Inquiétude à Girex

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Depuis la mi-octobre, l’entreprise Girex-Mazal connaît une « procédure de sauvegarde » qui vise ses 170 salariés.

Hier, j’ai organisé à leur demande une réunion à destination des parlementaires qui s’est tenue à l’hôtel de ville en présence de Bernard Poignant et de Marc Andro.

Cette procédure est acceptée par les représentants des salariés car, selon Pierre Quéau, c’est la seule solution pour « éviter la cessation de paiement dans les mois qui viennent». Reste que pendant 6 mois, la direction risque de se retrancher derrière ce cadre juridique pour ne rien dire de ses intentions.

Or la situation de l’entreprise est préoccupante. Elle appartient depuis la mi-2007, au géant indien Wockhardt, second fabricant mondial de médicaments génériques et autant pour des raisons de mauvaise gestion que de passif pénalisant,  les inquiétudes les plus vives ne cessent de croître pour la pérennité des emplois.

Naturellement, nous avons tous dit notre absolue disponibilité pour accompagner, anticiper, et alerter les ministères concernés pour que toutes les hypothèses préservant l’emploi soient étudiées.

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Une réponse à Inquiétude à Girex

  1. baillergeau dit :

    170 salariés menacés de la fermeture de leur usine de Quimper parce que deux produits pharmaceutiques (Veinamitol, ART 50) ne sont, plus ou moins bien, remboursés par la Sécu. Cette mesure entraîne une chute de 47 % du CA.
    Le propriétaire, le groupe indien WOCKHARDT, l’une des plus grandes multinationales du monde pharmaceutique, possède d’autres usines en France et en Europe.

    Lutter contre la brutalité du choc social est une nécessité des syndicats et des mouvements de gauche et ils font leur boulot.

    Reste le problème de fond pour lequel le choix semble simple
    * Soit c’est la fatalité de l’économie, on ne peut que laisser faire, certains le disent, d’autres plus nombreux encore le pensent sans jamais le dire.
    * Soit on pense que le poids des entreprises françaises et européennes dans le groupe devrait leur donner le pouvoir d’imposer une veille technologique des produits fabriqués qui éviterait les drames de ce type.
    Deux conditions seraient nécessaires : que les Régions assurent le relai avec la recherche/innovation et que le pouvoir des salariés monte en puissance dans les entreprises concernées.
    Un point positif est à souligner, le groupe est intéressé par le marché européen. Cette affirmation reste à confirmer par les spécialistes de la chose.

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