41ème Congrès départemental de la FNACA à Quimper ce matin. Comme l’an passé à Concarneau, l’assistance est nombreuse, peu de chaises sont vides…
Naturellement les débats tournent autour de la reconnaissance du 19 mars 1962 comme date officielle de la fin de la guerre d’Algérie et de la faiblesse du budget consacré aux anciens combattants.
Mais les différents orateurs sont aussi revenus sur le « rapport Kaspi ». Il s’agit d’un document rédigé par André Kaspi professeur d’’histoire sur « la modernisation des commémorations publiques ».
A la tribune, j’ai dit mon intérêt pour sa principale proposition : regrouper les commémorations nationales autour de trois dates : le 11 novembre pour les morts du passé et du présent, le 8 mai pour la victoire sur le nazisme et la barbarie, le 14 juillet pour les valeurs républicaines.
Je trouve en effet cette perspective originale. Nous savons tous que l’inflation de commémorations finit par tuer la dimension symbolique. Ainsi alors qu’en 1999, il n’y avait que 6 manifestations, nous en sommes maintenant à 12. Et à force de célébrer, on en oublie presque l’objet.
Cela se fera-t-il ? Sans doute est-ce un peu tôt pour le dire. Une telle évolution ne peut s’engager que sur le long terme.
Abonnez-vous au flux RSS
Il est vrai qu’il est important de savoir ce que l’on commémore… Si l’on veut que les choses soient lisibles, cette proposition me parait en effet intéressante.