Retraites : réunion publique

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Jeudi prochain, 16 septembre à 18 h 30 aux halles St François, Jean Mallot viendra faire le point sur cette réforme des retraites.

La veille, l’Assemblée nationale se sera prononcée par un vote solennel prévu pour 15 h. Il est à craindre que le projet du gouvernement pourtant dramatiquement injuste et économiquement inefficace, soit approuvé par une majorité sourde aux protestations des Français.

Jean Mallot, député de l’Allier est l’un de nos responsables au sein de la commission des affaires sociales. Il a été avec Marisol Touraine et Alain Vidalies à la tête de notre combat. Il est donc le mieux placé à la fois pour analyser ce qui s’est passé dans l’hémicycle mais aussi pour développer les propositions des socialistes.

Tous les points essentiels de la réforme seront ainsi balayés : âge légal, polypensionnés, pénibilité, retraite des agents publics, comparaison avec les autres pays européens, emplois des seniors…

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9 réponses à Retraites : réunion publique

  1. seb dit :

    Le problème de votre « contre projet » c’est qu’il n’est pas crédible M. URVOAS. Ce qui est d’ailleurs impardonnable, vue que vous saviez que cette « réforme » était sur le tapis depuis longtemps.

    M. DE COURSON a fait – devant l’Hémicycle – une présentation ironique du projet…Et quelque part, je comprends que ceux qui auraient pu être vos alliés dans cette affaire (députés du NC, députés du Modem, députés « sans groupe ») soient passées du coté du « moins pire » via la réforme gouvernementale.

    Il reste encore un espoir. On vous sait – et cela est reconnu à l’A.N – député sérieux. Peut être pouvez vous  » accrocher » vos collègues Preel et De Courson, et Dionis du Séjour – qui ont l’air de faire la pluie et le beau temps coté NC (s’il y a « rupture » à l’Assemblée, les sénateurs « centristes » feront une petite fronde) pour leur signifier le coté complètement stupide de la « réforme » !

  2. seb dit :

    Attachez vous à ce qui « compte » pour le NC : la dépense publique, la cohérence, le « bon sens », etc.

    Ex : (je reprends les points mis en avant par M. PREEL)

    « Pour le Nouveau Centre, la réforme des retraites est indispensable. Elle est indispensable pour sauvegarder notre système de retraite basé sur la répartition et pour donner confiance à nos jeunes qui ont l’impression de cotiser aujourd’hui tout en étant persuadés de ne pas bénéficier demain de droits à une future retraite. »

    Qu’une réforme soit nécessaire, chacun en est convaincu. Les Français ont manifesté à plusieurs reprises leur intérêt/inquiétude pour la problématique (via des sondages, des grèves, des commentaires d’articles de journaux, des appels radio, des lettres à leurs élus, etc.), laquelle ressurgit d’ailleurs inévitablement à chaque élection nationale, notamment l’élection présidentielle. Les trois principaux candidats – M. SARKOZY – Mme ROYAL – M. BAYROU – ont rassemblé sur leur nom une grande partie des suffrages, en annonçant leur volonté de réformer le système (chacun avec sa méthode et ses solutions) au détriment des partisans de la table rase. Ce qui prouve l’indéniable compréhension des Français en ce domaine.

    En revanche, le caractère indispensable de la réforme – en tant que telle – implique t il de la précipitation (utilisation de l’urgence par le Gouvernement : de qui se moque t on ? Plusieurs semaines pour le « travail dominical »…Une semaine pour les « retraites » ! Quel sens des priorités !), surtout après trois ans de quinquennat ! («L’urgence »/procédure accélérée, est elle d’usage…Quand il n’y a pas « urgence » ? Va t on expliquer aux Français – qu’on prend vraiment pour des imbéciles – que soudain la démographie justifierait une réforme bâclée ? Quand « l’opposition » pouvait faire de l’obstruction, cette procédure pouvait se justifier…Mais la chose n’étant plus possible (révision de 2008) je ne vois pas l’intérêt pour le pays de limiter le débat.)

    Pourquoi imposer aux Français des rafistolages qui ne résolvent rien – mais augmentent, en revanche, profondément les inégalités (du propre aveu argumenté de votre collègue UMP, Mme BRUNEL) – au lieu de faire de vraies réformes, intelligentes et en un bloc ? Réformes qui seraient de nature à « rassurer » (vraiment) les marchés, agences de notation…Et citoyens ?

