Ségolène Royal

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Royal - Alain Jocard AFP.jpgRetour de Quimperlé. Il y avait beaucoup de monde. Le discours de Ségolène Royal était intéressant, presque fascinant dans sa conception.

Son fondement profond me paraît reposer sur la conviction que les institutions (quelque soient leur forme) sont stériles et que tout se passe dans les interstices de la société. Elle prend acte d’une époque qui bascule, qui contourne les partis politiques et sacre le citoyen expert.

Elle y trouve une base théorique pour ne pas débattre. Débattre, c’est se perdre en conjecture, c’est entériner la coupure entre les élites qui font des discours compliqués et les citoyens qui n’y comprennent plus rien. Débattre, c’est donner le sentiment que l’on sait tout alors que sa démocratie est participative. Elle préfère l’horizontalité, la concertation entre égaux. Son projet pourrait être de ne pas en avoir mais plutôt d’incarner un mouvement.

Le parti est donc contourné, il n’est plus l’endroit où le recueil se fait et où les idées s’élaborent. Il n’est qu’une officine de désignation puis le moyen futur de la campagne. Je vois un danger à un tel processus : celui du déclassement du politique. A vouloir le déprécier, on construit des logiques dont nous serons les victimes. Quand « mon avis vaut celui de tout le monde » on entre dans la contestation permanente et l’aventure.

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18 réponses à Ségolène Royal

  1. Pierre Kanuty dit :

    J’étais à une autre fête de la rose, pas loin, en Loire-Atlantique et don l’invité était… François Hollande !

    Je partage ton analyse et j’ajouterais que le fait de substituer les valeurs aux idées et la morale à la politique est finalement d’un grand cynisme car Royal est quand même issue d’un système qui ne fonctionne pas comme cela. Ses principaux soutiens ne partagent pas sa vision et c’est un euphémisme de le dire.

    La « participation » qui fait de chacun un expert incite au rejet des intellectuels et si tout se vaut, à quoi bon étudier alors ? Rien ne prouve qu’une fois au pouvoir elle gouvernera comme elle a fait campagne.

    Enfin, ce contournement du parti, comme Blair l’a fait avec le Labour a ses limites. Le parti est réduit à une fonction d’investiture, avec un projet politique imposé de l’extérieur. L’investiture devant être un plébiscite.

    Le plus intéressant c’est la démission intellectuelle et la capitulation de certains au nom du désir de victoire. Ca a le mérite d’être sincère… Mais, les socialistes si acceptent sans l’approuver le système de la Ve, il est amusant de voir certains d’entre eux se précipiter comme des mouches sur un bout de viande juste « pour la gagne » alors que la question à laquelle il faut répondre c’est « gagner pour quoi faire »…

  2. ava dit :

    La démocratie participative est certainement le meilleur outil de gouvernement qui soit mais il est impératif qu’elle soit vraiment participative – et qui de desird’avenir.org si Ségolene devenait présidente ? – et démocratique, ce qui impose une parfaite probité de son exercice, à défaut de tomber dans le populisme et le marketing de bas étage, voir mon dernier post à ce propos…

  3. Petitmaje dit :

    Bonjour,
    J’étais à la fête de la Rose. Tout ce que tu dis me parait bien, sauf que je ne vois pas où tu vois qu’elle refuse le débat.
    La démocratie participative, c’est justement le débat ?
    C’est sur que dans ce « basculement d’époque » que tu décrit bien , toutes les institutions, y compris le PS, doivent changer. Ce qui ne les rend pas toutes inutiles, loin de là !

    Certains camarades, avec qui je débat sur des forums, me disent que ton article marque de ta part une fascination du désespoir par le discours de Ségoléne.
    Je doute que ce soit ton point de vue. Qu’en penses tu ?

