Conseil National

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C’était, comme d’habitude, dans ce que la presse appelle « un grand hôtel parisien« . En l’espèce l’hôtel Mariott pas loin de la place Denfert Rochereau.

Je me suis toujours demandé pourquoi, le PS choisissait ce genre d’endroit ? Par facilité, par tradition ? Je me souviens d’un temps où les conseils nationaux se tenaient à l’Assemblée nationale. Cela me semblait plus logique.

Cela a duré, paraît-il, 4 heures mais j’en suis parti au bout de 3. Tout me semblait avoir été dit. C’est à dire au final pas grand chose. Un discours, un peu long de Martine Aubry écouté dans un silence inhabituel. Un ton grave à la mesure du défi. Un contenu qui aurait mérité un peu plus de précision.

La première secrétaire nous disait avoir consulté. Mais nous n’avons pas eu la liste. Elle affirma réfléchir à une « autre gouvernance« , être prête à tous les changements. Je suis convaincu qu’elle était sincère, qu’elle savait la responsabilité qui pesait sur ces efforts.

Derrière elle, ce fut une longue liste de 28 intervenants. Le président du conseil national, Michel Destot demanda que chacun ne parle que 5 mn. Personne ne s’y tint. Vincent Peillon, Benoît Hamon, Harlem Désir, Guillaume Bachelay, Henri Emmanuelli, Manuel Valls pour ne citer que les premiers furent bien plus diserts. Tous dirent la même chose, vous en lirez le détail dans la presse. C’est aussi ça qui est formidable au PS, le conseil national était à huis clos et tout sera dans nos journaux de demain !

Le PS est donc à la croisée des chemins. Je n’ai pas rencontré un membre du CN qui conteste cela. Cela suffira-t-il ? Je l’espère. Mais rien ne se fera de vraiment sérieux sans les adhérents. Il n’y a qu’eux qui pourront imposer les changements attendus.

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21 réponses à Conseil National

  1. nico dit :

    les adhérents peuvent imposer des changements?J’en doute,si on les avait un peu plus écouté depuis logtemps,on n’en serait pas là!et que la place soit laissée aux jeunes,biensûr que tout le monde a besoin des conseils des anciens,mais bon sang qu’ils ne s’accrochent plus.On a perdu des adhérents en 2007 ,mais là il y en a beaucoup qui iront chez les verts;accroches toi JJ,tu fais partie des jeunes

  2. sangaku dit :

    les adhérents peuvent imposer des changements?
    Mais y’en a t’il encore bcq comme moi sans lien avec les élus ?

    L’occasion a été manqué lors du Congrès, VOUS (JJU et les élus) avez préférés la préservasion de votre réseau au lieu de l’audace.

    C’est pathétique et malheureux.

  3. Moreau Fabien dit :

    Que voilà des paroles bien sages, car si au parti socialiste la démocratie n’est même plus une réalité ou la vie démocratique se résume à quelques consultations trianuelles, on se dit que les valeurs de la gauche sont bien mal représentées dans ce parti et que ses leaders n’ont pas compris grand chose à la politique.
    Il est bien évident que le retour d’une vie démocratique intense dans notre parti est la condition première pour une amélioration de notre situation.

  4. andré jugan dit :

    Voila un texte que j’ai écrit lundi matin et que je viens d’expédier au secrétariat fédéral avec l’appui de nombreux secrétaires de sections et de militants.
    Ne faudrait-il pas plusieurs réactions de ce genre pour faire bouger les choses?
    Lendemain de déception !

