Droit d’amendement acte I bis

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Le JT quotidien de l'Assemblée nationale du Mardi 6 janvier 2009

Pour ceux que ce sujet intéresse, et j’espère qu’ils sont nombreux car il touche au coeur du fonctionnement de notre démocratie, vous trouverez sous l’image et sous ce lien (http://www.lcpan.fr/emission/71936/video) mon interview sur LCP.

De plus, vous pouvez télécharger la note que je viens de publier pour la Fondation Jean Jaurès, intitulé « Le risque de la muselière ». Je concède que le mot est sans doute violent mais, je crains qu’il ne définisse pourtant avec précision le sort que Nicolas Sarkozy souhaite réserver aux députés de l’opposition.

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Une réponse à Droit d’amendement acte I bis

  1. Roland B dit :

    Jean-Jacques,

    Tu es également cité dans « La Tribune » en date du 7 janvier. Je reprends ici les propos qui sont faits tien :
    « … Mais le socialiste Jean-Jacques Urvoas, élu du Finistère, qui a déjà promis au gouvernement « la mère de toutes les batailles à l’Assemblée, l’a sèchement repris en estimant qu’il ne fallait pas faire de cette loi organique le théâtre d’un « affrontement droite-gauche, mais un débat entre le législatif et l’exécutif ». « Tout converge pour nous inquiéter vers un renforcement de l’exécutif », a-t-il dit, en soulignant que le gouvernement aurait pu choisir de commencer à gérer l’entrée en vigueur de la révision constitutionnelle avec le vote des lois organiques concernant le pouvoir des citoyens ou le statut de l’opposition ».
    Propos rapportés par les journalistes et qui m’ont semblé d’une grande clarté sur l’objet du débat, et sans doute fidèles à tes opinions.

    Tout mon soutien donc (et peut-être notre – au nom des intervenants fidèles à ton blog) dans cette lutte pour la démocratie et contre la présidentialisation de notre système politique, lutte qui, comme tu le notes, est celle de l’équilibre des pouvoirs politiques. Sarkozy veut imprimer sa marque au système démocratique français, sous couvert d’une évolution vers une plus grande efficacité (qui est par ailleurs sans doute nécessaire). Les moyens ne semblent cependant pas les bons.

    La radio apporte également son lot d’informations sur l’opposition qui se met en place au sein de la majorité, et on voit de plus en plus des politiciens de droite s’opposer au président actuel. Ainsi Dominique de Villepin accusait Sarkozy, dans une interview sur France Info, d’hyperactivité là où on attend de lui une hyper-efficacité. Il était accusé de passer d’un sujet à l’autre, de communiquer sur son omniprésence, mais (et c’est le mais qui est important ici) sans traiter les problèmes en profondeur. Dans la même logique, Hervé Morin approuvait la réforme touchant les juges d’instruction, mais (et, à nouveau, c’est le mais qui est important ici) sans approuver la dépendance hiérarchique entre les juges de l’instruction et le pouvoir exécutif, tel que voulu par Sarkozy. Sachant que les scandales politico-financiers sont concernés et le juge de l’instruction sera en charge de contrôler l’enquête…

    Il y a un certains nombre de socialistes qui ont été infidèles (Michel Rocard étonne un peu en ce moment). Peut-être que l’UMP peut être une source de nouvelles recrues pour le PS.

    Amitiés socialistes.

    Roland

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