Ils me fatiguent

Publié dans Articles | 9 commentaires

thumb_PS047_l.jpgSi nous ne nous respectons pas, comment les Français pourront ils nous respecter ? Je suis affligé de lire quasi quotidiennement dans la presse, les critiques que les socialistes s’acharnent à porter sur leur parti.

Au hasard des pages du Monde, ces derniers jours, on peut lire « L’immobilisme est la marque du PS » Manuel Valls. « Le parti est complètement nécrosé » Christophe Caresche. « Le BN devient un exercice de déprime collective » Patrick Bloche. Et par charité estivale, je ne reprends pas les derniers poulets des très volubiles Gaétan Gorce ou Arnaud Montebourg…

Pensent-ils sérieusement servir le PS en parlant de la sorte ? Savent-ils que le PS n’appartient à personne, si ce n’est à ses militants ? Ignorent-ils que la planète socialiste dépasse largement la superficie du siège de Solférino ? Sont-ils à ce point exemplaires ces élus, qu’ils peuvent s’élever en procureurs ? Leurs récents comportements, leur manière d’exercer leur mandat sont-ils tellement remarquables qu’ils peuvent donner des leçons ?

En dénigrant ainsi notre organisation, qui a besoin évidemment d’être rénovée, il ne servent que nos adversaires et nourrissent la tristesse de nombreux adhérents. Un calendrier a été voté, y compris par eux, s’ils voulaient montrer l’exemple qu’ils commencent donc par le respecter.

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9 réponses à Ils me fatiguent

  1. scorff dit :

    Le plus déprimant est de constater la montée en puissance de ces jeunes « vieux » qui ont une carrière de trahisons et de retournements de vestes bien remplie. Je me suis interressé au parcours de ces « jeunes hyènes », je pèse mes mots, ça fait peur…
    Les tribunes de DSK, celle des jospinistes (pas mal!) ou encore les travaux du PRS et des fabusiens ont au moins le mérite de lancer la réflexion, de proposer des pistes voire un chemin. Il faudra trancher sur le fond, les reste n’est que du vent, un concours de « belle gueule ». Mais, au fait, où sont les femmes?
    Michel revient d’Inde, il pète la forme le bougre : « le charme et l’innovation ne jouent en rien (…) pour aider à la paix au Moyen-Orient ou à la stabilisation du dollar et de l’euro »
    La force et la faiblesse de Michel Rocard est d’être tout simplement trop honnête dans ce milieu de faux derche!

  2. tamtam dit :

    MDR,

    Faut être bon camarade, le premier qu’a tiré dans les coins, il l’a fait le 6 Mai à 20H03 ….
    D quoi déjà ?

    Allez @+

  3. Michel dit :

    C’est vrai JJ que la fédé 29 est exemplaire en matière de « camaraderie », la conférence de presse « sauvage » en marge du dernier CF ou les propos de certains dans le Nouvel Obs sont purement fortuits…

  4. jpb dit :

    L’homme qui dénigre ceux qui dénigrent les autres ? Mais c’est une maladie…
    Au fait le portable offert avec Linux, ça marche bien ? Juste pour savoir. :-)

  5. Didier dit :

    « l’hypocrisie est seulement un hommage à l’intérêt » Edouard Douwes Dekker

  6. Didier dit :

    qq éléments repris sur le blog de G.Gorce (26/07/07) ….bonne lecture!

    « 2012 ou la prochaine « élection imperdable » ?

    L’autre soir au bureau national, j’ai une fois de plus exprimé plus que des réserves : mon opposition au processus proposé par la direction du parti.

    Je ne l’ai pas fait par habitude ou par réflexe. Je n’éprouve pas de plaisir particulier à contester les orientations prises. Mais celles-ci me paraissent de jour en jour plus confuses, manquant de profondeur, en un mot sans rapport avec l’enjeu.

    Consciemment ou non, la direction du parti sous-estime l’ampleur du malaise qui démotive nos adhérents et désespère nos électeurs. Elle sous-estime aussi la nouvelle donne politique lorsque par exemple elle choisit de concentrer ses critiques sur la manière qu’à Sarkozy de gouverner alors que celle-ci n’est que la conséquence, sans doute exagérée, du quinquennat qui fait du chef de l’Etat inexorablement un super Premier ministre.

    Privé de la légitimité nouvelle que lui aurait donnée la consultation des militants, le processus dit de « rénovation » adopté mardi ne peut convaincre.