    Bâcler la réforme des retraites n’est assurément pas une bonne chose. Cela ne confère pas, en tout cas, le sérieux qui devrait présider, sur cette problématique. Je doute que les agences de notation se montrent, pour ex, aussi « aveugles » que certains parlementaires. Si celle ci est un jouet, qu’on brandit, dans le but de faire accroître, de manière mensongère, qu’on réforme…Alors qu’on ne résolve rien…La sanction, toute au contraire, se fera fortement sentir. On a vu ce que les chiffres fantaisistes de la Grèce ont fait au pays. Souhaitons nous donc le même sort ?

  3. seb dit :

    De 1959 à 1999, la part des retraites dans le PIB est passé de 4,4% à 12,1% soit une augmentation de 7,7 points de PIB en 40 ans. Entre 1970 (7,2%) et 1985 (12,3%), elle a même progressé de 5,1%. Pourquoi ce qui semble ne pas avoir posé de trop gros problèmes à l’époque suscite il aujourd’hui panique et désarroi, tant auprès des parlementaires que du Gouvernement ? Est ce seulement les pressions de l’Union Européenne (via ERT) ou des agences de notation qui suscitent un tel désarroi chez les parlementaires ?

    C’est d’une réforme systématique dont la France a, assurément, besoin.

    Pourquoi ne consacre t on pas six mois du temps législatif à faire une bonne réforme, qui règle le problème…Avec possibilité d’améliorer au fil du temps le dispositif…Plutôt que d’agir par morceaux, mal imbriqués, aux conséquences funestes…Qui ne résolvent rien, et accroissent les inégalités ?

    Ex :

    « Cette réforme est nécessaire en raison de trois facteurs principaux :
    • le papy boom : à partir de 1945, on compte 800 000 naissances contre 450 000 les années précédentes. Ces générations nombreuses arrivent aujourd’hui à l’âge de la retraite ;
    • l’augmentation de la durée de vie d’environ 1 trimestre par an, ce qui est une très bonne chose, mais qui a bien entendu pour conséquence une augmentation de la durée de versement de la prestation retraite ;
    • mais aussi des recettes constituées pour l’essentiel par les cotisations liées aux salaires et donc dépendantes de la croissance, de la masse salariale de l’emploi et du chômage.
    Les prestations retraite pèsent 13 % du PIB et le déficit du seul régime général pour 2010 se monte à 10 milliards d’euros. »

    Manifestement, nous n’avons pas les mêmes sources. Si l’on se fit au COR – dont le sérieux est établi dans les rangs du NC – l’espérance de vie à 60 ans (les retraités ne sont pas concernés par les progrès réalisés en matière de mortalité infantile) s’est accrue de 19,2 trimestres (4,8 ans) pour les hommes et de 28,8 trimestres (7,2 ans) pour les femmes, de 1950 à 2000. Soit un allongement de l’espérance de vie, par an, de 0,39 dans le premier cas et 0,58 dans le deuxième. On est très loin des déclarations fantaisistes, de M. SARKOZY, aux partenaires sociaux, en janvier 2010, où ce dernier expliquait que l’espérance de vie augmentait « d’un trimestre par an » ! Ou encore que de 1950 à 2010, nous aurions gagné pas moins de quinze années de vie ! Sans doute M. SARKOZY a t il pris ses sources auprès d’un de ses conseillers…Celui qui ignore que l’Allemagne ne s’est jamais doté d’un bouclier fiscal par ex ! Ou que la DDHC de 1789 a une contrainte juridique, et n’est donc pas qu’une philosophie politique ! Serait ce M. GUEANT ? Ou M. GAINO ?

    Le COR précise par ailleurs que l’espérance de vie à 60 ans, augmente de 1 an et demi tous les dix ans ! Sur soixante ans (1950-2010), celle ci n’a donc progressé que de 9 ans. Et non 15 ans comme nous l’affirme pourtant l’exécutif ! Ce qui fait tout de même une sacrée différence !

