Faire perdre son camp

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verts.jpegLa toile réserve des richesses insoupçonnées. Ainsi ai-je lu sur un site une très édifiante analyse des résultats des élections municipales dans notre département sous la plume de Gérard Borvon, responsable des Verts à Landerneau.

Il y affirme tout tranquillement et probablement avec gourmandise en parlant des socialistes « il faut retenir qu’ils ne deviennent sages que dans on les fait perdre (voir ce qui s’est passé à Rennes). L’étape que nous avons franchie peut maintenant nous permettre de repartir« . La phrase est explicite non ?

Du coup, je comprends mieux pourquoi la gauche, bien que majoritaire dans les urnes n’est pas parvenue à gagner les consultations dans quelques communes où les Verts avaient obtenu de bons scores… Pour bâtir des alliances, il faut être deux !

Et puis j’ai un affreux doute, l’auteur de cette analyse éminemment positive n’était-il pas candidat au second tour des élections régionales sur la liste du PS ? Les socialistes lui semblaient alors bien plus fréquentables… A moins que ce ne fut qu’un choix opportuniste, ce que je n’arrive pas à croire.

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4 réponses à Faire perdre son camp

  1. Stéphane dit :

    C’est à mon avis tout le problème d’une partie des Verts… Ils sont en général très exigeant sur la place et les idées que les socialistes doivent prendre en compte mais refusent de leur coté de faire des concessions…
    Comme tu le dis Jean jacques, pour une fusion, il faut être deux !

  2. noël dit :

    J’ignorais JJ que tu étais aussi naïf à propos des verts. Ils sont un peu comme certains socialistes français au niveau européen; nous sommes les meilleurs, les autres partis socialistes n’ont qu’à s’aligner sur nous!

  3. Job dit :

    On ne se refait pas, il fallait le voir jubiler au conseil municipal pour l’élection du neveu Leclerc. N’a t’il point déclarer dans les années 90, qu’ils pourrait accueuillir des socialistes sur ses listes s’ils se tenaient bien sage…
    A je vous jure les troskistes qui ne se refont pas restent des plaies pour la gauche.

  4. C’est effectivement écrit noir sur blanc ! Cela est suffisamment éclairant pour se dire que ce monsieur est soit un ennemie irréductible de la gauche sociale démocratique et écologique ; pour la sauvegarde des renards dans le poulailler, ou bien le partie des verts est à ce point ou la morale est en politique ce que l’engrais chimique à l’agriculture! (je ne crois pas que les verts soient comme cela et je penche plutôt pour un drôle qui à sut profiter de l’ouverture ).

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