    Comment croire que l’on puisse en trois mois trancher des questions avec lesquelles notre Parti s’embrouille malheureusement depuis plus de dix ans ? On voit bien qu’il ne pourra s’agir que d’un débat bâclé, destiné à gagner du temps jusqu’à la « divine surprise » espérée des municipales. Les plus optimistes y verront néanmoins l’amorce d’une réflexion qu’il sera possible de poursuivre au lendemain d’un congrès dont la date reste aussi incertaine que l’enjeu. Comment ne pas voir pourtant derrière les habiletés et les prudences se mettre en place les mêmes schémas que ceux qui ont conduit à notre double défaite d’aujourd’hui ? Comment ne pas voir que la plupart de nos dirigeants continuent de penser que celle-ci est la conséquence d’un mauvais choix, celui du candidat, plutôt que l’aboutissement d’un processus d’affaiblissement politique intellectuel et moral ?

    Dès lors à suivre ce raisonnement, pour chacun d’eux le seul enjeu ne sera pas de réformer, moderniser, changer le projet du Parti socialiste comme son organisation mais d’attendre le moment opportun pour en prendre le contrôle. Il suffira alors une fois de plus de profiter des fautes de l’adversaire.

    Bref à l’orée de ses vacances et de cette séquence quinquennale, on nous prépare au Parti socialiste bien tranquillement « une nouvelle élection imperdable » !

    Une raison de plus de ne pas s’y résigner ! »

  7. FP NICOLAS dit :

    Bizarrement, les conneries du livres de Cambadelis, l’agressivité & la fatuité de Rocard ou encore le départ de DSK pour le FMI en jouant le caniche de Sarkozy pour le 14 Juillet ne vous fatigue pas ?

  8. François dit :

    Notre camarade Jean-Jacques a raison de rappeler que le PS ne se résume pas à Solférino et qu’il appartient à tous ses adhérents. C’est bien pourquoi ceux qui sont en désaccord avec l’actuelle direction (dont on ne peut pas dire qu’elle nous a conduit de succès en succès ces dernières années …) sont libres de le dire et d’argumenter, sans devoir être qualifiés de poulets pour autant … La galaxie socialiste mérite mieux que d’être présentée continuement comme une ménagerie !
    En revanche Jean-Jacques se trompe lorsqu’il affirme que les rénovateurs ont voté en faveur du calendrier proposé par le Premier secrétaire. Gaëtan Gorce et Manuel Valls ont d’ailleurs été, avec Jean-Patrick Gille (Député de Tours) et Karine Berger, les 4 seuls membres du CN à voter contre, tandis qu’une large majorité des membres de cette instance étaient absents au moment du vote.
    Selon moi, les seuls à faire le jeu de Sarkozy sont ceux qui l’ont rallié et, dans une certaine mesure, ceux qui ont permis la défaite de la Gauche en 2002 puis en 2007. L’heure est désormais au débat pour reconstruire le PS et la Gauche. Pourquoi Jean-Jacques veut-il tuer ce débat dans l’oeuf ?
    Amitiés socialistes

  9. benflasherbe dit :

    En réponse à François:

    Quand tu regarde les liens en pages d’accueil tu as tout les socialistes, sauf Ségolène Royale, c’est bizarre, mais des nantis comme Dsk on n’en veut pas, au niveau national !!!

    action de JJU :

    Votre lecture est partielle… Certes il n’y a pas de lien en direction de « désirs d’avenir » mais il y a une raison à cela : je ne fais figurer que des blogs où le débat est possible avec son auteur. Or « désirs d’avenir » est un site d’une association et non l’outil personnel de Ségolène Royal. Par ailleurs, je n’ai pas pris comme principe de relayer tous les blogs des dirigeants socialistes : il n’y a pas de liens avec le blog de Jean-Luc Mélenchon, ni avec celui d’Arnaud Montebourg, ni avec celui de Laurent Fabius, ni avec celui d’Henri Emmanuelli, ni avec celui….

    Enfin, sur la notion de « nantis » que vous utilisez pour qualifier « Dominique Strauss-Kahn », je ne vois pas en quoi son emploi favorise le débat collectif. D’autant que si vous évoquez sa situation personnelle, elle n’est guère différente de celle de Ségolène Royal, de Laurent Fabius, de François Hollande,… Et puis, sauf erreur de ma part, elle n’est pas non plus différente de celles dont bénéficiaient Jean Jaurès ou Léon Blum…

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