Le parti de toute la gauche

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logo2_3.jpgHier, j’ai participé aux 3ème assises territoriales organisées par le Conseil Régional de Bretagne à Lanester.

A la tribune, Pascale Loget (Verte) était assise à côté de Gérard Lahellec (PCF), plus loin Marylise Lebranchu et Gérard Mével (PS) puis Christian Guyonvarc’h (UDB) et Michel Balbot (Vert). Ensemble, ils répondaient avec précision et solidarité aux questions de la salle.

Hier soir encore, lors du journal télévisé, un reportage évoquait les quelques 1 500 délégués du PCF qui commençaient à débattre à Paris de la rénovation de leur parti après les débâcles électorales successives subies (1.93 % pour Marie-George Buffet et seulement 19 députés).

Comment ne pas penser que ces deux images sont complémentaires ? Qui ne comprend que la tribune du parc des expositions du pays de Lorient montre la voie ? Quand les différentes composantes de la gauche vont-elles enfin admettre que le moment est venu de construire le « parti de toute la gauche » ?

Jean Christophe Cambadélis, dans le Monde du 4 décembre dernier décrivait l’enjeu pour nos alliés « Doivent-ils rester à 1 % ou 2 % du corps électoral et ne peser sur aucun événement, gaspillant l’énergie militante à sauver un appareil, ou exister réellement dans un ensemble déterminant ? ». Et Arnaud Montebourg, dans Libération, le 6 décembre, complétait « Le PS devra ranger dans les placards du passé les clivages éculés, entre la 1ère et 2nd gauche ou épuisants, entre le oui et le non. Les échecs électoraux nous obligent, pour gagner, à réviser réciproquement de nombreuses positions pour faire travailler ensemble la gauche et la droite d’une même gauche ».

Et si c’était cela le chemin de la rénovation pour les socialistes ?

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19 réponses à Le parti de toute la gauche

  1. René dit :

    Il ne faut pas chercher à tout prix la fusion qui ne fera que des mécontents.
    Il faut choisir la voie italienne des primaires à gauche. En fonction des résultats la distribution des postes de députés, conseillers régionaux, conseillers généraux se fait à la proportionnelle de ces résultats et idem pour la nomination du candidat à la présidentielle.
    Il nous reste un peu plus de 4ans pour mettre sur pied cette formule gagnante. Il ne faut pas perdre de temps

    Réaction de JJU

    L’exemple italien est paré de toutes les vertus. A tord de mon point de vue. Mais ce n’est pas mon propos puisque l’Italie n’est évoquée qu’au travers de son système de primaires visant à désigner le candidat à la fonction de premier ministre.
    Je parle ici du dépassement des toutes les organisations de gauche (PS compris) qui veulent gouverner pour permettre la naissance d’un seul parti. N’est ce pas déjà ce qui se passe quand les alliés viennent voir le PS pour négocier en amont des élections une représentation sur des listes ? A quoi cela sert-il de se compter au premier tour ? Ne vaut-il mieux pas que cela se passe dans le parti de toute la gauche ?

  2. castillo.g dit :

    Je me mèle peut-être de ce qui ne me regarde pas,JJU, n’étant pas concerner par la question, quoique cela est toujours bon pour la démocratie d’avoir une majorité et une opposition de même force.Mais pourquoi vouloir diluer, et le terme est léger, vos partenaires qui ne veulent pas perdrent leurs identitées??? un grand mouvement de gauche pourquoi pas…mais pourquoi faire?? sur quelles idées?? comment réunire des demandes aussi dissparates parfois que celles des communistes, de l’extrême gauche, des verts ou du groupusculaire udb?? et vous?? quelle ligne directrice au ps?? qui dirige le mouvement ? avec ou sans les radicaux gauches, tentés par certain par une aventure avec leurs « cousins » radicaux valoisiens??
    Je crois,JJU, le sentiment est bon, la démarche est mauvaise! vous cherchez le contenant avant de débattre du contenu…La droite, avec l UMP, à fait sa révolution politique…plus légitimiste nous avons eux la chance d’avoir quelqu’un pour nous y mener, pour la conduire.Ne pas comprendre cela, c’est encre vopus tromprez sur ce que veulent les gens!les idées(de droite comme de gauche)c’est bien, mais les élécteurs (de droite comme de gauche) ont besoin d’avoir envie, de comprendre, de rêver, de désirer, d’une ligne directrice commune; mais par-dessus tout ils veulent que cela soient incarnés par un « leader ».La France à conserver son font Monarchique, elle a le culte du chef.il faut savoir réunir les deux.a droite le débat su les idées n’était pas dans sa culture!cela l’est devenu.
    Mais faire la synthèse de toutes les idées de gauches, alors qu’au sein du ps cela semble parfois problématique, je vous shouaites bien du courages… » ne pas mettres la charrues avant les boeufs »!