    Le propos sur la génération du « baby boom » – encouragée par l’État pour reconstruire le pays – est lui incomplet. Cette génération née entre 1946 et 1976 est arrivée (c’est fait) à la retraité à partir de 2006…Et va continuer sur cette voie jusqu’en 2036-38. Mais à partir de cette date, le nombre de nouveaux retraités baissera fortement chaque année. Autrement dit, le souci causé par la génération « baby boom » est transitoire. (30 ans) C’est d’ailleurs, en anticipation de cette période transitoire, que le Gouvernement de M. JOSPIN avait créer le FFR.

    L’argument de la proportion du coût des retraites sur le PIB pourrait être impressionnant…Si l’on ne savait que le premier budget de l’État – qui prend une bonne part du PIB – s’avère être les intérêts de la dette. Et là – comme par hasard ? – on ne fait rien ! Bien au contraire, puisque le Gouvernement se propose d’assurer à crédit les retraites ! Autrement dit de passer par la dette pour financer une bonne partie de celle ci ! Comment le NC, qui milite pour l’usage de la dette pour l’investissement exclusivement…Peut il être cohérent en soutenant une réforme qui se propose de faire reposer sur l’endettement…Les retraites ? Où est la garantie de sécurité juridique promise par le NC, via M. PREEL ? Notamment en ce qui concerne la « jeune génération » ? Qui devra ainsi assumer le coût des retraites pour ceux qui y arrivent…Sans que ses propres espérances d’en acquérir une…Soit elles satisfaites ?

    Au regard des chiffres erronés, du silence sur la période transitoire, et de l’objet du FFR…La sincérité des débats, principe constitutionnel, me semble compromise, puisque le Premier Ministre – par omission ou sur le ton déclaratif – énonce des contrevérités…Pour ne pas dire des mensonges, à l’exemple du Président, dont les conseillers sont soient particulièrement malhonnêtes pour ainsi vouloir tromper la représentation nationale…Soit incompétents/fainéants pour ne pas même faire l’effort d’être en phase avec le COR ! Sans parler du fait qu’on prend – systématiquement – les citoyens pour des idiots, en racontant des bobards devant l’Assemblée Nationale…Qui par malheur…Ne semble pas considérer comme particulièrement insultant qu’on tente de l’alarmer ou/et de la tromper !

    Comment le Nouveau Centre – qui appelle, à ce que j’ai compris, à l’émergence d’une réforme utile au pays – peut il se satisfaire d’un débat tronqué, doublé d’une imposture volontaire/ou non…Sur le sujet des retraites ? Les chiffres brandis comme des évidences…Se révélant de grossiers canulars, aisément vérifiables du reste, tant auprès du COR (et le rapporteur qui ne réagit même pas !) que de l’Union Européenne…Via les GOPE/MOC.

    Les députés du Nouveau Centre ont ils si peu d’estime pour eux mêmes, ceux qu’ils sont censés représenter, et l’institution elle même…Pour accepter de débattre en s’appuyant sur des données erronées du départ ? Comment peut on régler un problème…Sans connaître les paramètres ?

    Ajoutons à cela que les deux premiers facteurs mis en avant…Manquent sérieusement de crédibilité. (Or, ils servent de bases aux réformes des retraites !) Qu’on en juge :

    Concernant l’indice conjoncturel de fécondité…L’INSEE pariait sur 1,8. Finalement, ce devrait être 1,9 ! On s’aperçoit, par ailleurs, que les femmes n’ont pas renoncé à faire des enfants…Elles les font simplement plus tard. Comme s’en félicite régulièrement l’Assemblée Nationale – et le Premier Ministre, qui chose rare, a montré l’exemple avec sa nombreuse famille – notre pays est, à l’exception de l’Irlande, l’un des seuls pays où le taux de natalité dépasse celui de mortalité…!

    Le même organisme – déjà connu pour la fiabilité de ses prévisions de croissance ou d’inflation – est aussi revenu sur les projections de son précédent scénario central, en matière d’espérance de vie…En abaissant celle ci. Tant chez les hommes que les femmes du reste ! Une erreur de deux ans tout de même ! Si l’on reprend les chiffres du COR…La chose devient encore plus risible !

    Autre erreur commise : le solde migratoire. Initialement prévu à 50 000 personnes…Le voilà qui flirte maintenant avec les 100 000 personnes par an ! Même incompétence pour évaluer la population française…! L’INSEE anticipait ainsi une population de 65 millions de personnes en 2050. Nous sommes, en 2010…A 64,7 millions ! La population active, appelée à diminuer de 2 millions de personnes en 2050…Devrait désormais se stabiliser !

