Défendre Bréhoulou

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J’étais hier avec Nathalie Conan et Gérard Mével à l’AG du lycée agricole de Bréhoulou à Fouesnant. Comme j’en avais pris l’engagement, je viens d’interpeller Michel Barnier, ministre de l’Agriculture. Il n’est pas admissible que ce lycée perde l’an prochain cinq de ses seize classes.

Ce projet paraît d’autant plus incompréhensible que les perspectives d’embauche dans l’agriculture bretonne sont excellentes : 10 000 nouveaux emplois à l’horizon 2010 ! On estime même à 127 000, à l’échelle nationale, le nombre de postes à pourvoir d’ici 2015 dans les métiers de la production.

Du fait de la demande accrue des consommateurs en termes notamment de préoccupations environnementales, ces métiers, qui réclament désormais une haute technicité, exigent un investissement massif en matière d’enseignement et de qualification.

Les propositions relatives au lycée agricole de Fouesnant, loin de s’inscrire dans cette perspective, s’en éloignent au contraire. Elles programment de manière délibérée la précarisation d’un établissement dont l’expérience démontre pourtant l’adaptation des formations aux besoins des employeurs.

Le ministre serait bien inspiré de renoncer à une telle restructuration qui risque de priver les secteurs agricole et aquacole bretons d’une partie de la main-d’œuvre qualifiée dont ils auront besoin pour relever les défis du futur.

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3 réponses à Défendre Bréhoulou

  1. Quand on dit que la haute administration n’a pas les pieds sur terre , voilà la preuve par 9! L’Europe décide de sacrifier l’agriculture et hop ces lèches culs prennent la calculette , alors que tu le dit bien il ya de l’avenir dans l’agriculture surtout à l’heure du développement intégrale qui englobe l’écologie le sociale et l’économique.Mais non l’alimentaire pour ces vendus c’est « made in Amérique » ! Si il ya trop de fonctionnaire comme le dit certains syndicalistes agricole ce n’est pas dans les lycées agricoles !Mais il ya bien trop de coupeurs de cheveux en 4 dans ce ministère et pas assez de « manuels » des personnels qui savent ce qu’est une vache ou un cochon qui les nourries! Oui à une réforme avec les gens qui travail sur le terrain!

  2. Baillergeau dit :

    @canevet

    Les « manuels » que tu appelles de tes voeux peuvent être largement aussi cons que les « coupeurs de cheveux en 4″ que tu vilipendes.
    S’il suffisait de couper des têtes, ça se saurait et Quilès serait Président de la République.

    Par contre, je suis certain qu’il y a peu de commissions indépendantes (*) chargée de mesurer l’impact réel des mesures prises. Pourquoi ? Je crois que se serait très cruel et vite abandonné.
    (*) ou alors elles sont tellement discrètes que personne ne les connait !

    Il y a aussi un goût immodéré des exposés rapides sur les sujets qui nécessitent temps – apprendre la politique ou l’économie en regardant la pub, ça laisse des traces.

    En attendant de trouver une solution aux problèmes de com de la gauche: défendons Bréhoulou, pas parce que c’est en Bretagne, mais parce qu’il s’y fait du bon boulot.

  3. Baillergeau, salut tu l’a dit certains peuvent-être aussi con que les coupeurs de cheveux en 4, , mais ils ont eux (les manuels) une excuse que n’ont pas les autres : la culture. mais si tu t’adressais aussi aux syndicat agricole , tu aurai le même écho, mais en plus crus (les fainéants fonctionnaires etc..) mais tu dois certainement connaitre à moins que de rester dans le milieux scolaire et de raisonner en tant que tel!
    De plus comme personne ne vas les chercher c’est sure ils ne peuvent pas faire leurs preuves!
    Ta raison sur le fait de défendre Bréhoulou c’est une bonne école je le sais une de mes filles y est, et ils forment bien des futures pro, surtout en professionnel ou il ya des stages important sur le terrain (dans des exploitations) en matière professionnelle les profs sont bons. C’est autre chose que certains lycée de quimper que je connais aussi, même si à Chaptal les prof hôtelleries sont excellents, l’ambiance n’est pas très bonne et encore moins à thépot ou c’est carrément violent!
    au fait j’ai connu pendant des années ce que l’on appellent les hauts fonctionnaires sous la gauche comme sous la droite, pour eux les manuels sont le « stock » comme les poilus en 14!

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