Lybie, les zones d’ombre

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L’Assemblée cet après midi va évoquer l’engagement militaire de notre pays en Lybie.

Si l’unanimité se fera pour l’estimer utile, j’espère que celui qui interviendra au nom de notre groupe soulignera quelques points encore trop ignorés.

Ainsi par exemple, la différence de traitement entre la Libye et Bahreïn. Ici on bombarde pour protéger des populations face à la répression d’un tyran mais là, on ne dit mot devant l’intervention militaire de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes unis qui rétablissent un ordre au service d’un monarque absolu.

De même, il faudra insister sur l’immaturité de la politique européenne de défense : indigence du débat politique, inadaptation des cadres de planification et d’intervention, ambiguïté du seul jeu bilatéral franco-britannique qui ne permet guère de construire l’Europe de la défense.

Enfin, alors que le développement de leurs économies les appellent à jouer un rôle de plus en plus décisif sur la scène mondiale, il faut regretter l’abstention, le 17 mars dernier, lors du conseil de sécurité des Nations Unies du Brésil et de l’Inde. On aimerait en comprendre le sens.

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Une réponse à Lybie, les zones d’ombre

  1. baillergeau dit :

    Entre Tunis et Le Caire, Tripoli est considéré comme has been
    Pour Bahreïn sera mûr lorsque l’Arabie Saoudite chutera.
    Le Yémen tombe avec une reléve ! Bravo !

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