  3. Damien dit :

    Une refondation du Parti Socialiste est plus que naturelle ; elle est évidente.

    Un parti est un ascenseur pour l’Elysée.
    Le RPF est mort du jour où De Gaulle a quitté la vie politique.
    Génération Ecologie est mort du jour où Brice Lalonde s’est retiré de la course à l’Elysée.
    Le Front National mourra avec Jean-Marie Le Pen.
    Le RPR était obsolète après la victoire de Jacques Chirac.
    On pourrait multiplier ainsi les exemples …
    En ce sens, le PS aurait du se refondre en 1988, après la deuxième victoire de François Mitterrand.
    Mais le PS est tout simplement incapable de faire ce que le RPR a fait en devenant l’UMP.
    Triste.

    Aujourd’hui, le seul parti important ayant un logo vieux de plus de 30 ans est le parti socialiste.
    Le design du logo n’est pas un fait majeur, c’est simplement un signe, un symptôme révélateur du décalage du parti socialiste avec son époque et ses électeurs.

    Trop de différences existent entre les partis qui vont de la LCR au PRG pour les mêler brutalement en un seul.
    Deux grands partis de gauche semblent se dessiner sur l’échiquier national :
    Le premier va se crée en janvier, rassemblant les partis « anti-capitalistes » : LO, LCR, PT, les alter-mondialistes…
    Le second devrait naturellement regrouper le PS, les Verts, le PRG et le MRC.
    Mais pendant que « la gauche de la gauche » mute et avance, le PS s’entre-déchire dans des querelles suicidaires à se demander s’il faut développer l’axe-gauche ou l’axe-centriste.

    Pour une refondation du PS avec les Verts, le PRG et le MRC, il faudrait deux choses :
    1- une volonté politique qui supplante les précautions d’usage (« il faut laisser passer les législatives », « ce sont les municipales, il faut attendre le congrès », « attention, c’est bientôt, les européennes ! », « ouh la ! l’année prochaine, ce sont les régionales ! », etc … »
    2- la mort des courants qui pourrissent la vie du parti socialiste depuis qu’il est né.

    Le PC dans tout ça ? Le mieux serait qu’il s’éteigne dignement et que ses électeurs choisissent librement de se diriger vers un des deux partis de gauche.
    Mais comme, aucune des deux conditions nécessaires à la refondation du PS ne paraît réalisable dans les 5 ans qui viennent, ils n’auront pas le choix.
    Ca ne les changera pas …

  4. Rodolphe dit :

    Castillo.g,
    « comment réunir des demandes aussi disparates parfois que celles des communistes, de l’extrême gauche, des verts… »
    Et comment réunir valoisiens, centristes, gaullistes, libéraux et souverainistes ?

    « Plus légitimiste » : lapsus ou vérité qui explique pourquoi mon esprit républicain n’est pas soluble dans l’UMP ???

  5. jacques canevet dit :

    l’unification, que tu évoque JJ,ne sera pas plus difficile aujourd’hui, que ne l’est la recherche du » juste équilibre » à l’intérieur du PS! De toute manière, il est important de mettre en place une sociale démocratie ou les arguments des uns et des autres puissent être entendu par le plus grand nombre! Certains arguments , qui paraissent sortirent de cerveaux « fumeux » aujourd’hui de toute manière seront des idées pleines de bon sens demain; le réchauffement climatique et les polutions et le combat des verts hier en sont un exemple. Les 35heures ,les 32 heures la semaine des 4 jours,le partage du travail sont encore pertinent,mais les leaders qui les mettaient en avant n’étaient pas eux-mêmes convaincus, alors… Une explication à cela: quand on a un boulôt qui n’est pas trop fatiguant, et qui est stimulant faire 35 ou 40 heures ou + ce n’est pas le problème; et la plus-part des dirigeants politique de notre pays ont un joj intéressant!