     Réponse de JJU :

    Je ne sais plus qui a dit « le pessimiste n’est jamais déçu »…. A ce stade, je m’interroge car je ne reconnais plus tout à fait le PS. Il semble aujourd’hui totalement hypnotisé par les sondages. Comme si personne ne se rappelait qu’en septembre 1994 (même période) cet outil affirmait que les Français avaient déjà choisi le duel Delors-Balladur (27 % pour le premier contre 30 % pour le second) où qu’en septembre 2001, ils placeraient Jospin face à Chirac (27% contre 26 %)…
     
    Oui je sens chez Ségolène Royal une tentative de contourner le PS comme si celui-ci devait simplement prendre acte des sondages et de la reconnaître comme sa candidate. Comme si le débat allait l’épuiser quand il faut garder ses forces contre Sarkozy. Comme si le débat était inutile. Ce n’est pas ma culture et je n’aime pas les plébiscites. Je crains en sus que demain les médias ne la crucifient avec la même vigueur qu’ils mettent aujourd’hui à la porter au pinacle.Il suffit de voir comment ils viennent de monter en épingle, son altercation avec la militante du MJS.
     
    Pour ma part, je reste fidèle à DSK car je n’ai pas adhéré à un parti pour suivre l’opinion mais pour tenter de la changer. Demain après le débat dans le parti, (le débat pas le combat) quand j’aurais pu jauger la trempe des uns et des autres, quand j’aurais pu voter pour choisir, je serai évidemment derrière celui que les militants auront désignés. Qu’il gagne ou qu’il perde. En effet, je ne suis pas obnubilé par le désir de victoire mais bien plus par l’envie de soutenir un gouvernement qui répondra aux attentes des Français. Certes l’un ne va pas sans l’autre mais, la recherche de victoire ne peut être une fin en soi. 

  4. Alice dit :

    La démocratie participative telle que partiquée sur Désirs d’Avenir n’est pas un débat, puisque seules les opinions favorables sont collectées et synthétisées. On ne peut y demander à Ségolène Royal de se justifier sur telle ou telle proposition. Il semble qu’on ne puisse pas le faire non plus lors de questions/réponses en marge de la fête de la Rose. Je n’y étais pas donc ceci appelle bien sûr un correctif si les propos relatés par ce journal sont erronés :

    Royal dévoile ses idées en matière économique.
    Le Figaro. Le 10 septembre 2006

    ———————————–

    SÉGOLÈNE ROYAL ne répond pas aux attaques des éléphants, mais quand elle débat avec les militants, il ne faut pas la chatouiller bien fort pour qu’elle sorte les crocs. Hier, à la Fête de la rose de Quimperlé, Nolwenn, 23 ans, en a fait les frais. Devant un millier de personnes, elle demande à Royal, si, pour elle, «le clivage gauche-droite est essentiel» dans la campagne présidentielle. «Parce que tu as un doute ? Vas-y, aie le courage de tes opinions», rétorque sèchement la candidate à la candidature, qui soupçonne manifestement cette militante du MJS de ne pas lui vouloir que du bien. La jeune fille bredouille un peu et cite l’opposition de Royal à la carte scolaire ou ses déclarations sur les 35 heures qui font, dit-elle, «polémique» à gauche.

    «C’est une vision de gauche que j’ai développée sur la carte scolaire !», l’interrompt Royal, qui poursuit sur un ton de maîtresse d’école d’autrefois : «Allez, vas-y ! Quelles sont les autres questions ? Tu n’es pas obligée de demander au garçon qui est derrière toi l’autorisation de parler. Tu es une femme… Tu as le droit de t’exprimer ! Tu es sûre que tu ne voulais pas aussi parler des militaires ?» La jeune militante est au bord des larmes.

    ————————–

    Refuser le débat c’est précisemment refuser de répondre à ce genre de questions avec des interlocuteurs de même niveau que soit. J’aimerais bien assister à un débat autour de la carte scolaire par exemple, autrement que par médias interposés.