    Même s’il faut relativiser la portée locale voire régionale de cette consultation électorale, même si l’on peut se rassurer avec les résultats du Finistère, même si le total des voix de gauche est supérieur à celles de la « Coalition UMP » qui aurait épuisé ses réserves dans un scrutin à deux tours, je considère que le Galimatias Socialiste est devenu un des pires facteurs de la politique Européenne à travers ses courants forts ou faibles qui varient,voire s’inversent au grés des marées et de leurs coefficients !
    Toutefois, comme le Gulf Stream facteur important du climat en Europe et qui donne actuellement quelques inquiétudes aux chercheurs, un arrêt rapide pourrait avoir des conséquences bien plus graves encore que celle de l’éclatement de notre parti socialiste français, but manifestement recherché par la droite française.
    Attention, l’extrême droite est toujours là !
    Aussi il est plus que temps de sauver notre P.S en lui donnant une unité, une lisibilité, une feuille de route claire et nette même s’il faut modifier les statuts en profondeur pour faire de la politique autrement.
    La rénovation du Parti socialiste Grec engagée dés 2003 vient de porter ses fruits et la gauche a remporté les élections européennes dans ce pays.
    Pourquoi ne serions nous pas capables de suivre ce chemin ?
    Les forces de gauche rassemblées sont majoritaires en France !
    Ne nous laissons pas aller à la morosité et au défaitisme.
    Nous devons redorer le blason de notre Parti socialiste pour donner à la France et à l’Europe une véritable perspective sociale et démocratique.
    Le Parti Socialiste doit être le levier de cette révolution en changeant ses méthodes archaïques au niveau national et en appliquant le pragmatisme que nos élus locaux et territoriaux savent mettre en œuvre.
    Pour cela il faut commencer par remettre de l’ordre dans la maison et arrêter de voir se déchirer quelques-uns de nos leaders dont la hargne ferait beaucoup mieux de s’exercer face aux adversaires politiques et non à l’intérieur de nos rangs.
    Assez de querelles d’Ego et de digestions difficiles !
    Les militants de la base en ont marre et le disent haut et fort !
    Que celles et ceux qui n’y trouvent pas leur place s’en aillent ! Il vaut mieux être moins nombreux que mal accompagnés !
    Assez d’attaques personnelles et de divisions incompréhensibles pour les militants !
    Nous voulons un parti socialiste, fort, fiable, fier de ses valeurs !
    Je veux terminer avec une citation qui devrait faire réfléchir les aigris et les rancuniers :
    « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose a contre lui
    Ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire,
    Et surtout la grande armée des gens beaucoup plus sévères qui ne font rien »
    J’aimerais que chacun y trouve une raison de s’unir derrière la première secrétaire et que beaucoup de nos élus et de nos responsables n’oublient pas qu’ils doivent leur situation aux électeurs mais aussi et surtout au Parti Socialiste.

    André JUGAN
    Délégué de la troisième circonscription

  5. Barnabé dit :

    Personnellement, je considère une partie au moins du vote Vert /cohn-Bendit comme un double vote de protestation. Bien sûr comme un « non » à l’UMP; (1ère protestation). Mais aussi « non » au PS tel qu’il se montre. Moi le premier, socialiste de coeur, au 1er tour des présidentielles, j’ai voté Bayrou (= contre Sarko, contre Ségo, pas POUR Bayrou).
    Pour les Européennes, j’ai fait la même chose… mon vote protestataire, je l’ai donné aux Verts.

  6. Marc Louboutin dit :

    Rénover en six mois ?
    Mais c’est déjà ce qui à été promis aux électeurs de gauche après les présidentielles !
    Pour le résultat que l’on sait.
    Chaque déclaration des dirigeants du PS, aujourd’hui, est une désillusion de plus pour leurs sympathisants…
    La langue du PS n’est pas morte, contrairement à ce qu’à dit Monsieur Valls ( qui s’estime trop vieux pour être un simple Lieutenant…Quelle maladresse…ou quel aveu d’ambition personnelle ?)
    Le PS ne s’adresse plus, simplement, à ses électeurs potentiels.
    A écouter les discours depuis les résultats des dernières élections, la part de la préoccupations des dirigeants du PS ne semble pas être les adhérents. Et puis, si seuls les adhérents votaient pour le PS, les résultats ne seraient ils pas encore plus tristes ?
    Ce ne sont pas les spectateurs qui supportent une équipe de football qui trouvent les solutions sur le terrain. Ce sont bien les joueurs. Et si chacun garde la balle pour jouer perso, le résultat ne se fait pas attendre.
    Encore, donc, six mois de perdus.

  7. RR dit :

    Il n’y a pas que des jacobins au PS ou tournant autour du PS. Des militants-dirigeants de Diwan (anciens ou nouveau) sont au PS. Andrew Lincoln longtemps président de Diwan Breizh était sur la liste PS aux européennes.
    Mais c’est vrai qu’il y a des jacobins au PS et ailleurs (Melanchon en est un bel exemple). Et je connais chez les verts bretons des « jacobins » irrités d’entendre des bretonnants parler bretons (ils parlent d’enfermements?????).