  6. bernard dit :

    Et si on commençait par des attitudes fondamentales, voire fondatrices?
    Le futur parti socialiste sera-t-il révolutionnaire ou évolutionnaire (!) ?
    Espérez-vous un grand soir? Une lu-utte finale? Une mise à bas du capitalisme, ou espérez-vous un combat pieds à pieds pour sauvegardez les acquits démocratiques et sociaux viables, dans le monde de 2007 ou après?
    Acceptez-vous le principe du marché, voire de la globalisation des échanges, tout en gardant un oeil féroce sur ces forces dynamiques pour en combattre les inégalités sous-jacentes et à venir?
    Acceptez-vous d’entrer dans un parti qui se veut un parti de gouvernement?
    Acceptez-vous de bâtir ce parti et son fonctionnement sur des bases électives et démocratiques?
    Si vous répondez favorablement à l’idée d’une évolution continue de l’humanité économique et sociale, d’une reconnaissance de l’existence du marché, de la nécessité d’être pragmatique et démocratique, alors nous avons jeté les bases d’un parti social et démocratique.
    Il faudra alors quitter les uniformes afférentes aux chapelles ( verts, P.S., UDB, Modem, Radicaux divers, Communistes et divers gauches, et etc) Nous pourrions alors, nous entendre un projet, un élan; une liste de propositions; un avenir palpable, sur des bases communes acceptées par chacun.

  7. roudoudou dit :

    Je me demandais où j’avais déjà lu quelque chose de proche: j’ai trouvé !

    C’est l’image (copier collée)qui m’a mit la puce à l’oreille : sur le blog sur la rénovation de la gauche sur le site de Libé

    http://desmotsetdebats.blogs.liberation.fr/discours/2007/06/la-gauche-est-m.html

    Internet = le grand plagiat généralisé, mais au moins ça fait deux socialistes d’accord !

    Réaction de JJU :
    J’avoue que je ne vois pas bien sur quoi se fonde l’accusarion de plagiat ????
    Par contre, que nous soyions des milliers à plaider pour le grand parti de la gauche est une bonne manière d’y arriver !

  8. noël dit :

    le prochain congrès du PS à Tours! OUI OUI OUI

  9. Damien dit :

    A Tours, à Epinay, à Metz, à Rennes, ou même à Courson-les-Carrières, mais … … … IL FAUT TUER LES COURANTS !!!

  10. René dit :

    Tant qu’à faire de tuer les courants, tuons les partis de gauche comme le demande JJU et faisons un grand mouvement comme à l’UMP, avec à sa tête un petit Bonaparte et pourquoi s’arrêter en si bon chemin faisons un Parti Unique comme au bon vieux temps de Staline……. :(

    Réaction de JJU
    C’est vrai, c’est nettement plus performant d’avoir un PS autour de 25-30 %, des Verts à 1.57 %, un PCF à 1.93 %….

  11. René dit :

    Eh oui, c’est ça la démocratie et pour être plus précis :
    PS 25,87%
    LCR 4,08%
    PC 1,93%
    Verts 1,57%
    LO 1,33%
    BOVÉ 1,32%
    PT 0,34%
    Et pour être encore plus précis en cas de primaire à gauche, ma voix ne serait pas allé au PS et je pense ne pas être seul dans ce cas. Je comprends bien que le PS ne soit pas d’accord avec ce genre de primaires et ainsi de voir son score divisé par deux au profit de formations qui apparaissent aujourd’hui condamnées par un scrutin biaisé
    Pour moi l’unité doit se faire dans la diversité pour que toutes les opinions s’expriment et pourquoi réinventer la roue alors que les Italiens nous ont montré que la leur tournait très bien

