Signes extérieurs de richesse

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images.jpgLe pain et les nouilles vont-ils devenir de nouveaux signes extérieurs de richesse ? On va en entendre beaucoup parler car la flambée mondiale des cours des matières premières agricoles risque de peser sur les produits alimentaires courants.

En un an, par exemple, le prix du blé a bondi de 50 %, celui du maïs de 52 %, celui du soja de 40 %, celui du beurre de 50 %, celui de la poudre de lait de 85 %. Plusieurs facteurs expliquent ces hausses : l’augmentation de la demande mondiale, les mauvaises récoltes dues à la sécheresse en Australie ou en Ukraine, le développement des biocarburants et la spéculation des fonds d’investissement qui ont repéré la bonne affaire.

Cette envolée des prix commence à se répercuter en chaîne : les aliments pour le bétail sont plus chers pour les éleveurs, tout comme les matières premières des industries agroalimentaires…

Pour autant, rappelons que selon l’Association générale des producteurs de blé, le prix des céréales n’entre que pour 4.2 % dans le prix d’une baguette !

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2 réponses à Signes extérieurs de richesse

  1. Jacques Canevet dit :

    Bravo JJ tu soulève effectivement un problème qui « risque » de devenir MAJEUR dans les années qui viennent! En effet la sècheresse, mais aussi dans certaines zones les inondations vont de plus en plus être une réalité (les scénarios sont dans les cartons)! C’est pour cela que nous devons faire en sorte de ne pas détruire notre « agro-alimentaire » au profit de « l’agro-énergie » ce serai une faute lourde de conséquences. En premier un renchérissement de l’alimentation, mais ce n’est pas le plus grave,car le vrai problème c’est: la faim dans le monde , vous prenez la Chine et L’Inde c’est deux puissances asiatique commençaient à vaincre ce fléau , cela est remis en cause. C’est pourquoi je remet en cause la politique du « pétrole vert » l’Europe doit s’engager dans une politique de sécurité alimentaire avec comme but de pouvoir « aider » occasionnellement des peuples à passer des moments difficiles, ce qui implique de stocker des produits agricoles(il vaut mieux bruler une tonne de blé que de manquer d’une tonne de blé)! Mais aussi de permettre un développement des agricultures locales des pays en voies de développements et ceci dans le respect de leur volonté, ce qui n’est pas la politique actuelle! En Europe comme en Afrique ou en Asie ou en Amérique nous avons besoins de producteur d’alimentaire indépendant de l’industrie de la chimie (même si il ya des liens forts)! Ce n’est qu’un rapide point de vue bien -sur! aller sur le site du CCFD et vous y trouverez le dossier sur le sujet (indépendance alimentaire , semence etc..)!

  2. Jacques Canevet dit :

    Je vient de parcourir le livre vert de la commission européenne , qui alerte sur les conséquences du réchauffement climatique et donne des pistes de travail pour contrer cette catastrophe annoncer, mais rien sur l’agriculture.Je trouve grave le fait que la commission ne se soit pas pencher sur les conséquences du réchauffement sur la production alimentaire européenne , car il va de soit que des changements profond est lieux , du type l’europe du sud soit en déficit de production alimentaire pour cause de sécheresse et que le nord soit lui aussi en déficit de part l’augmentation des précipitations ! Il nous faut des aujourd’hui en tenir compte!!

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