    Ceci dit, s’il y avait un référendum sur la Bretagne à 5 départements, je voterai oui. Mais de là, à militer, bof. Pour la langue et la culture bretonne oui.

  8. noël dit :

    les analyses et le ressenti de JJU sont d’une pertinence fulgurante!!! Je ne dis pas ça pour me moquer, mais parce que je le crois sincèrement.

    Sans les adhérents? je suis un simple adhérent; et je n’arrête pas de participer du mieux que je peux, avec une volonté inébranlable, mais je me demande si les adhérents peuvent encore quelque chose?

    Il y a tellement de dérives, tellement de déni de démocratie, tellement d’activistes à la recherche de postes « protégés »; il y a certes tellement de chômage!!! et combien d’enfants d’élus au chômage? c’est ça que les gens voient, c’est ça que les gens savent.

    Et si un jour, je disais tout ce que je sais?

  9. Annie dit :

    Que penser du propos de Manuel Valls tenu à la sortie du Conseil National du PS : « Le socialisme ne veut plus rien dire » ?
    Alors qu’il est, au contraire, plein d’avenir dans le contexte actuel de crise du capitalisme.

  10. noël dit :

    Ah, qu’ils sont beaux, ces intellos qui changent d’idées comme de chemise! Et ce manuel Valls qui met de l’huile sur le feu! Si, le socialisme veut encore dire quelque chose s’il se pense dans sa relation avec son origine et s’il trace des perspectives cohérentes de justice sociale à tous les niveaux

    bon courage

  11. andré jugan dit :

    Ce sont les mêmes noms qui arrivent à notre esprit et je remercie Noël d’en avoir donné un.
    Je regrette par contre qu’il ne dise pas tout!
    C’est en se taisant et en n’osant pas dire qu’on se rend complice de ces arrivistes avides de pouvoir.
    Bonne soirée à toutes et à tous.

  12. Jean Rambert dit :

    Beaucoup de militants qui prennent la parole ou la plume veulent le rassemblement de toute la gauche de son extrème gauche à son extrème centre. Ca serait plus simple, mais ça serait un mensonge et pour les mensonges, on a déjà beaucoup donné.
    L’extrême gauche croit toujours au communisme, même si elle s’en défend.
    L’extrême centre gauche ne croit plus en rien et finit par penser que Sarko n’est plus à droite
    Leur union fera un mauvais mariage.
    Il ne reste plus qu’une voie qui répartit mieux les richesses produites et qui donne sa chance au plus grand nombre.
    C’est ordinaire et banal, mais il n’y a rien de plus difficile, c’est la sociale démocratie, à défaut de mieux ou de moins mal.
    Nous gagnerons en 2017, on pourrait peut être faire plus vite.

  13. Michel C dit :

    Je ne suis pas adhérant, mais quand je lis tout ça, je me dis que Martine AUBRY n’aura pas trop de 6 mois pour préparer quelque chose de cohérant. Et ça me ramène au commentaitre d’un vieux militant du PS qui me disait au lendemain du congrès de Reims:
    « Ils sont en train de foutre en l’air tout ce que nous les anciens,on a construit » Et il a ajouté:
    « Le PS est mort »
    A-t-il tort ou raison?

  14. quidam dit :

    Les mots « socialisme » et « socialiste » n’ont plus une image précise et ne sont plus une référence stable. Voyons les commentaires:
    les plus anciens (socialistes) appellent à l’unité sur le thème « groupons nous dès demain », les bretonnants bretonnent, les écolos verdoient, les adhérents adhèrent style post-it, les politiques politicardent, (faisons un commission…..), les régionaux science-fictionnent (avec quelle alliance pourrait-on gagner les élections régionales?),les bougons bougonnent,les placides dubitativent, les militants ou sympathisants errent deçà, delà.

    En 2005 un certain nombre d’éléphants, ont cru pouvoir s’affranchir de la décision des militants en optant pour une campagne pour le « non »; sans être désavoué par la direction du parti. Ce qui légitime le joyeux foutoir actuel, ou chacun y va de son commentaire,de son idéepersonnelle.
    Notons cependant que les mêmes, qui ont demandé à Martine Aubry d’y aller se tiennent dans un silence prudent; et si on avait besoin d’un recours, d’un homme providentiel?

