Ce que les partielles révèlent pour 2012

Samedi 11 septembre 2010 | Publié dans Clic !

Comme tous les ans, j’ai analysé les cantonales partielles qui se sont déroulées entre le 1er septembre 2009 et le 1er août 2010.

La Fondation Jean-Jaurès vient de publier les résultats de ce travail. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.

En résumé, la principale leçon est le rééquilibrage des deux forces PS et UMP. A gauche, en effet, le PS demeure, et de loin, la principale force, puisqu’il représente 54 % du total des voix de l’opposition et figure dans la quasi-totalité des cas au 2nd tour. La chimère de son essoufflement devant la dynamique d’Europe-Ecologie, apparue au moment des européennes et que les résultats des régionales avaient déjà en partie dissipée, est définitivement révolue.

A droite, la droite gouvernementale se contente de maintenir globalement ses positions, avec cependant, en termes de sièges, un affaissement de l’UMP qui perd quatre conseillers généraux au profit des « divers droite » qui en gagnent six. Cette mauvaise gestion de l’espace majoritaire marquée par la multiplication des candidatures non maîtrisées est un problème à venir pour le parti sarkozyste. Si, en d’autres temps, une telle situation a pu contribuer à élargir l’assise électorale de la majorité, la stratégie actuelle du Président, reposant sur la nécessité de parvenir en tête au soir du premier tour pour espérer enclencher une dynamique victorieuse au second, impose une meilleure régulation des intentions.

Une réponse à “Ce que les partielles révèlent pour 2012”

  1. seb dit :

    Par pitié, M. URVOAS…Ne faites pas l’erreur de croire que les résultats d’une élection…Doivent s’analyser comme le prélude au gain d’une autre élection !

    Prenez M. BAYROU. Il est, si je puis dire, le grand gagnant de 2007…Car il a réussi à se placer dans la situation de « faiseur de roi » sauf que, sans doute surpris lui même par cette position…Il a préféré renoncer à faire un choix, ce qui explique que ses « amis » l’aient trahis rapidement…Et que, par la suite, toujours faute de se placer correctement, il ait perdu tous ceux qui ont, un temps, cru en sa capacité à former un « centre ». Résultat ? Il a perdu les législatives, les européennes, les communales…!

    Si vous élaborez une « stratégie » pour gagner…Je vous en prie, laisser les chiffres de coté. La belle que le PS convoite s’appelle la France. Et à preuve du contraire, même si elle se complait à le croire, elle n’est pas cathésienne pour un sou.

    Si votre parti envisage de passer l’élection présidentielle avec succès – même si je ne comprends pas pourquoi cette fixette sur cette élection, alors que la CLE du pays s’appelle le Premier Ministre – il vaudrait mieux vous plonger dans l’analyse de vos éventuelles « conquêtes » amoureuses. (En partant du principe que vous étiez le pêcheur, et non (comme c’est souvent le cas) le poisson attiré par l’hameçon !!!)

Laisser un commentaire