« Quimper fut, dans la nuit de l’Occupation, une ville exemplaire, une pépinière de résistants« . Ces mots sont d’André Monteil qui fut commandant FFI de Quimper-ville avant de devenir député MRP de Quimper en 1945.
Je les ai retrouvés l’autre mercredi quand j’ai passé quelques heures aux archives municipales pour nourrir mon allocution à l’occasion du 67ème anniversaire de la Libération de Quimper.
Et ce matin, j’ai ainsi pu retracer les itinéraires de quelques femmes engagées très tôt dans la Résistance. Par exemple celle d’Alice Richard, 34 ans en 1940, caissière à l’hôtel du Parc et qui s’engagea immédiatement. En 1941 elle rejoint le réseau « Turma Vengeance » dont elle prend à la tête dans notre ville.
Ou encore Josée Bourlès, secrétaire chez Saupiquet, habitant le Moulin Vert qui va devenir agent de liaison et parcourir à vélo pour relever les boites aux lettres, les chemins de Briec, de Chateauneuf-du-Faou et de Laz. Tout comme Marie Rose Le Bloc’h, 20 ans en avril 1944 quand elle est recrutée par la Croix Rouge comme infirmière et qui va en falsifiant les livrets médicaux éviter à beaucoup la déportation.
Ou encore Eliane Burchel, 18 ans en octobre 1943 quand elle rejoint le groupe Libération avant d’être désignée par ces compagnes chef du groupe féminin du corps francs « Marceau« .
Toutes furent de magnifiques patriotes, toutes furent des héroïnes. Leur souvenir ne doit pas s’évanouir.
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effectivement Jean Jacques ,il faut parler de tout cela aux jeunes générations,il ne faut pas oublier!Ma génération a eu la transmission par la parole des parents mais ils ne nous disaient pas tout,les douleurs étaient encore trop vives.Ce
qui m’effraie quand même ceux sont tous ces fichiers qu’on met en place,çà doit faire frémir beaucoup d’anciens!
67ème anniversaire de la libération de quimper
Pourquoi ne pas citer Josèphe Scotet »FIC »de Ty Mab Fourman.
Son engagement jamais évoqué ni récompensé est exemplaire.
Elle n’à rien oublié.Je la salue respectueusement.
Christian DURIEU