Togo, l’inquiétude

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Les informations qui me parviennent du Togo sont inquiétantes.

On se rappelle peut-être que le 3 mars dernier, le président sortant Faure Gnassingbé avait été officiellement élu avec 60,88 % des voix, devant son principal rival, Jean Pierre Fabre, de l’Union des forces de changement (UFC, principal parti d’opposition) qui recueille 33,93% des suffrages. Les conditions de préparation du scrutin avaient entrainé beaucoup de réserves de la part de la communauté internationale en raison notamment du rejet abusif de la candidature de Kofi Yamgnane.

Depuis, la situation se tend. Ainsi hier, le siège de l’UFC a été encerclé, son secrétaire général empêché d’y accéder et plusieurs membres de l’UFC interpellés peu avant une « veillée à la bougie » organisée par le Front républicain pour l’alternance, qui forme la coalition d’opposition.

Le PS, par la voix de son secrétaire national à l’International, Jean-Christophe Cambadélis ne cesse depuis plusieurs jours d’appeller les autorités togolaises à prendre acte des manques de la dernière élection pour permettre un retour à un véritable ordre démocratique.

Nous demandons également aux institutions européennes de dresser un bilan précis de l’utilisation des fonds qui ont été alloués à l’organisation de ce scrutin présidentiel et à tirer toutes les conséquences des tensions politiques observées en ce moment au Togo.

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2 réponses à Togo, l’inquiétude

  1. nico dit :

    tout devient très violent et Kofi ne sait pas comment çà va se terminer.Il serait grand temps que la communauté internationale se penche un peu sur cette situation.En France « notre président » et notre ministre(félon)des affaires étrangères ont l’air d’être bien loin de tout cela,c’est vrai c’est en Afrique et çà fait moins joli dans le paysage que les visites aux Etats Unis!!!

  2. maurice-alain Baillergeau dit :

    UNE FOIS POUR TOUTES,
    AVONS-NOUS A INTERVENIR CHEZ LES AUTRES,
    POUR LEUR DIRE LE DROIT ?

    Quand dans un pays, une partie de celui-ci massacre l’autre, nous avons sans doute des moyens d’agir au plan des relations internationales, surtout quand les avoirs de la partie oppressante a des biens en représentation en France et que sa monnaie dépend de la nôtre.

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