Du Steir à Penhars

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jardin.jpgFin d’après-midi dense. Après une distribution de tracts au marché du Steir, une réunion publique à Pluguffan et la remise des prix du concours « Plumes et partitions » organisé par l’équipe motivée des Semaines Musicales de Quimper au théâtre Max Jacob, je rentre sans encore avoir dîné.

Entre le Steir et Pluguffan, j’ai inauguré aux côtés du maire de Quimper et d’Armelle Huruguen, le « jardin des cultures » à Penhars. C’est un très bel endroit, un nouveau jardin public situé entre la bibliothèque du quartier et la mosquée, non loin de l’église et en face de la maison de retraite. Son nom prend donc tout son sens.

Le soleil rendait l’endroit encore plus apaisant. Le service des espaces vert de la ville en a fait un joli outil de « lien social » comme disent tristement les urbanistes, un lieu évident de rencontres, un appel au rassemblement. D’ailleurs à la fin de la petite cérémonie, les personnes âgées présentes avaient trouvé leurs marques sur les bancs publics face aux enfants qui jouaient dans l’air idoine.

Avant de partir, nous avons planté un cognassier du Japon, arbuste très accommodant comme me l’a dit un employé de la ville, qui s’adapte à tous les sols et toutes les régions ! En plus, il paraît qu’il enchantera le jardin par sa floraison très précoce aux couleurs toniques.

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8 réponses à Du Steir à Penhars

  1. noël dit :

    Heureusement que JJ n’en a pas soupé de politique, qui lui fait manquer le dîner!

    Curieux, cet air idoine, est-ce un parfum particulier? de cognassier sans doute, dont les coings font une excellente confiture quand les fruits sont surs.

  2. JEANNE dit :

    il eut fallu insister sur les réalisations de l’équipe municipale actuelle en matière d’Environnement pour laquelle les actions principales se résument à la plantation d’espèces diverses et l’aménagement de petits espaces verts.
    Quid des actions culturelles, artistiques ou éducatives qui pourraient y être associées ?
    C’est vrai que l’électorat UMP, en raison de son âge, est plus demandeur de bancs que de vie citoyenne, il eut été nécessaire de le souligner.

  3. Antoine dit :

    Je viens de lire que les parlementaires ont le droit de visiter à tout moment les locaux de garde à vue, les centres de rétention, les zones d’attente et les établissements pénitentiaires.
    Est-ce que ce droit est réellement utilisé ou est-ce que les parlementaires hésitent à se rendre sur ces lieux de peur de vexer, de montrer un manque de confiance envers les autorités concernées?

    Réaction de JJU

    A ma connaissance, nos parlementaires socialistes finistériens utilisent ce droit régulièrement. Ainsi François Marc, Patricia Adam ou Marylise Lebranche s’en sont servis en 2006.

  4. Ronan dit :

    portrait de candidat dans le télégramme: premier engagement, « il suit deux réunion de sa section , quelle déception, j’y entendais des préoccuptions de quartier, je me suis barré ».
    entre temps, l’étudiant, adhérent UNEF alimente sa culture politique à la MNEF (sic!)
    « je ne suis pas fait pour me soumettre à la glorieuse incertitude du suffrage universel »
    heureusement ça s’arrête là , parce que même les 10 points d’avance au deuxième tour des présidentielles risquaient d’être justes !

    Réaction de JJU :

    De la difficulté pour un journaliste de consacrer deux heures à un candidat et de résumer cela. Je n’ai rien à redire au papier que vous citez. 

    Oui je me suis ennuyé au PS en 1977 mais je n’étais pas le seul. Je vous invite à relire le livre de François Mitterrand « La Paille et l’architecte » publié dans ces années, il y écrivait « on s’ennuit ferme dans les réunions socialistes »…

    Oui, j’ai été militant à la Mutuelle nationale des Etudiants de France. J’en ai même été le président à l’UBO car la mutuelle était organisée par section locale. Elle gérait le régime étudiant de sécurité sociale et faisait progresser des idées d’émancipation et de progrès en matière sexuelle, en matière de contrôle des naissances, en matière d’éducation à la santé. J’imagine que votre réaction est liée au scandale qui ensuite a frappé cette mutuelle. Mais ces errements datent de du milieu des années 80 et de la décennie 90 et je n’étais plus étudiant.

    Oui, j’ai longtemps pensé que je n’étais pas destiné à me présenter au suffrage universel. En ce sens, je n’ai jamais pensé l’engagement politique comme une « carrière ». Je ne ressentais pas le besoin de la candidature pour porter des idées. Et puis, le temps, la maturation, l’envie aussi de tenter une autre forme d’engagement et j’ai franchi le pas en 2001, puis en 2004 et cette année. Ce n’est pas un acte anodin, je ne vois pas en quoi la phrase vous choque.

     

  5. MORENO Hilario dit :

    Le problème de la nature c’est qu’elle nous rappelle par ses saisons que le temps passe.

    J’imagine des petits vieux, assis sur un banc dans ce nouveau jardin public et parlant de ce temps si précieux qui passe en desgustant malicieusement quelques loukoums.
    La vie est belle sous le soleil vert, c’est l’insouciance!

    D’autres, en face, liraient sur les lignes d’un livre qui leur délivrerait le secret de la vie éternelle.
    La vie est belle sous le ciel bleu, c’est l’insouciance!

    Alors arrive Charles-Edouard avec son maillot de Marseilles et qui dit aux anciens sans ménagement: »
    « he! les viok, dehors c’est mon terrain de foot ici, C’est là qu’on se défoule pour pas tourner en rond! »
    Surpris par tant de politesse les anciens se regardent puis s’adressent à Charles-Edouard:
     » ne t’énerve pas Charles-Edouard nous allons planter un cognassier du japon, tu verras, c’est très accomodant, c’est un employé de la ville qui nous l’a dit… »

  6. noël dit :

    Je me suis barré! ça ressemble à un cheval qui refuse l’obstacle, c’est son droit, mais il n’est plus apte à concourir.

    Petit, pour arriver à quelque chose, il faut accepter bien des choses, les autres d’abord avec leurs lacunes et aussi un peu les vôtres! Et en politique, pour porter son art au sommet, un peu de pédagogie est nécéssaire.

    On peut comprendre l’impatience de la jeunesse, c’est son atout.

  7. noël dit :

    Je crois JJ que c’est: la paille et le grain; et l’abeille et l’architecte! soit 2 livres.

    Faut-il remettre au goût du jour, la roche de Solutré, comme exemple qu’il faut prendre son temps pour arriver au sommet.

    Réaction de JJU :

    Tu as naturellement raison Noël. C’est bien « la paille et le grain » publié en 1975 et qui reprenait les chroniques hebdomadaires que François Mitterrand tenait alors dans l’Unité, journal du PS.

  8. noël dit :

    De la roche de Solutré au mont Beuvray, il n’y a qu’un saut de puce à vol d’oiseau.

    Et le mont Beuvray, c’est l’ascension d’arnaud Montebourg. Il prend la bonne voie celui-là. Qui surveille l’ascension d’arnaud?

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