  12. Philippe dit :

    L’absence de ligne claire, au P.S. depuis les années 70, a notament conduit François HOLLANDE a mener, avec un certains brio, une politique du grand écart. Avec les résultats que l’on connait. Au sein même de nos sections, la recherche permanente du concensus nous paralyse dans nos actions et notre réflexion et est source de tensions multiples.
    Une rénovation à l’italienne ne pourrait se faire qu’autour d’une personnalité, forte, et ne serait que provisoire. Car les dissensions entre « alter », « néo », etc réapparaitraient inéxorablement.
    Aussi, à mon sens, ne nous reste t’il à souhaiter qu’un sabordement de ce vieux aprti qu’est le P.S. Nous ne vivons plus qu’au travers de notre histoire, réaffirmant notre foie en des personnages, certes illustres (JAURES, MENDES, ….) en oubliant les changements radicaux de société intervenus depuis… Nous fossilisons le PS dans une démarche de sacralisation.
    Nombre d’entre nous ont fui, vers la gauche alternative pour certains, vers le MODEM, pour d’autre. Vouloir les réconcilier est illusoire. Si les partisans de la ligne FABIUS / WEBER avaient, depuis longtemps pris leur responsabilité en créant leur propre structure, sans doute auraient-ils éviter l’émergence du phénomène BESANSSENOT (qui fut, il n’y a pas si longtemps le phénomène LAGUILLER). Si les tenants d’une politique de gauche réaliste avaient fait de même, sans doute auraient ils éviter l’émergence même du Modem. Or, ce qui nous dérange dans cette dernière formation, ce n’est pas tant les fondamentaux du parti (construit pour l’essentiel autour de dissidents du P.S.) mais le personnalité même de son dirigeant ( François BAYROULT) issu de la droite catholique.
    Entretenir l’illusion d’un Parti socialiste uni n’est plus de mise; le spectacle offert par la majorité de nos responsables nationaux, dans les médias, est affligeant (y compris aprmi les quadra).
    Si nous souhaitons retrouver un jour les arcanes du pouvoir législatif et exécutif, sans doute nosu faudra t’il accepter le jeu d’une sission et d’une redéfinition de notre projet.

  13. Moi je pense que nous pouvons nous retrouver autour de certains fondamentaux, comme la définition du bien commun au sens large qui transcende les limites du local et du national: les océans , les espèces animales , végétales leurs conservations , notre interdépendance avec la nature en général! Mais aussi dans la définition de l’individu, de sa liberté , qu’est-ce que l’égalité pour nous? je suis sure qu’il y a plus de fédérateurs que de séparateur entre tout les « gens de gauche » Faut-il oser ensuite se parler en confiance et en toute liberté! Il me semble aussi que de parler du « marché » de son périmètre est nécessaire , du capitalisme d’état ou privé dans des biens qui au départ sont naturellement gratuits (air, eau, terre, soleil)! Je pense que tout ces parties de gauche doivent délégués des « ambassades » et « phosphorer » ensemble sur ce que peut-être « une vision commune de l’avenir »!!!

  14. MORENO h dit :

    Cela fait quelques temps que, à l’image d’un autre dont je ne citerai pas le nom, j’avais parlé d’établir avec toutes les forces progressistes de gauche un « traité simplifié » pour construire ensemble les victoires, la victoire à venir.
    L’idée n’est pas que le gros noyau P.S phagocyte les petites cellules de gauche mais que la mollécule ainsi obtenue agisse comme un remède aux maux qui diminuent la gauche toute entière.
    Ah! si nous avions comme dans un autre pays, dont je ne citerai pas le nom, un parti de gauche contre un parti de droite présents à toutes les élections…

    Cela éviterai de rester au centre et de chanter à l’infini:

    « entre les deux mon coeur balance, je ne sais pas lequel aimer des deux… »

  15. Roger dit :

    Je ne suis pas hostile à la démarche que tu préconises mais il faudrait commencer par balayer devant notre porte . Avant d’envisager un regroupement dans un même parti de toute la gauche le PS devrait déjà se « regrouper » lui même.
    On n’entend pas beaucoup une telle musique dans les autres partis sauf peut être chez certains Verts.
    Au PC c’est un débat entre l’aggiornamento et le retour au passé (por simplifier)
    Le rapprochement entre RdG et valoisiens n’est pas non plus de bonne augure sauf s’il avait pour résultat de voir les valoisiens prendre leurs distances avec Sarko.
    Quant à L’UDB le comportement du PS en Bretagne ne leur pose sans doute pas problème mais je doute qu’ils se sentent à l’aise avec des jacobins style Chevènement.
    Il y adonc du chemin à parcourir c’est pour cela qu’il faut commencer à en parler.
    Ceci étant dans un avenir plus ou moins rapproché je vois se constituer à l’extrême gauche un pôle autour de la LCR après scission du PC. Ce qui ine manquera pas de sel quand on se rappelle comment les stals ont traité les trotskystes. Ne nous faisons pas d’illusions sur la possibilité d’obtenir un ralliement à ton idée d’une telle formation.
    Enfin une réflexion sur le PS: l’approche des problèmes et le comportement du PS en Bretagne a sa traductin dans les élections. Au niveau national certains devraient en tirer les conclusions.