  5. Arthur dit :

    Outre le fait que la logique partisane a phagocyté le projet démocratique et orchestré une focalisation sur un personnage-candidat, par le biais de ses influences et ses réseaux, et que dans une logique participative, cette focalisation est entretenue exclusivement par les médias, votre conclusion sur le « déclassement du politique » est percutante. Le refus du débat et la pratique des propositions sans articulations, par « à coups » illustre la pauvreté du fond de pensée de Mme Royal. Après la saison des foins, les vendanges. Elle grapille..
    Reste qu’à Quimperlé, entre plagiat et répliques acerbes, la récolte est explosive. Et si la presse en bruissait davantage..

  6. Martine dit :

    J’étais à Quimperlé, Chère Ségolène, il faisait très chaud et j’avais un peu pitié de toi (tu ne m’en voudras pas du tutoiement puisque je suis plus âgée de 3 ans)… un parasol avait bien été installé mais seul Louis Le Pinsec en aura profité puisque le jeune Nicolas Morvan, sans doute un peu stressé et responsable de cette journée l’a prestement enlevé… Ce fut une belle journée sauf sans doute pour quelques grincheux… c’est fou ce que l’on vieillit mal parfois dans les hautes sphères du PS. Mais certains jeunes ne sont pas non plus en reste… Et tu avais raison Ségolène de dire à cette jeune personne qui pouvait être ta fille qu’il fallait qu’elle ait le courage de ses opinions sans se laisser souffler les questions par le jeune homme qui l’accompagnait.
    Je suis persuadée qu’a chaque nouvelle Fête de la Rose ou autre réunion des attitudes semblables se révèleront téléguidée par des cadres des MJS et autres proches d’éléphants sur le retour (voir le Monde du 12 septembre). Tout cela me ferait bien sourire si ce n’était pas aussi grave d’occuper ainsi le terrain par des débilités relayées bien évidemment par les radios et autres médias afin d’occulter la teneur des discours.
    Cette petite Nolwenn aurait-elle eu la même attitude de provocation avec un Jospin, un Strauss-Kahn, un Hollande ?
    Allons les MJS je vous aime bien car vous êtes un peu mes enfants, mais je ne suis pas d’accord avec vos méthodes. Votre jeunesse ne vous exonère pas de réflexions plus fouillées et d’indépendance d’esprit.
    Je me permets pour illustrer mon propos de relater cet article d’une jeune femme appartenant au MJS dans le Rappel du Morbihan et qui disait : « Mieux vaut être vieux et malade que jeune et bien portant… » Cet article était une explication complaisante sur la difficulté d’être jeune actuellement et il date du printemps dernier, l’après CPE Plus d’un vieux s’est senti bafoué !
    J’ai « fait » quelques fêtes de la Rose… et j’ai toujours vu que ce n’était pas lieu des grands débats d’idées et autres débats tout court. On y vient pour supporter, se montrer, se détendre et boire un coup. Je ne vois pas pourquoi il faudrait que ce soit différent avec Ségolène Royal. En plus le programme du PS on le connaît et c’est celui qu’elle sera censée appliquer si elle est investie. Je veux ajouter ici que si Ségolène Royal échoue grâce à tous ses collègues du PS qui lui veulent tant de bien, nous aurons rendez-vous en 2007 avec un échec terrible, que dis-je un tsunami dont nous mettrons bien plus que cinq ans à nous remettre…n’est-ce pas Lionel ?
    Les Fabius Jospin Lang et autres DSK sont intelligents et compétents, et Ségolène Royal également, ils sortent tous du même moule… Mais elle semble vouloir faire et parler de la politique autrement et c’est déterminant pour une majorité de citoyens. Gagner pour gagner serait-ce un gros mot ? Les gens de valeur se subliment par l’action. Certains pensent peut-être que la tache sera trop rude et préfèrent rester dans l’opposition ?
    Vous aurez alors de quoi vous occuper avec un certain Nicolas S. Quant à moi, comme d’autres également je prendrai définitivement congé du PS pour prendre de vraies vacances cette fois.

