L’euro traverse une crise politique

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Les journaux télévisés ne remplissent pas leur rôle d’information. Ils se limitent à décrire des faits sans rarement les mettre en perspective.

Ainsi en est-il de cette énième crise de l’euro. A les regarder, on en retire le sentiment qu’il s’agit d’un problème grec ou italien ou espagnol. Je crains que cela ne soit plus grave puisque l’enjeu est totalement politique.

La zone euro est triplement menacée. D’abord par le déficit de solidarité entre États membres. La crise a ravivé les égoïsmes. Aux architectes forcenés de l’intégration ont succédé des gestionnaires du repli nationaliste, prémices à la désintégration. Ensuite par la défaillance de la gouvernance. Confusion institutionnelle et absence d’autorité légitime affaiblissent l’euro face à la rage des spéculateurs. Enfin, par une aberration conceptuelle. Le primat de la monnaie sur l’économie et la suprématie de la Banque centrale sur les autorités politiques ont fait oublier l’absolue nécessité de coordonner les stratégies budgétaires, fiscales, industrielles.

C’est donc une logique autodestructrice qu’il faut briser et je ne crois pas que Nicolas Sarkozy en sera l’artisan lui qui lors du sommet de Deauville a conclu un accord avec Angela Merkel refusant toute augmentation du budget européen et toute nouvelle ressource.

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6 réponses à L’euro traverse une crise politique

  1. baillergeau dit :

    Dans le montage de l’UE n’avons-nous oublié d’installer des pièces indispensables ?
    Revenir sur le parcours serait plus utile que de croire que l’on peut réparer ce qui n’a pas été monté.

  2. seb dit :

    M. URVOAS, les journaux – les médias en général – parlent de ce qui se vend. Mme AUBRY qui s’inquiète pour « l’euro » (alias les banques européennes)on en parle…Le PS qui demeure silencieux, pourquoi faudrait il parler des choses qui fâchent ?

    Et puis, il faut arrêter un peu l’hypocrisie. Vous avez voté en faveur du traité de Lisbonne…Ne faites donc pas semblant, désormais, de ne pas l’avoir lu (je pars du principe que vous faites partie des rares députés à lire les textes qu’on leur soumet…!)

    1. La solidarité financière/monétaire que vous demandez aux membres de la zone euro, est en contradiction avec les termes du traité. C’est si vrai que les démarches réalisées jusqu’à présent (« aide » aux pays endettés, tutelle par le FMI et l’UE, etc.) sont des violations complètes des traités européens, et notamment du traité de Lisbonne ! Je vous rappelle – si vous l’ignorez – que l’Allemagne est dans une situation difficile en la matière, car la Cour de Karsruhe n’est pas d’accord avec les pseudos « juristes » européens qui confondent une crise économique avec un « péril naturel » ! (Séisme par ex)

    2. S’il y a défaillance, au niveau de la gouvernance, la faute vous incombe (en partie) M. URVOAS.

    Qui nous a mis à la tête de la Commission Européenne un homme connu pour avoir coulé son pays (le Portugal) ? Un voleur « pantouflard » à la BCE ? Qui reste silencieux, également, sur la prochaine arrivée à la tête de la BCE…De l’homme qui a permis à la Grèce de truquer ses chiffres comptables ? (Auriez vous confiance, vous, en un tel homme ? Pourquoi les « marchés » eux, le devraient ils plus ?)

    Et pour finir, qui sont donc ces « braves » qui ont mis à la tête du Conseil Européen un homme connu pour ses positions politiques en faveur de la destruction de la Belgique ? Lequel pays, « grâce » à ses superbes efforts, n’a pas de Gouvernement depuis plus d’un an…Ce qui, au reste, à une incidence internationale majeure, puisque adopter/réviser des traités ne peut être possible quand on a la seule charge « des affaires courantes » ! En plus d’une violation sur le fond du traité de Lisbonne, on a donc une violation sur la forme, puisque l’unanimité requise pour réviser les traités est impossible, en l’absence d’un Gouvernement en Belgique, issu des urnes !

    3. Les spéculateurs…Spéculent. Il y a certes une certaine opportunité dans leur comportement…Mais je dois avouer que je comprends que les « marchés » n’aient pas confiance. AUCUN économiste ne valide les pseudos « solutions » européennes. Et les marchés suivent l’avis des économistes !

    Au reste, quand on laisse les Ministres dire que les pays valent les banques, en terme de « faillite » – alors que par essence, un Etat ne peut faire faillite puisqu’il a des contribuables ! – les marchés finissent par y croire !

    Si l’on rajoute à cela que les « politiques » sont tous, plus ou moins, considérés (à juste titre le plus souvent) comme des cigales incapables de faire quoi que ce soit de valable, les « marchés » ne peuvent (forcément) pas être « confiants » !

