We are all socialists now

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C’est le spectaculaire titre de l‘hebdomadaire américain Newsweek sorti aujourd’hui. Il n’est point utile d’être bilingue pour en comprendre le sens !

Voici donc des journalistes qui découvrent que leur économie, par bien des aspects, ressemblent de plus en plus à la nôtre. Il faut donc que la crise fasse vaciller des habitudes pour qu’ils écrivent « we will become even more French« …

La tirade méprisante de l’ancien secrétaire d’Etat à la défense Donald Rumsfeld, au plus fort du conflit transatlantique sur l’Irak en janvier 2003 sur le « vieux continent » est bien loin !

Encore un effort et on pourra lire des compliments sur nos points forts : le niveau d’éducation de la population, les infrastructures publiques (transports ou énergie), une demande intérieure plus forte que dans d’autres pays européens…

Encore un effort et le gouvernement français comprendra que dans une période aussi complexe, les efforts doivent être d’abord demandés à ceux qui le peuvent. Comment concevoir qu’en ce moment, grâce au bouclier fiscal, le Trésor Public fasse des chèques aux contribuables dont la fortune est – déjà – considérable… ?

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2 réponses à We are all socialists now

  1. Baillergeau dit :

    Il renvoie l’ascenceur à des personnes qui peuvent exiger cela de lui ?
    Des « amis » comme Balkany ne comprendraient pas qu’il ne le fasse pas ?
    Il pense que les riches méritent plus que les autres, parce qu’ils sont plus « utiles  » à la société ?
    Et pourquoi, nous nous posons la question ?
    Parce que nous tentons de ne pas être de droite !

  2. Marc44 dit :

    La stratégie est la même qu’en France : les socialistes avaient raison depuis longtemps, mais en monopolisant la parole et en ne faisant intervenir les journalistes que sur des points conjoncturels, en cantonant les socialistes à « ils n’ont pas d’idée », le débat médiatique génère volontairement de la confusion pour empecher que s’installe une perspective d’alternative et d’alternance. Les mêmes qui hier boursicotaient rédigent maintenant des chartes d’éthique, et continuent à monopoliser la parole ; pour s’autoflageller, certes, c’est tendance. Ils feraient mieux d’aller se cacher et de se taire. Surtout, parler de « plus de régulation » et lancer les fumigènes.

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