Violences à l’école

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Un débat sur La Chaîne Parlementaire organisé le 26 janvier où j’étais opposé au député-maire UMP du XVème arrondissement de Paris, Philippe Goujon.

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10 réponses à Violences à l’école

  1. Maurice-Alain Baillergeau dit :

    Pas de stats fiables sur les violence à l’école.
    Pas de formation à la gestion des crises pour les enseignants.
    Et si toute cette agitation ne servait qu’à peigner dans le sens du vent des brèves de comptoir ?

  2. Laurent Petitparc dit :

    La violence à l’école, une raison de plus pour ne pas encourager comme à Quimper, la création de grosses structure scolaires où les enfants dès la maternelle sont trop nombreux par classe avec un encadrement qui n’est pas suffisant en nombre.

  3. quidam dit :

    A Laurent

    Il n’y a aucune corrélation démontrée entre nombre d’enfants en classe et la présence d’actes violents. Les actes violents courants sont le fait d’individualités
    On peut noter que l’ordre est plus facile à faire régner, tout comme les devoirs sont plus faciles à corriger si la classe est moins nombreuse. Il s’agit donc de confort
    Quant a faire l’amalgame entre une classe de maternelle de quimper et la violence intrinsèque, c’est quand même du grand n’importe quoi.

    Et si on parlait de valeurs données par les parents, de permissivité ou non, d’attachement de chaque éducateur à l’expression d’une certaine autorité faute d’une autorité certaine.

    O. K. mon intervention est ringarde au possible suivant les critères actuels de la bien « pensance » et du politiquement correct. Allons nous vers un retour progressif de la loi du plus costaud ou du talion, ou vers une societé qui essaie de régler les conflits et la violence, en respectant quelques règles morales ou de savoir-vivre-ensemble, de bases? Même aux risques de punir les contrevenants.

  4. jakez dit :

    les enfants violents n’ont rien à faire dans notre école républicaine : ils terrorrisent les profs et les autres élèves.
    Ils doivent en être exclus, charge à leur parents de s’occuper de leur éducation qui est obligatoire mais pas nécessairement dans l’enceinte d’une école.
    Pas besoin donc de supprimer les allocs, redonnont simplement le bébé (avec l’eau du bain) aux parents, et vous allez voir que les problèmes vont vote se résoudre…

  5. JM dit :

    Et surtout pas besoin d’essayer de comprendre les causes de la violence… Traiter uniquement les conséquences est tellement efficace depuis le temps… Le genre de commentaire précédent rappel la terrible mode actuelle, de simplification à outrance des sujets éminemment politiques, et parfois tellement complexe qu’il suffit d’endormir les foules par des flatteries oratoires tellement réconfortantes. Mais, je ne peux vous concéder que votre logique est implacable…Tellement implacable…

  6. jakez dit :

    Cher M JM : c’est bien et même indispensable de chercher les causes de la violence, je suis d’accord avec vous. Maintenant si vous me dites qu’elles sont d’ordre sociales je ne suis pas d’accord. Je suis de condition modeste, mes parents encore plus, mes grands parents encore encore plus et jamais, jamais ils n’ont été violents !et toujours respectueux des institutions de notre pays !
    C’est facile de dire que tout est complexe, en creux ça veut dire que mon commentaire, et donc moi sommes simplistes et donc idiots, et ben non!
    Sur le sujet des violences à l’école : allez interroger les VICTIMES et pas les fauteurs de trouble, vous verrez l’ampleur du désastre.
    Il y a bien un moment (largement dépassé) ou il faut agir et non plus s’interroger sans fin sur les causes de violence!
    Est ce que vous vous êtes déjà interrogé sur les causes de la violence dans les stades ?si oui (c’est possible) et ben vous faites partie d’une infime minorité, la grande majorité ne souhaitant que des sanctions (dures) ce qui prouve qu’il existe (encore) des actes de violence qui ne sont ni explicitées et donc pas pardonnées (même à moitié). Pourquoi on ne cherche pas les causes du mal être des hooligan en tout genre, et pourquoi devrait on s’interroger sur celle des caids des 10établissements de région parisienne qui posent problème?
    M JM : la violence est im-par-don-able, un point c’est tout, c’est même pas un principe de société, c’est un principe tout court !bonsoir

  7. jakez dit :

    bravo Quidam ! je suis avec vous

  8. JM dit :

    Prendre son propre exemple est l’antithèse d’une traduction politique. Quand on se targue de livrer une analyse politique, les modalités pour se faire sont fatalement d’ordre collectif.