    Que dire, enfin, du nombre de retraités, eux mêmes ? Ils font l’objet, comme les autres statistiques, d’un amateurisme peu digne d’un organisme, appelé à servir la Nation ! Qu’on en juge !

    Moins 650 000 retraités en 2050 ! Bref, le rapport CHARPIN, qui a guidé la réforme de 2003…Était truffé d’erreurs, et continue d’inspirer la nouvelle réforme en dépit de cela ! Quant au ratio de dépendance démographique…Il a lui aussi été discrédité ! Puisqu’après l’avoir mis à 80% l’organisme l’a mis à 70% ce qui est certes haut…Mais plus bas de 10% cependant !

    Question : comment le Nouveau Centre peut il accepter de débattre d’une problématique dont il ignore manifestement les paramètres au regard des erreurs commises tant par le Gouvernement, M. SARKOZY…L’INSEE ? Je vous laisse un peu imaginer si, moi, dans mon activité professionnelle, je me basais pour faire fonctionner ma société, sur des chiffres erronés ! Et bien ma société coulerait. Imaginez aussi si les techniciens de la NASA trouvaient de peu d’importance d’envoyer dans l’espace des Hommes sans certitudes dans leurs calculs… !

    Avant de voter une quelconque réforme…Ne conviendrait il pas d’avoir des données fiables ? Et donc de retirer, ne serait ce que temporairement, à l’organisme INSEE la charge de faire des projections tirées par les cheveux ?

  4. seb dit :

    « Pour le Nouveau Centre, la réforme pour être réussie et acceptée, doit répondre à 5 critères :

    • affirmer notre attachement à la retraite par répartition, modèle de solidarité puisque ce sont les actifs qui paient pour les retraités, la solidarité nationale assurant par ailleurs le non contributif correspondant aux accidents de la vie par l’intermédiaire du FSV financé par la CSG aujourd’hui déficitaire de 4 milliards. Je voudrais d’ailleurs insister sur un point qui me paraît curieux. Tout le monde défend le principe de la répartition, mais réclame d’autres financements par des impôts et taxes. Il y a là une certaine contradiction et une évolution vers l’étatisation s’éloignant du principe de la répartition. Pourquoi pas ? Mais il convient d’en avoir conscience »

    Petit bémol : ce sont les actifs occupés (travailleurs) légaux (en quoi ceux qui trafiquent participent ils à cette solidarité ?) qui financent la retraite de leurs prédécesseurs. Non les « actifs »…Puisque les chômeurs ne payent pas de cotisations retraite. Je trouve d’ailleurs curieux qu’on continue de s’attacher au nombre d’actifs…Alors que ratio devrait concerner le nombre d’actifs occupés/retraités. Là encore, c’est une question de sérieux dans l’analyse. Bâtir une réforme en partant de statistiques bidons et en s’appuyant sur un ratio sans valeurs, puisqu’il n’établit pas le rapport entre les financés et les investisseurs…Est, désolé de le dire, de la pure inconscience. Croit on convaincre une seule agence de notation/organisme financier/Union Européenne/FMI en procédant à semblables tours de passe passe ?

    Tout a fait d’accord, sinon pour le reste : ni l’impôt ni les taxes – dont la plupart sont du reste inconstitutionnels au regard de la DDHC de 1789 (est il très solidaire de faire payer aux citoyens une taxe qui n’intègre pas la notion des revenus de chacun ?), dont la CSG (soit disant temporaire comme d’autres !) – ne doivent servir au financement des retraites. En revanche, affecter les économies obtenues par une lutte (réelle) contre des gaspillages importants, et augmenter les cotisations retraite n’a rien d’illégitime. Pourquoi avoir balayer l’une et l’autre de ces solutions d’un coup de balai. Le COR propose trois options. Si la baisse des pensions est tabou…Il reste encore deux options. L’augmentation de la durée légale du travail n’a rien d’obligatoire…!