    Martine
    PS : c’est plutôt drôle, mais je vis dans une ville où la carte scolaire n’est pas appliquée et tout le monde trouve que c’est très bien. Il n’y a pas de mal à revoir ce qui fonctionne mal. Je partage également le point de vue de S. Royal sur l’encadrement militaire et les 35 heures. Je vote à gauche depuis 30 ans.

  7. mimie dit :

    Je n’étais pas quimperlé… a vous lire ….les propos de d’Alice me font frémir et ceux de Martine me rassurent.
    DSK s’est empressé sur inter aujourd’hui de dire que Ségolène n’avait pas les nerfs solides … il faut « des nerfs » pour être un bon président … stop arrêtez de vous donner en spectacle et de provoquer.
    Je suis résolument pour Ségolène et espère que les militants seront de mon avis …
    Car a voir ces illustres socialistes se donner en spectacle par leurs remarques déplaisantes à l’encontre de Ségolène, ça m’interroge sur leur envergure, c’est petit …..Le pouvoir c’est qq chose !!! Restez fair play Messieurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  8. scorff dit :

    A l’université d’été du PS, à La Rochelle, fin août, les jeunes du MJS ont auditionné tous les présidentiables. Avec des questions sans concession. « Lionel, pourquoi es-tu parti ? Pourquoi est-ce que tu reviens ? » « Dominique, on dit « il est pas mal », mais on se demande s’il n’est pas un peu de droite… » Tous s’y sont pliés. Tous, sauf Ségolène Royal.
    Alors un peu arrêtons l’hypocrisie, les questions posées aux autres candidats n’étaient ni plus ni moins complaisantes que celles qui auraient été posé à Ségolène ROYAL.
    Les jeunes du PS méritent un peu plus de reconnaissance, notamment au regard du formidable élan qu’ils ont insuflé pour la bataille contre le CPE.

  9. Martine dit :

    Les vieux aussi étaient présent et en nombre à leur côté lors du combat anti CPE ! Soyons tolérants, modestes et bienveillants dans notre propre parti déjà… et le monde pourra devenir meilleur.

    Martine

  10. valérie dit :

    Alors Martine…

    Si tu penses qu’il faut limiter les 35 heures
    Si tu as le sentiment qu’il faut encadrer les jeunes délinquants par des militaires
    Si tu affirmes que la carte scolaire est inutile et que sa suppression n’engendrera pas de discriminations.
    Si tu crois que les jeunes n’ont eu qu’une place parmi d’autres dans le mouvement anti cpe
    enfin, si tu as tjrs voté à gauche depuis 20 ans

    Non seulement tu sembles réactionnaire, et tes petits bulletins de vote à gauche ne t’absoudront pas de tes pêchés, mais en plus sais-tu que dans le manuel pratique du militant socialiste figure la phrase ci-contre : on ne devient pas vieux par le nombre d’années, mais seulement lorsqu’on a déserté son idéal.

    Mes amitiés à Ste Ségo l’Immaculée,
    désir d’avenir…. ne dure qu’un moment….

  11. Pierre Kanuty dit :

    Cher JJU, que feras-tu pour la carrière de Nolwenn ?

    Plus sérieusement, ayant écouté l’enregistrement, je crois qu’on peut prendre la chose par tous les bouts, on ne parle pas comme ça aux jeunes de notre parti. On doit chercher à les séduire… La politique c’est beaucoup de confrontation et le talent consiste à savoir triompher d’une confrontation. Ses amis auraient pu lui apprendre l’art de retourner une salle par exemple.

    Comment prétendre gouverner un pays quand on se dérobe à son parti ?

  12. Nicolas dit :

    Après la peopolisation de la vie politique, voici la peopolisation de la vie militante…Il y a matière à réflexion.

    Les images, vous pourrez les trouver sur le net (dailymotion) ou sur mon blog, sont importantes pour ceux qui n’étaient pas présents.

    Faites moi plaisir, ne regardez pas que la bande « question-réponses », mais aussi l’intervention en elle-même.