    Reste que le P.S. est un parti politique qui, s’il veut être crédible doit se projeter dans l’avenir. Comment le P.S. voit-il la société française en 2020 (c’est demain) sur le plan énergie,sécurité,social,retraite,armée,emploi,éducation,immigration,transport travail, écologie….?
    Je ne demande pas des solutions clés en main, mais une approche concrète des pbs concluant sur une volonté exprimée dans un plan.
    Par exemple sur l’énergie: quelle serait la part de chaque mode de production d’énergie en 2020 et/ou 2030?Réponse politique circonstancièe, puis on projette des scénarios: on couvre la france de cellules photovoltaîques, ou on rénove le parc nucléaire (ou les deux!!! ou autres).
    On a besoins d’idées claires, clairement exprimées et clairement appréciées.d’une direction franche pour être franchement soutenue.
    Ce que je demande est à mon sens, une demande réelle, pour essayer de comprendre où va le parti, mais est-ce une demande « socialiste »?

  15. Arnaud dit :

    Les médias se trompent. Il est faux de dire que cette consultation est un triomphe pour l’UMP, car elle atteste au contraire que le pouvoir est largement minoritaire dans le pays. Il est désavoué par les abstentionnistes, considérablement dépassé par le total des gauches et du Modem, renié par les droites souverainistes et populistes. L’UMP ne peut se maintenir que grâce au scrutin majoritaire, à sa communication et, solidairement, à ses ambiguïtés.

    Les verts menés par un ancien rouge ont réalisé un bon score. Cohn-Bendit a surfé sur une nouvelle peur : celle du changement climatique. La Droite nous a resservi son insécurité, le Modem s’est trompé d’élection et les Gauches ont regardé. Alors que dire sur le score du PS ? Rien d’alarmant. On sait où étaient dimanche nos électeurs habituels : dans l’isoloir avec un bulletin vert parce qu’une part préfère le rêve à la dure confrontation au réel, et surtout, le plus grand nombre, chez eux. Car rappelons d’abord que loin de révéler une incompréhension de l’Europe, l’importance de l’abstention exprime un profond réalisme : la déception que cette Europe inspire.

    Qu’importe le fond, profitons-en pour refaire la déco de Solférino. Le PS doit régler ses comptes, revoir sa structure et son fonctionnement. Les oppositions en morceaux ne sauraient devenir une force de gouvernement en France qu’en étant capables de trouver entre elles, par le rôle catalyseur que devrait remplir un leader d’union nationale un terrain commun pour des actions stratégiques françaises et européennes : ce terrain commun pourrait de remettre en cause le fonctionnement de l’UE tel qu’il existe et son corollaire qu’est le libre échange mondial et promouvoir l’intégration d’une part raisonnable de protectionnisme pour sécuriser l’emploi européen dans un cadre de co-développement durable négocié avec les autres puissances du monde.

  16. yh dit :

    la lecture du compte-rendu du cn du ps me laisserait presque sans voix:

    incroyable chimère que de prétendre relancer le parti avec ce conseil des  » sages » ….et 6 mois d’attente….

    certains n’ont décidemment rien compris……

    il ne reste plus qu’à attendre le prochain désastre électoral ( certes le ps aux régionales fera mieux que 16% ; peut-être cela permettra t’il à cambadélis et consorts de parier sur son étiage « historique »)

    que c’est triste…

  17. noël dit :

    Une chose est parfaitement claire: 60% d’absention. Et parmi eux beaucoup de nos électeurs; c’est ainsi.
    Des perspectives? mais on n’arrête pas d’écrire dans le PS… à la tonne!!!
    Coup de barre à gauche? attention, à cette phraséologie!!!
    Rénovation??? va falloir qu’on m’explique!!!
    Nos électeurs déserteurs attendent quoi exactement?
    Voyons; les 35h, c’était bon ou mauvais? j’en connais un, chef d’entreprise, pour lui; ce fut une catastrophe.
    depuis 50ans que milite, j’en ai vu des défaites et quelques succès

  18. Fred dit :

    Monsieur malheureusement je vous considère pas comme étant représentant du peuple comme cela devrait être le cas. Aujourd’hui un député suit son groupe et ferme sa gueule en n’écoutant pas ces électeurs. Franchement j’ai pas voté pour vous et quand je vois vos réactions face au congrès de Versailles j’en suis fier. C’est pas votre travail ? D’autres peuvent prendre votre place si vous n’êtes pas content !
    Vous êtes député du Finistère mais on va dire qu’on vous voit nul part, aucune proximité, aucun compte rendu de ce que vous faites. Faut-il croire que vous faites rien qui nous intéresse ?
    Pour moi un député ne doit pas être une machine à oui/non qui vote comme sont groupe la dit mais selon ses propres convictions et l’attente de ses électeurs. Vous pensez avoir été élu pour voter non à toutes les propositions pendant 5 ans ?

