumère: la renégociation de la politique agricole commune, la politique de la pêche, le programme-cadre recherche-développement et le redimensionnement des fonds structurels européens. Autant dire que la Bretagne sera particulièrement concernée et qu’elle aurait besoin d’élus qui se plongent résolument dans tous ces dossiers. Ce sera loin d’être le cas. Au passage, cette sous-représentation amène une fois encore à s’interroger sur le poids de l’Ouest breton dans les partis politiques, toutes tendances confondues. Au fil des ans, il s’effiloche. »

    Bernard Poignant à la pointe de la fronde

    http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/ps-bernard-poignant-a-la-pointe-de-la-fronde-07-03-2009-279198.php

    « C’est une méthode détestable et très jacobine, lâche-t-il. »

    « Jacobine », tiens, tiens ! Etonnant, non ?

  2. Tal dit :

    La réalité c’est que les hommes politiques bretons, ump ou ps, ne sont que des 2 ième ou 3 ième catégories dans leur propres partis, incapables de peser, même pas ppur faire illusion.

    La région grand ouest inventé pour ces élections ne peut que marginaliser le Finistère.
    Et le Finistère seul n’est d’aucun poids !
    La Bretagne B4 elle-même est incapable de peser, on le voit constamment.
    Depuis 2004 rien de décisif n’a été fait.
    Moralité ?

    Le problème des socialistes bretons est qu’ils ne tirent pas les conclusions des constatations qu’ils font eux-mêmes, c’est ça qui est tragique.

    Entendre Le Drian, puis maintenant Poignant se plaindre du « jacobinisme », mais bon dieu !!!!!!! Votre faiblesse coûte très cher à la Bretagne, très très cher, et les plaintes n’y changeront rien.
    Le jacobinisme est là depuis Louis XI, non de dieu, réveillez-vous une bonne fois pour toute !!!

  3. tanguy dit :

    Louis XI? Jacobin??? on en apprend tous les jours… :D

  4. Tal dit :

    Louis XI? Jacobin??? on en apprend tous les jours…

    Le jacobinisme est la concentration totale des pouvoirs au cente (à Paris)
    La République française jacobine n’a fait que prolongé l’oeuvre de Louis XIV et de ses prédécesseurs.
    Le découpage en « départements » avait déjà été imaginé par Vauban, ministre de Louis XIV.

  5. castillo.g dit :

    Louis XI jacobin !!!!! il serait temps de rappeler un peu d’histoire… s’il y a bien eu un roi de france qui c’est en permanence opposer au barons et féodaux et petits seigneurs, pour prendre la défense du peuple, du petit peuple…c’est bien Louis XI ;-)
    Il c’est même opposer à l’inquisition….!
    Tous les rois de france n’ont pas été centralisateur! la république la été bien plus, conservatrice et jacobine que certains d’entres eux…;-)
    Quand on veut faire dire ce qu’on veut à l’histoire…on à une lecture du présent pas toujours hônnete! ;-)
    mais ce qu’il y a de bien dans l histoire, c’est qu’on peut rafraichir la mémoire de certains ;-)

  6. Tal dit :

    « s’il y a bien eu un roi de france qui c’est en permanence opposer au barons et féodaux et petits seigneurs, pour prendre la défense du peuple, du petit peuple…c’est bien Louis XI
    Il c’est même opposer à l’inquisition….! »

    euh, mais ça na rien à voir, ou c’est contradictoire.
    Louis XI, roi fédéraliste ?

    Ce que je veux dire c’est que le jacobinisme n’est pas né avec la Révolution, qu’il n’a été que l’héritier du travail de concentration des pouvoirs entreprit par les rois de France, et Louis XI est l’un des rois qui entre dans ce processus, et pas le moins entreprenant.

    L’argument que donnent les jacobins contre une décentralisation qui donnerait des pouvoirs aux régions est que c’est un retour au Moyen Age et aux féodalités (« L’humanité » titrait encore là dessus l’autre jour, sans d’ailleurs aucune cohérence dans le propos – mais bon, « lutter » contre les « féodalités » fait vendre du papier dans une certaine gauche)
    Comme si la République était né à la fin du Moyen Age. Et que des rois comme Louis XIV, et ses devanciers, n’étaient pas passé par là.

    Je ne sais donc pas qui a la lecture qu’il veut de l’histoire.

    J’ai par ailleurs appris que le découpage ubuesque actuel pour les élections européennes était dû au refus de certains de gauche comme de droite de les faire par régions ! Toujours la peur des régions.

    Les politiques qui sont pour une région grand Ouest ou pour le statu-quo actuel aurait-ils peur d’une Bretagne réunifiée ? Pourquoi cette peur ?

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