Obsèques du brigadier-chef Nérin

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Ce midi, à Melun, je représentais le PS aux obsèques solennelles du premier policier français tombé sous les balles de militants présumés de l’ETA, le brigadier-chef Jean-Serge Nérin.

Dans la cour de la Préfecture, famille et collègues du policier, élus, représentants syndicaux, autorités administratives étaient rassemblées dans une ambiance de recueillement.

Saluer le sacrifice de ce fonctionnaire, c’était rappeler la mission essentielle qu’il avait choisi de servir : protéger ses concitoyens, veiller sur la paix civile, défendre la démocratie. Garants ultimes de l’ordre public et des libertés, ils sont les premiers menacés quand la République va mal.

Le discours de Nicolas Sarkozy fut malheureusement banal. Les mots étaient convenus, l’annonce d’une nouvelle loi terriblement classique. Tout cela manquait d’empathie avec le drame qui s’était noué la semaine passée.

Je ne sais pas ce que les policiers présents en ont pensé mais ce ne sont pas les mots prononcés qui changeront leur quotidien. « Tolérance zéro« , « le châtiment sera exemplaire »… Tout cela ne masque pas la diminution des budgets votés depuis des années, la suppression de postes de policiers et de gendarmes, la pression mise sur les forces de sécurité pour que les statistiques soient en conformité avec les annonces ministérielles…

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2 réponses à Obsèques du brigadier-chef Nérin

  1. Il ya des truands qui sont plus armée que des commandos , et ils n’hésite pas à utiliser des armes lourdes ou des explosifs , contre des convoyeur de fond et des policiers . Je souhaite que une attaque de ce genre coute plus cher aux truands , même si des policiers ou gendarmes nes sont pas tuer , mais des convoyeurs !

  2. Nathalie dit :

    L’immense émotion suscitée par la mort du brigadier chef Nérin a dépassé le simple cadre de l’expression syndicale pour se muer en un moment de communion intense. Cet hommage nous rappelle que le métier de policier ou de gendarmes est un engagement au service des autres, parfois au prix de sa vie.
    Au PS, on ne ménage pas ses efforts pour fustiger la politique de réduction des effectifs dans la police et la gendarmerie.
    La critique est racoleuse, inadmissible de la part de ce camp.
    Le PS a oublié que lorsqu’il était aux affaires, la délinquance générale connaissait des hausses à 2 chiffres, les violences explosaient même de + de 40% avec des résultats en terme d’élucidation des faits les plus faibles de l’histoire de la police. Sans parler de ces dizaines de milliers de gendarmes alors poussés dans la rue, arme à la ceinture, toute sirène hurlante pour protester contre la dégradation de leur cadre de vie. Du jamais-vu.
    Nicolas SARKOZY a rappelé : « Mon devoir de chef de l’Etat est de protéger et de soutenir les agents en charge de l’ordre public », les héritiers de Maigret ne sont pas oubliés. L’hôte de l’Elysée arbitrera les réformes à venir.

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