Les institutions le retour

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an9.jpgFin du débat au petit matin à 2 h de la 2nd lecture du projet de réforme constitutionnelle. L’UMP a refusé un vote solennel demandé par notre groupe. C’est donc à main levée que nous avons manifesté notre refus du texte.

Pour la 2nd fois, le groupe socialiste vient donc de voter contre le texte gouvernemental. Mais notre vote a changé de sens. Lors de la 1ère lecture, notre « non » était un geste d’espérance. Nous espérions que le gouvernement et sa majorité saurait le saisir pour améliorer les dispositions destinées à permettre la révalorisation du parlement.

Par contre, hier soir, notre « non » était un témoignage de déception. Le texte est revenu du Sénat frappé de bien des articles qui sont pour nous inacceptables. Mais l’UMP n’a pas daigné nous entendre et rectifier ces mesures comme par exemple, la restriction potentielle du droit d’amendement. Plutôt que la recherche d’un compromis avec la gauche, le gouvernement a choisi de privilégier la partie la plus conservatrice de ses soutiens.

Notre vote traduit dès lors notre hostilité. Autant je doutais du « non » de la première lecture que je trouvais réducteur au regard des possibilités offertes par le texte, autant hier c’est sans état d’âme que je me suis opposé à son adoption.

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2 réponses à Les institutions le retour

  1. patroke dit :

    BRAVO ! mais peut on être déçu par ce gouvernement qui manifeste tous les jours sa servilité au chef de l’Etat et ne se pose jamais la question du dialogue avec l’opposition ? Les arnaqueurs sont au pouvoir , ils ne conçoivent la concertation que pour berner leurs interlocuteurs ( les syndicalistes sont bien plaçés pour le vérifier .

  2. Denis dit :

    Cher premier secrétaire du parti socialiste du Finistère,

    J’ouvre mon cher Télégramme ce matin et que vois je ???????
    Poignant à Sarkozy « Pas tout à fait un opposant à Strasbourg ».
    Jusqu’à quand vont durer ces papouilles adressées à Sarkozy, il serait temps que le parti socialiste prenne exemple sur Ségolène Royal et que partout soit dénoncées les dérives de ce pouvoir monarchique.

    Bien à vous.
    Denis

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