  13. Martine dit :

    C’est une faiblesse que de s’exprimer à la place des autres Scorff ! Etre d’une mauvaise foi évidente et fanfaronner, ça sent des méthodes un peu extrêmes (droite?).
    Pour éclairer ta lanterne va donc faire un tour dans les usines où les 35 heures payées 35 ont fait perdre énormément de pouvoir d’achat aux smicards. Je les ai rencontrés et ça m’a fait mal leur critiques à l’époque…(j’étais responsable syndicale et je défendais les 35 heures).
    Quand je vois tant de jeunes à la dérive et sans repères, je trouve tout à fait normal de mettre en place des structures qui ne seront pas nécessairement des « chateaux » et où la discipline et le goût de l’effort leur permettront de se reconstruire sinon se construire tout court. Il ne faut pas diaboliser l’armée. L’armée on la pratique tous les jours en terme de proximité à travers la gendarmerie. Si la gauche ne veut pas se commettre à mettre les mains dans le cambouis d’autres vont s’en charger et avec beaucoup plus de brutalité. Il y a des méthodes à expérimenter certaines ont déjà fait leur preuve, d’autres pas. Je pense qu’il y a plusieurs solutions à apporter en ce domaine.
    Mon expérience familiale, professionnelle ne compte pas pour rien. Côté manif et vote à gauche j’ai donné et je donnerai encore…et j’espère sans amertume, mais avec toujours le désir de m’exprimer et de faire avancer le débat populaire.
    Quant aux jeunes ne t’inquiète pas pour eux nos relations sont excellentes !

    Martine

  14. Sylvain dit :

    Cessons les comportements de fan-club. Ecoutons, critiquons tel ou tel candidat, c’est notre rôle de militants. Mais dans un débat, les investives amènent des comportements de fan-club rendant difficiles le vivre-ensemble que nous devrons avoir demain quelques soit le candidat…
    Depuis 2002, je porte l’idée d’un président arbitre des institutions, permettant l’équilibre des projets. Une chanson que j’aime dit « Ni Dieu, ni césar, ni tribun », la famille socialiste ne peut accepter de se confier à un sauveur ou une sauveuse supreme.
    Confrontons les points de vue, la façon de voir les choses…
    Lorsque l’on reparle de Quimperlé, Royal a répondu de façon maladroite, entrainant le jeu des médias. Une réponse simple aurait fait qu’il ne se serait rien passer. Quand on fait une erreur, il faut aussi savoir en assumer les conséquences, sans le reprocher à personne.
    De plus, je m’interroge parfois si les réactions de certains expliquant qu’une personne est manipulée ne relève pas ou d’une certaine forme de sexisme ou pire d’un anti-jeunisme qui ravage de plus en plus notre société…

  15. scorff dit :

    euh Martine, tu as confondu scorff et Valérie!

  16. Martine dit :

    euh Scorff je suis confuse et tu voudras bien m’excuser. J’avais la tête un peu ailleurs. Ton pseudo a marqué mon inconscient : elle est si jolie la vallée du Scorff.

    Martine

  17. scorff dit :

    Ah ben si j’ai marqué ton inconscient, j’en suis flatté chère Martine…

  18. Emmanuel dit :

    j’étais aussi à la fête de la rose de quimperlé.

    Les réactions suite aux échanges entre Ségolène Royal et la militante du MJS sont ridicules : quand on se rend dans une réunion politique, qu’on prend la parole en posant une question destinée à mettre le doigt sur un thème sensé mettre en difficulté l’élu invité, il ne faut pas s »attendre à autre chose qu’un échange un peu musclé, ca me semble logique, et d’ailleurs personne n’avait reproché à Lionel Jospin d’avoir remis à sa place un militant du MJS lors de la séance de questions à la rochelle fin aout.

    Mais c’est vrai que pour bcp socialistes, tout est forcément mauvais chez ségolène, quoi qu’elle dise et même quand elle ne dit rien …

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