    « • le 2ème critère auquel le Nouveau Centre est attaché est de proposer une réforme permettant l’équilibre financier à terme. Nous ne souhaitons pas nous arrêter au milieu du gué »

    Pourquoi, dès lors, soutenir une « réforme » qui – selon les propres chiffres de M. DE COURSON et du Gouvernement – ne garantie pas l’équilibre financier à terme ? Une condition pourtant nécessaire pour que nous puissions restaurer notre crédit, ou l’assurer en cas d’éventuelle deuxième tour de la crise. Les investisseurs lisent « Finances », « les Échos », « Placements », « le Journal de la Bourse » et autres revues du même genre, comme par ex « Challenges ». Or, lesdites revues ont bien mis en évidence le caractère profondément amateur de la « réforme » et comme moi, ils ne se fient pas aveuglément à des déclarations gouvernementales, qui ont perdu de leur crédit au fil des échecs à tenir les objectifs fixés…Et savent parfaitement à quoi s’en tenir sur la « réforme gouvernementale ».

    En dépit de la menace qui pèse sur la France, le Nouveau Centre semble donc préférer, encore une fois, la solidarité à l’égard d’un Gouvernement…Qui pourtant n’a point besoin de courtisans, mais bien d’amis. Les vrais amis – ceux qu’on compte sur les doigts d’une main dit on – n’hésitent jamais à s’opposer aux choix stupides et aventureux de ceux dont ils prétendent être les soutiens. Je sais que le NC a passé un pacte avec l’actuel Gouvernement. Mais la loyauté se confond t elle avec la soumission ? Ne vaut il pas mieux, parfois, privilégier l’intérêt du pays…Sur ceux, de court terme, du parti ?

    « • le 3ème critère fondamental est de proposer une réforme juste et équitable. Aujourd’hui, nous comptons 38 régimes obligatoires de base et complémentaires inégalitaires en terme de durée de cotisation, de taux de cotisation, de niveau de prestation. La réforme, pour être acceptée de nos concitoyens, doit aller vers une simplification, un régime unique faisant appel au même effort pour tous. Le Nouveau Centre, j’y reviendrai, demande une réforme dite systémique, un régime universel à points ou à comptes notionnels avec mise en extinction des régimes spéciaux. Ne pas saisir cette occasion pour engager cette réforme est une grave erreur. J’entends bien qu’il faut du temps pour la mettre en œuvre. Les Suédois ont mis 12 ans pour la réaliser. Donc, il y a urgence pour l’engager ! J’entends bien qu’un changement systémique ne résout pas les problèmes financiers d’un coup de baguette magique, mais il y contribue puisque par définition un système par point définissant la valeur d’achat et de liquidation du point assure l’équilibre ; »

    Si ne pas engager une telle réforme/poser les jalons (via une étude d’impact par ex) de celle ci, est une grave erreur…Pourquoi avoir voté des dispositions qui ne vont pas dans ce sens…Et s’apprêter à donner la voix du NC à une réforme qui a beau manifester son attachement à la répartition, ne pérennise guère le système…Alors qu’à entendre le NC, une autre solution est possible ? Le « contre projet » du NC…Ne devrait il pas faire l’objet d’un débat parlementaire/public avant de valider une « réforme » stupide…Car n’ayant pas l’objectif d’une loi : à savoir défendre (contre) les actes nuisibles à la Société.

    Ceci dans le cadre du mandat représentatif des élus…Qui aux dernières nouvelles, qu’ils aient soutenu M. SARKOZY en 2002, ou l’ait rejoint en 2007, après un détour par le MODEM…N’ont jamais pris l’engagement devant le Peuple de revenir sur l’âge de la retraite à 60 ans…Le contraire (la défense d’un tel droit) étant lui attesté par des déclarations, un projet politique, et des interviews du Président de la République…Dont la politique est, en partie, mise en œuvre par M. MORIN. Le mandat représentatif donne légitimité aux élus d’agir dans le cadre de ce mandat. Or celui ci, il y a manifestement trahison, par la représentation nationale, de la représentativité qu’elle fait sienne.

    « • le 4ème critère est de donner à chacun la liberté de choix de départ à la retraite, ce que permet justement un système par points »

    Pourquoi alors, avoir voté pour l’allongement de l’âge de la retraite ? Si les citoyens doivent avoir une telle liberté…Comment concevoir que l’État puisse en fixer les bornes ? Où est la cohérence ? Le propos est libéral…L’action est étatique. Si le NC croit aux vertus du système suédois, pourquoi vote t il alors une réforme qui va dans un sens contraire ? Si la loi fixe les bornes de la liberté individuelle ou/et collective…Comment se fait il que le NC ne réclame pas que ce soit les syndicats et le patronat (et pas seulement le MEDEF) qui s’appliquent à définir pour les travailleurs leur liberté collective…Et le travailleur son choix de carrière ? Là encore, force est de constater que le NC se rallie à un projet de loi en opposition avec ce qu’il conçoit comme une bonne réforme… !