    4. Il serait peut être bien de faire un mé

    C’est donc une logique autodestructrice qu’il faut briser et je ne crois pas que Nicolas Sarkozy en sera l’artisan lui qui lors du sommet de Deauville a conclu un accord avec Angela Merkel refusant toute augmentation du budget européen et toute nouvelle ressource.

  3. seb dit :

    M. URVOAS, les journaux – les médias en général – parlent de ce qui se vend. Mme AUBRY qui s’inquiète pour « l’euro » (alias les banques européennes)on en parle…Le PS qui demeure silencieux, pourquoi faudrait il parler des choses qui fâchent ?

    Et puis, il faut arrêter un peu l’hypocrisie. Vous avez voté en faveur du traité de Lisbonne…Ne faites donc pas semblant, désormais, de ne pas l’avoir lu (je pars du principe que vous faites partie des rares députés à lire les textes qu’on leur soumet…!)

    1. La solidarité financière/monétaire que vous demandez aux membres de la zone euro, est en contradiction avec les termes du traité. C’est si vrai que les démarches réalisées jusqu’à présent (« aide » aux pays endettés, tutelle par le FMI et l’UE, etc.) sont des violations complètes des traités européens, et notamment du traité de Lisbonne ! Je vous rappelle – si vous l’ignorez – que l’Allemagne est dans une situation difficile en la matière, car la Cour de Karsruhe n’est pas d’accord avec les pseudos « juristes » européens qui confondent une crise économique avec un « péril naturel » ! (Séisme par ex)

    2. S’il y a défaillance, au niveau de la gouvernance, la faute vous incombe (en partie) M. URVOAS.

    Qui nous a mis à la tête de la Commission Européenne un homme connu pour avoir coulé son pays (le Portugal) ? Un voleur « pantouflard » à la BCE ? Qui reste silencieux, également, sur la prochaine arrivée à la tête de la BCE…De l’homme qui a permis à la Grèce de truquer ses chiffres comptables ? (Auriez vous confiance, vous, en un tel homme ? Pourquoi les « marchés » eux, le devraient ils plus ?)

    Et pour finir, qui sont donc ces « braves » qui ont mis à la tête du Conseil Européen un homme connu pour ses positions politiques en faveur de la destruction de la Belgique ? Lequel pays, « grâce » à ses superbes efforts, n’a pas de Gouvernement depuis plus d’un an…Ce qui, au reste, à une incidence internationale majeure, puisque adopter/réviser des traités ne peut être possible quand on a la seule charge « des affaires courantes » ! En plus d’une violation sur le fond du traité de Lisbonne, on a donc une violation sur la forme, puisque l’unanimité requise pour réviser les traités est impossible, en l’absence d’un Gouvernement en Belgique, issu des urnes !

    3. Les spéculateurs…Spéculent. Il y a certes une certaine opportunité dans leur comportement…Mais je dois avouer que je comprends que les « marchés » n’aient pas confiance. AUCUN économiste ne valide les pseudos « solutions » européennes. Et les marchés suivent l’avis des économistes !

    Au reste, quand on laisse les Ministres dire que les pays valent les banques, en terme de « faillite » – alors que par essence, un Etat ne peut faire faillite puisqu’il a des contribuables ! – les marchés finissent par y croire !

    Si l’on rajoute à cela que les « politiques » sont tous, plus ou moins, considérés (à juste titre le plus souvent) comme des cigales incapables de faire quoi que ce soit de valable, les « marchés » ne peuvent (forcément) pas être « confiants » !

    4. Il serait peut être bien de faire un mea culpa M. URVOAS. Parce que l’interdiction d’une politique industrielle, budgétaire, monétaire (réelle) est inscrite dans le traité de Lisbonne. Si vous n’étiez pas d’accord avec…Pourquoi avez vous validé le traité ? (Au reste en violation de la volonté souveraine exprimée en 2005)

    Le seul moyen de mettre fin à la « logique autodestructrice » ce serait de…Respecter les traités, et de demander une CIG. Bonne chance pour convaincre la Commission Européenne !

    Je ne partage pas toutes les idées de M. SARKOZY…Mais là vous lui demandez quand même l’impossible. Au nom de quoi M. SARKOZY proposerait il une augmentation du budget européen ? Les Français sont contre et de toute façon, la Cour des Comptes européenne a encore dénoncé les gaspillages sur ce « petit budget » ! Et puis, franchement, M. URVOAS, même le PS voit bien qu’il serait plus que « risqué » politiquement de soutenir une augmentation du budget…Pour secourir « la Grêce » (les banques françaises et anglaises qui ont prêté à la Grèce) ! Alors, M. SARKOZY a peut être des lubies, mais il n’est pas idiot.

