La rigueur aussi pour les collectivités

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794604481.jpgRetour à l’Assemblée hier où une partie importante des débats du séminaire des députés socialistes a porté sur le plan de rigueur caché pour les collectivités locales.

Le 23 septembre se tiendra en effet le « comité des finances locales », évidemment après les sénatoriales…. Car son contenu s’annonce terrible pour les communes, départements ou régions. Trois réformes durement pénalisantes seront alors annoncées.

Tout d’abord, le gouvernement va réduire fortement le montant de la Dotation Globale de Fonctionnement qui est chaque année versée aux collectivités via une réforme du fonds de compensation de la TVA.

Ensuite, exemple type d’une recentralisation, la dotation de solidarité urbaine va être bloquée à son niveau actuel tout en réduisant le nombre de bénéficiaires et en y ponctionnant 50 millions d’euros au profit de communes choisies par les préfets.

Enfin, le Premier ministre va imposer aux collectivités de financer l’accompagnement des restructurations militaires ! L’état va ponctionner 30 millions d’euros dans ses compensations d’exonérations fiscales au titre de la taxe professionnelle pour financer les aides qu’il va verser pour les fermetures des bases et des casernes….

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3 réponses à La rigueur aussi pour les collectivités

  1. PierKa dit :

    C’est la conséquence de la division politique du pays entre le national et le local. Si cela ne transparaît pas encore clairement, il est évident que l’opposition va se faire de plus en plus entre les collectivités locales et l’Etat.
    Le PS dispose d’une réelle force d’opposition, de proposition et d’actions à travers les collectivités dont il a la responsabilité. Et doit savoir aussi utiliser cetta assise pour rebondir et dire que ce que nous faisons dans nos collectivités, nous pouvons le faire à la tête de l’Etat.
    Cela nécessite aussi une évoluion de notre mode de pensée parlementaire. Il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’être parlementaire pour porter l’opposition. Signe des temps, Martine, Ségolène et Bertrand ne le sont pas.
    Quitte à choisir, autant prendre celui qui est à la tête de la plus importante collectivité locale de France…

  2. PierKa dit :

    @ RR : 4000 euros de TP pour une boîte qui fait 7 M€ de CA avec 100 salariés, ça fait rêver. A titre de comparaison, la SEM que je préside (en tant qu’élu local) a 42 salariés, réalise un CA moitié moindre et s’acquitte de plus de 70 000 € de TP… Mais bon, ce n’est pas une boîte d’avenir comme les entreprises de la fédération SYNTEC (tiens, c’est amusant, c’est la fédération à laquelle adhère la boîte qui m’emploie, avec une convention collective qui ne reflète pas beaucoup de modernité, elle…)

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