    « • le 5ème critère enfin, très important, est de régler, d’améliorer l’employabilité des seniors, la pénibilité, les petites retraites et la situation des veuves et celle des polypensionnés. »

    La réforme gouvernementale va, effectivement, dans ce sens…Mais est ce vraiment en actes, et pas seulement en mots ? On nous fait toute une tartine de la reconnaissance du caractère pénible de certaines professions. Je crains malheureusement que l’on s’oriente vers une réforme à minima. En effet, l’idée d’avantages aux « métiers pénibles » est impraticable, et son application livrerait bien des surprises.

    Les femmes vivant en moyenne 8 ans de plus que les hommes bénéficient d’un avantage de 30 % (sans compter les réversions). Les cadres vivent 10 ans de plus que les ouvriers. Comment distingue t on les métiers pénibles ? Par le sexe (les hommes se fatiguent davantage), par la catégorie socio-professionnelle (bonjour les corporatismes) ? Si des emplois sont plus pénibles que d’autres il revient à l’employeur à en supporter le coût, en lui imposant des cotisations plus élevées qui reviendraient directement au salarié concerné sous forme de points.

    On peut même aller plus loin : retraite et assurance chômage ont la même fonction : garantir un revenu de remplacement fonction des cotisations versées. Pourquoi ne pas fusionner les 2 : on supprimerait alors les débats sur les pré-retraites. Chacun constituerait au cours de sa vie une épargne « sociale » qu’il pourrait mobiliser en fonction de ses besoins. Si on veut prendre une année sabbatique, on pourra se rattraper en travaillant un an de plus ! On règlerait de la même manière la question de la précarité : les entreprises qui ont besoin de souplesse doivent en supporter le coût en cotisant plus, et le supplément de cotisation ne doit pas sombrer dans un océan de pertes mais revenir directement au salarié concerné sous forme de majoration de points.

    En matière de santé on fait souvent référence aux mutuelles : un autre exemple de gabegie parfaitement intéressée. Les frais de gestion des mutuelles de santé sont supérieur à 20% (cf les comptes sociaux de la nation). Pas étonnant qu’il soit impossible de réformer le système : il y en a qui ont un intérêt personnel à maintenir la segmentation absurde (quand plus de 90% des français disposent d’une assurance complémentaire).

    Pour ce qui est des séniors…Il serait peut être bon de moduler les critères de lutte contre la discrimination. Pourquoi ? Parce que si, par ex, dans le cadre des mes affaires professionnelles, je souhaite faire appel à des commerciaux retraités…Je dois néanmoins passer une petite annonce sans préciser mon souhait : des séniors. Autant je peux comprendre l’utilité des lois contre les discriminations…Autant il convient de ne pas en faire des dogmes. Si je souhaite engager des séniors, c’est parce que ma clientèle est rassurée par eux, parce que je n’aurais pas besoin réellement de les former, parce que j’ai un besoin ponctuel de commerciaux, du fait de la saisonnalité de mes activités. Il n’y a donc là, rien de discriminant. J’utiliserais des « jeunes » commerciaux pour d’autres activités. Seulement, aujourd’hui, il devient difficile de justifier un besoin !

  5. humour japonais dit :

    les pré-retraites n’existent plus
    la dispense de recherche d’emploi non plus
    l’article de loi concernant les sénoirs, faisaient 3 lignes
    comment expliquez vous dans ces conditions, que les personnes nées à partir de 1951*, se prennent de plein fouet, cette réforme des retraites?
    que fait on des chômeurs, particulièrement nombreux dans cette tranche d’âge?
    ils sont virés de leur entreprise, et se voient contraints de travailler jusqu’à 65 ans, et maintenant 67 ans pour obtenir une retraite à taux plein.
    *la réforme s’appliquera en juillet 2011