  19. RR dit :

    A Fred,
    Pour moi, un député doit :
    - être en cohérence avec le programme qu’il a présenté, qui est généralement le programme de son parti ou de sa coalition
    - être un minimum solidaire de son groupe dont a priori les membres partagent le même programme
    - voter en son âme et conscience, et ne pas fermer sa gueule comme vous le disez.

    Un élécteur vote pour un parti et aussi pour une personne, à des degrés divers.

    Effectivement, face à certains sujets/dossiers complexes, à facettes multiples je m’étonne parfois de voir un clivage si fort majorité/minorité, d’un certains manichéisme que l’on trouve des 2 côtés, pas seulement du côté d el’opposition

    Ceci, j’apprécie ce blog car il y a parfois des liens sur les débats à l’assemblée (le dernier que j’ai lu était celui du RSA).

    Vous me paraissez injuste ici et il me semble que vous voulez surtout que votre député, même si vous n’avez pas voté pour lui, pense et agisse comme vous.

  20. yh dit :

    quelques réflexions à la  » volée »:

    - le problème essentiel du ps réside à mon sens dans son incapacité structurelle à faire le choix entre une gauche disons extrême ( nationalisations, repli sur les frontières, taxation maximale, augmentation du nombre de fonctionnaires) représentée par hamon, emmanuelli, besancenot, mélenchon et une social-démocratie  » moderne ».

    il en résulte une cacophonie programmatique et des incohérences dans la communication.
    je rappelle que l’essentiel des groupes européens de types ps ( parti travailliste, spd, partis scandinaves) a choisi depuis longtemps la seconde voie.
    cette dichotomie n’a pas échappé aux français qui observent la logorrée démagogique du ps dans l’opposition et ses prises de position plus « réalistes » dès lors qu’il est au pouvoir ( souvenez vous de fabius ministre des finances ou de jospin proclamant que l’état ne peut faire grand chose face aux licenciements)

    - la sociologie du ps est en soi un problème.l’essentiel des militants proviennent de la fonction publique ; de surcroit, le parti est clairement devenu un parti d’élu essentiellement locaux .la déconnexion avec le monde réel est frappante.

    - le programme de ce parti , quoique jju nous affirme le contraire sur ce blog est d’une pauvreté affligeante.
    la plupart des penseurs de gauche ( touraine, fitoussi…) sont ignorés par la direction du parti qui se cantonne dans le « ya ka faut qu’on », c’est à dire augmenter le nombre de fonctionnaires sans jamais poser la question du financement autrement que par l’impot supplémentaire.
    les français ne croient plus à mon avis à ces chimères.

    il est temps , me semble t’il, que le parti revienne aux fondamentaux:

    - la question de l’équité sociale ( politique salariale, de l’éducation) et de la mobilité ascendante , n’impliquant pas forcément des impôts supplémentaires mais une approche qualitative.
    - l’enjeu de l’environnement
    - la sécurité sans démagogie
    - la recherche développement et le soutien aux pme
    - une éthique politique ( à quant la fin du cumul des mandats?)

    mais malheureusement je dois rêver.

  21. Michel C dit :

    Je crois effectivement que ne pas se rendre à Versailles sera une erreur, ça pourrait être interprêté comme une non représentation de son électorat. Peut-être que je me trompe…
    Mais il y a quand même une question que j’ai envie de poser.
    Si je me rappelle bien, pour le référendum sur la constitution Européenne, le PS avait suivi le mot d’ordre de ses militants. Ensuite, à 53% environ, les Français ont voté non.
    N’y a-t-il pas eu là une sorte de fracture entre le PS et une bonne parti de son électorat potentiel?
    Je pose cette question parce qu’elle me titille depuis quelques temps, et elle s’est réveillé lundi dernier lorsque 2 collègues de travail m’ont dit qu’ils n’avaient pas voté le week end dernier parce que de toute façon, on ne tenait pas compte de l’avis de la majorité des gens, meme après un référendum

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