    Et – là encore – puis je vous rappeler qu’une augmentation du budget requière…L’unanimité ! L’Angleterre et l’Allemagne sont contre. Fermez le banc !

    Quant aux « nouvelles ressources »…Il faudrait réviser les traités européens, puisque (désolé de vous l’apprendre) il y a des « peuples » et pas un « peuple » européen…Et en conséquence, pas de « contribuables européens » !

    Rajoutez à cela que toute « fédéralisation » est interdite par la Cour de Karlsruhe. Et…Par le Conseil Constitutionnel. Et quand bien même voudriez vous « fédérer » les Etats, vous ne sauriez le faire…Sans référendum, puisqu’on appuie ici sur la souveraineté nationale !

    Bref, la critique est facile…

  4. baillergeau dit :

    AUBRY est sans doute la plus sincère et la plus audible des candidats socialistes.
    Sa proposition face à la situation financière de l’UE n’ayant aucune chance d’être retenue par les pouvoirs en place, elle aurait pu aller au fond de l’analyse, donner les chiffres réels de la crise et faire un relevé des mesures à prendre pour sortir du trou, autrement que par des confrontations internes à l’Europe.

  5. seb dit :

    La plus crédible ? Laissez moi rire !

    La maire de Lille suggère de « maintenir le rachat par la Banque centrale européenne (BCE) de titres de dette souveraine des Etats attaqués » et d’adopter « un plan clair global, crédible parce que s’inscrivant dans la durée, afin d’accompagner la Grèce ».

    Martine Aubry propose un « fonds de solidarité financier européen », « une émission d’eurobonds pour mutualiser une partie de la dette souveraine des Etats de la zone euro », la rénovation des statuts de la BCE et « une taxe sur les transactions financières pour abonder le budget européen ».

    Et, en matière monétaire, elle prône « une gouvernance partagée de la zone euro », fondée sur « le renforcement de l’Eurogroupe et la création d’un poste de ministre de l’Economie de la zone euro ».

    Autant de propositions qui violent consciencieusement les traités européens, en particulier le dernier, Lisbonne ! Mme AUBRY ignore t elle que…Un des devoirs constitutionnels du Président est…De garantir les traités ?

    Mme AUBRY a lu Henry Stendyniak – « les économistes atterés » : très bon bouquin que je recommande – mais elle a simplement oublié la dimension politique du concept. Pour mettre en oeuvre ses (ou ceux qu’elle reprend) désirs…Il faut un nouveau traité. Combien, parmis nos partenaires, y sont favorables ? Il faut aussi sortir du statu quo belge, qui empêche ladite révision, puisque tous les traités doivent obtenir une unanimité ! Impossible en l’absence de Gouvernement belge de réviser le traité de Lisbonne…Ou d’en faire adopter un autre.

    Pour la taxe financière, D. CAMERON est contre, Angie est contre, et le cher Président Tchèque qui a causé pas mal d’ennuis aux eurobéats ne va pas se priver pour noyer le projet européen, s’il le peut. Accompagnés, au reste, de pays comme l’Irlande, qui font leur croissance uniquement sur des taux attractifs…Et ne veulent surtout pas d’une taxe financière !

    Le plus drôle c’est que Mme AUBRY finit en expliquant qu’on « ne peut pas vouloir être Présidente de la République et ne pas respecter les engagements de la France » ! C’est pourtant bien ce qu’elle demande, désire, appelle…!

    Quant à M. HOLLANDE, qui dit ne pas vouloir faire « de surenchère » il propose rien de moins qu’une fédération européenne sur le modèle américain…Sans doute a t il déjà oublié l’échec du référendum de 2005 ? Et le fait que les Français veulent rester souverains…Nationalement ! Quant à créer des impôts ou harmoniser le social…On s’y essaye depuis trente ans, sans succès. Alors…!

    Si les candidats aux primaires voulaient être crédibles, en matière européenne, ils devraient s’en donner la peine.

    1. La première chose à faire, c’est évidemment le ménage, non pas institutionnel, mais des personnes. Désolé, mais les « compétences » de M. BARROSO, les « aptitudes » de M. TRICHET, et de quelques autres, aux CV remarquables – en gros, a fait des conneries au plan national, est parachuté au plan européen – ne me permettent pas, à moi, d’avoir confiance. Alors pourquoi l’aurait on plus, si on est impliqué dans la macro économie ?

    Le PS devrait avoir un peu de constance…Et de crédibilité. On ne peut pas dire, au niveau national « pour que les choses aillent mieux, virez SARKOZY, et nous on va faire du bon boulot » et demander, au plan européen, de modifier/réviser les traités parce qu’on est pas assez courageux pour exiger la démission de BARROSO, TRICHET, et toute leur clique d’incompétents notoires.