    Ne me faites pas dire ce qui n’est pas.. Rappeler la complexité du sujet est sans lien avec prendre son interlocuteur de haut, c’est même signe du respect et du sujet et de l’interlocuteur. Difficle exercice de la pratique démocratique.

    Evidemment que dans l’absolu, la violence est « impardonnable », autant que les nuages sont beaux dans le ciel… Mais une fois de plus, pour limiter ce fait inqualifiable, l’action en amont est indiscutable, et si les problématiques sont variées, avec un minimum de travail de fond et de terrain, il est évident que les causes de la violence sont principalement liées à un contexte social.

    Il ne s’agit donc pas d’excuser, mais d’expliquer… La nuance est d’importance. Car sans comprendre, pas d’actions possibles au-delà de la politique gouvernementale actuelle, purement incantatoire et qui se veut flatteuse en responsabilisations rassurantes et flatteries électoralistes stériles.

  9. jakez dit :

    Il ne s’agit pas de se targuer d’une analyse politique, mais de trouver une solution (radicale : je l’assume) pour éradiquer autant que possible (et non pas totalement, je ne suis pas naif) les formes les plus radicales d’incivilités à l’école.
    Il n’est pas évident du tout que les causes de la violence soient liées à un contexte social, cette théorie -bien dans la tradition judéo chrétienne- excuse les fauteurs de troubles (c’est pas de leur responsabilité) et surtout culpabilise les victimes (qui deviennent les coupables).
    Pour ce qui est de l’école, lisez le bouquin témoignagne extrémement fort de Véronique Bouzou « ces profs qu’on assassine » ou comment ces derniers sont devenus coupables de ce qui se passe alors que ce sont les premieres victimes.
    Sur le fond, je pense que l’on a, collectivement (gouvernement actuel compris !) perdu beaucoup trop de temps et d’énergie à expliquer les causes de la violence, ect..il faut agir pour marquer une véritable rupture face aux voyous (ou sauvageons pour faire consensuel…). La société, NOTRE société à besoin de principe forts, et tant pis s’ils excluent une minorité de gens (oui j’assume à nouveau) menaçants et violents. La vie des gens paisibles vaut autant que la leur (je sais c’est autant évident que la beauté des nuages dans le ciel, encore que pour ma part je préfère un ciel azur sans aucun nuage, c’est mon coté idéaliste)

  10. JM dit :

    Vous êtes tout, sauf un idéaliste, camarade. Il ne s’agit pas de « judéo-chrétienté » pour le laïc à tendance anticlérical que je suis, mais bel et bien d’un diagnostic social de terrain, partagé par une majorité écrasante de travailleurs sociaux et de chercheurs en la matière. Par contre, votre raisonnement se rapproche bien plus de la théorie de la « brebis égaré »…

    Bien à vous de citer un titre d’ouvrage mais je vous conseille de revisiter l’ensemble des travaux sur les explications de la violence, si vous voulez véritablement vous livrez à une analyse bibliographique. Sur la victime qui devient coupable, que jamais je ne cautionne, vous confondez avec le fait que les coupables sont parfois eux même des victimes. Si votre exaspération est légitime, elle ne peut être un point de départ d’une quelconque analyse argumenté et un tant soit peu objective. Et une fois de plus, avec la victime d’un côté et le coupable de l’autre, donc le bien d’une part, le mal d’autre part, je vous renvoie à nouveau à vos études théologiques…

    Il n’est jamais vain d’essayer de chercher à comprendre les raisons de la violence, à part si vous pensez que pour résoudre un problème, il n’est pas utile de chercher à comprendre d’où il provient…Il s’agirait d’un courant de pensée bien inédit… Simplement, ce n’est pas la recherche des raisons qui pose problème, mais la réponse que l’on offre aujourd’hui, ou du moins l’absence de réponse, le déni des contextes pathogènes et défavorables. Mais continuons à démanteler les services de proximité pour isoler les coupables et victimes potentiels et réciproquement…Continuons dans la « bien-pensance » confortante qu’il existe des êtres intrinsèquement mauvais, cela vous rassure donc dans le fait que vous, êtes vous, forcément quelqu’un de bien…

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