    :

  16. noël dit :

    Quand je parle de Tours, c’était pour un congrès à l’envers, chacun a compris, je pense. Dans la discussion, il y a des choses intéressantes, et il me semble, des choses que je ne sens pas comme ça.

    Voyons 1974. La grosse majorité du PSU est entrée au PS et le PSU a continué jusqu’à extinction (il y a peut être encore un repas annuel des jusqu’aux boutistes!) parce que c’est toujours comme ça. Certains du PCF nous rejoignent, un gros paquet peut suivre, le reste peut soit rejoindre la LCR transformée, soit continuer jusqu’à extinction. Cela se ferait naturellement par des sortes d’assises ou congrès fondateur. Souvenons-nous de 1971, voire de 1905.

    Si cette opération peut fonctionner; parce que le moment le commande et que les analyses ne sont pas si éloignées; elle est souhaitée par une partie du PS depuis très longtemps, ce serait une dynamique dont on ne mesure sans doute pas l’ampleur. Et sur ce terrain les autres partis marginaux, avec qui nous travaillons depuis longtemps ne pourraient pas rester les bras croisés.

    Je constate que certains éléments de LO, tentent un rapprochement avec nous à l’occasion des municipales, c’est assez nouveau, une bouteille à la mer?

    Quant au PS, est-il aussi disparate qu’on le laisse entendre? Sa force tient aussi dans l’existence de ses nombreux élus qui ne veulent ni ne peuvent choisir l’ombre pour la proix! Soyons réalistes. Rénover le PS, c’est possible, en éliminant les chimères du siècle passé (j’ai aussi cru en son temps à l’autogestion généralisée, et au reste), en proposant une nouvelle cohésion sociale fondée sur nos valeurs, en prenant le risque de décevoir ceux qui pensent qu’il est possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre.

    Bref, en continuant ad vitam la politique.

  17. noël dit :

    poix; me voilà dans la colle; avec ma proie dans l’ombre;

    chacun en laisse traîner, il y en a des moins belles que d’autres! vigilance

  18. Pascale Loget dit :

    Jean-Jacques a fait un rêve mais pour la fusion …le projet de société que porte l’écologie politique n’est pas le projet socialiste. On peut expérimenter en Bretagne, on peut s’entendre. On a tout intérêt à s’entendre mais la fusion, que nenni !
    kenavo !

  19. Guyonvarc'h Christian dit :

    Cher Jean-Jacques,

    La Bretagne est une réalité historique avec ses expressions culturelle, linguistique (avec ses 3 langues que sont le français, le breton et le gallo) et sociale (quand les salariés ou les travailleurs indépendants bretons décident de défiler dans les rues de nos cités ou dans celles de Paris « gwenn ha du » au vent, ce n’est pas parce que les « breizhoù » leur ont mis une fourche dans les reins…).

    La Bretagne, c’est aussi un territoire qui a des intérêts particuliers à faire valoir dans l’ensemble français et européen, de par sa situation péninsulaire et maritime. De par aussi la séparation administrative de la Bretagne imposée par le régime antidémocratique de Vichy le 30 juin 1941 et entérinée, hélas, par tous les régimes dits républicains ( ils en avaient rêvé – Vichy l’a fait!) qui se sont succédé depuis 1945. S’il n’y avait pas de parti breton pour dénoncer ce scandale et ne pas s’y résoudre, qui le ferait?

    Il est donc pertinent et nécessaire que la Bretagne ait sa propre expression politique, déconnectée des enjeux d’appareil parisiens. Ce n’est pas être antifrançais que de le dire, c’est simplement admettre la réalité, à savoir que les intérêts de la Bretagne et des Bretons ne rencontrent pas toujours ceux de l’Etat français jacobin. C’est un doux euphémisme…

    Le jour où les socialistes de Bretagne franchiront le pas de l’autonomie sans craindre les foudres de la rue de Solférino, à l’instar par exemple de leurs camarades catalans que Bernard Poignant côtoie sur les bancs du Parlement européen, la question d’un regroupement de la gauche démocratique bretonne pourra effectivement se poser. Et ce jour-là la gauche démocratique bretonne pourra peser dans le sens d’une vraie démocratisation des institutions françaises. Je ne puis que constater que les conditions ne sont pas réunies.

    C. Guyonvarc’h
    vice-président (UDB) du Conseil régional de Bretagne

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