  6. momo dit :

    la RETRAITE!!!!!!!!!!ah la belle affaire qui fait tant de bruit et qui comme d habitude divise notre beau pays…..1) la retraite a 60 ans on ne doit pas en demordre, c est sacre et inscrit dans le marbre avec une duree de 40 ans de cotisations minimum…..ok . LE PLUS IMPORTANT C EST SON MODE DE CALCUL ET AU BOUT DU BOUT ……COMBIEN ON VA TOUCHER??????????????? alors la moyenne des 25 meilleures annees ou la moyenne des 6 derniers mois!!!!!!!!!!!!! je ne parle pas des pourcentages de cotisations, voir des caisses de retraites complementaires qui sponsorisent des equipes cyclistes…… populisme , amalgame…clivage….langue de bois….nos elites politiques qui s engueulent comme des etudiants dans une AG de mao-spontex tendance guevariste en 68 sont pourtant TOUS d ACCORD sur certains points ex: pour les deputes 1 mandat…1500 euros de retraite assure a vie. POUR D AUTRES C EST LE CUMUL CUMUL CUMUL des mandats. ET des retraites…d autres encore les decorations et autres avantages……cartes gold avec parachute integre…think tank elitiste avec fumoir integre pour cohiba….. et carte de visites a rallonge integre a son i-pad ….bref la liste est trop longue… pour mettre les FRANCAIS tous d accord et faire avancer le pays on va donc instituer LA REPUBLIQUE DES GOINFRES et un parti UNIQUE europeen le »FMP » ou for my pocket nb: je conseille a nos legislateurs (nombre de deputes ages de 40 ans : 25 sur 577) compte tenu de leur age d eviter la confiture de FRAISES beaucoup trop sucre………douce FRANCE mais que fait donc ta JEUNESSE !!!!!!!!!!! mo2 socialiste tendance libertaire.MERDE….il est 10h15 a ma rolex a quartz….il faut que j aille acheter un sac VUITTON pour jeannine…il parait qu il risque de tomber en rupture de stock!!!!!!!hasta la victoria siempre

  7. Eddy dit :

    Salut, Momo, colère SAINE comme dirait quelqu’un qu’on connait bien, hein? ;-)
    Il y a déjà 20 ans que j’étais certain que çà arriverait ….
    On me prenait pour un fou !!! (Profs, éducs etc….) Eh ben …. Désolé pour eux, ces élites …. Mais ils se sont littéralement planté, comme le disait, il y a peu, notre cher Jean Louis Bianco, il va y avoir du sang et des larmes … Ça risque de faire très mal à certains …

    Bonne journée à toi et à tous !!!! :-)

  8. Eddy dit :

    Retraite à 40 ans pour tous !!! De toutes façons, il n’y a plus de boulot, les gros patrons, amis de Sarkozy e sont barré comme des sauvages, hormis cette enflure de Bollorré la honte de la Bretagne (a dégager à coup de pied au cul de Not région) !!! Il faudrait alors taxer les machines qui ont piqué l’emploi de millions de gens en 25 ans ….

  9. seb dit :

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/15/dernier-round-a-l-assemblee-avant-le-vote-de-la-reforme-des-retraites_1411236_3224.html#ens_id=1305816

    Excellente réaction du PS ! Non mais, pour qui se prend M. ACCOYER ? Louis XVI peut être ? Ou l’idiot utile qui était venu dire à Mirabeau de faire partir les députés du Tiers ?

    « Président de l’A.N : Il a principalement un rôle de médiateur, présidant les séances, s’assurant du respect du règlement de l’Assemblée, du temps de parole de chacun et du maintien du calme dans l’hémicycle. Il ouvre, lève et suspend ainsi les séances, décide seul l’ordre des orateurs ou de leur donner la parole. »

    « le contenu du règlement intérieur ne peut restreindre les droits des personnes ou les libertés individuelles et collectives au-delà de ce qui est justifié par la nature du travail à accomplir et proportionné au but recherché. »

    « De même, le règlement intérieur ne peut léser un salarié en raison de son sexe, de ses mœurs ou orientations sexuelles, de son âge ou de sa situation de famille, de ses origines, opinions, apparence physique… »

    Et si le PS saisissait la HALDE pour discrimination en fonction des opinions (divergentes) ?

    Après tout…N’êtes vous pas les « salariés » des Français ? Pour un CDD de 5 ans ? Renouvelable éventuellement ?

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