    En « vendant » aux Allemands quelques postes à se partager, on obtiendra très facilement – pour restaurer la confiance ! – leur soutien (et donc celui des pays de l’Est) le renvoi de la Commission Européenne et la destitution de M. TRICHET. Resterait plus qu’à trouver des gens COMPETENTS, APTES et…VERTUEUX. Je sais, c’est dur…Mais c’est le B.A BA du management !

    2. On se met à respecter les traités. Comment voulez vous persuader « les marchés » que les Etats seront des bons gestionnaires, qu’ils n’ont qu’une seule parole…Alors que les dirigeants sont à ce point déconnectés de la réalité, qu’ils demandent à être cru sur leur constance et leur respect des engagements…Quand dans la pratique ils violent les traités et ne respectent pas leurs promesses de campagne ?

    Alors on arrête les bétises – parce que franchement, je vous jure, je saisis la CJUE et le Conseil Constitutionnel et là c’est pas une crise mais l’apocalypse européen – et on se met à RESPECTER LES ENGAGEMENTS DE LA FRANCE, LISBONNE EN TËTE, qui INTERDIT toute AIDE/SOLIDARITE européenne, d’autre nature que « catastrophe naturelle » !

    3. On reste réaliste politiquement…Et pragmatique économiquement, et on ne choisit pas « une » solution mais bien un plan A et B. Plan A on sort l’euro du souci, plan B on le laisse s’écrouler et on sort de l’UE en faisant des bilatérales avec elle, et on créé une autre « zone euro » avec l’Allemagne.

    Mais avant cette…Solution B, voyons la A.

    On part du principe que cette dette publique vient largement des méfaits passés des marchés financiers et des baisses d’impôts sur les plus fortunés, et qu’il serait donc juste socialement de faire porter le poids des pertes sur ceux qui les ont provoqués par leurs actions (et non sur les contribuables ordinaires et sur les salariés), et, d’autre part, qu’il n’y aurait pas là à craindre une apocalypse financière et que les pays à la dette restructurée repartiraient d’un meilleur pied.

    A ce que j’ai pu lire, cette deuxième solution se profile de plus en plus, et Martin Wolf, l’éditorialiste du Financial Times, en parle comme d’une chose de toute façon inévitable à terme. Cette restructuration des dettes publiques des Etats en difficulté me parait d’autant plus probable qu’elle ne nécessite elle aucune modification des institutions européennes.

    Cela suppose par contre de parer le coup au niveau de chaque pays membre pour ses banques et pour ses autres institutions financières, créditrices des dettes dévaluées, qui vont ainsi boire le bouillon amer grec, portugais, irlandais, etc., mais l’expérience des années précédentes n’a-t-elle pas montré que les Etats ont les moyens d’éviter un autre Lehmann Brothers ?

    Simplement, cette fois-ci, les actionnaires et autres détenteurs de valeurs financières vont devoir payer leur tournée. Et çà ne leur fera pas de mal. En plus, la mesure sera populaire. Que demandez de plus ?

    De quoi ont donc peur les gouvernants ? Des cadavres dans le placard peut être…!
    http://www.telos-eu.com/fr/article/grece-derniere-ligne-droite-avant-le-reechelonne

    Pour l’heure, la Grèce – et d’autres – se fait « soigner » par les sangsues et les saignées. On connaît les grands « mérites » de ces deux « soins » ! Alors pourquoi ne pas tenter – soyons fous – la pénicilline ?

    Je sais, c’est tout nouveau, tout beau, mais tellement effrayant. Sans doute autant que cette idée absurde de « religieuses » qui voulaient mettre devant leur visage des mouchoirs pour se protéger de la peste…Chose dénoncée par leurs homologues masculins, s’offusquant d’une telle pratique. Et pourtant, avec ce simple morceau de tissu, on aurait pu éviter (peut être) la contagion des personnes et par là même le développement de la peste noire, comme l’explique l’auteur « d’un monde sans fin ».

    Mais voilà, le médecin ne voulait pas connaître autre chose que ce en quoi il croyait, et tant pis pour les patiens. Aujourd’hui, le médecin « européen » semble être dans les mêmes dispositions. Pas sur, cependant, que le patient soit aussi coopératif !

    • baillergeau dit :

      Qui a dit crédible ? J’ai dit audible…
      Pour être crédible, il faudrait aller plus à fond…et avoir un scénario pour imposer ses idées aux niveaux où il le faut.
      La gauche ne commence jamais ce chantier et diabolise ceux qui veulent entrer là où il est possible d’agir.
      La gauche active s’arrête-t-elle aux frontières ?

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