Mercredi dernier, dans le cadre de la préparation du débat budgétaire, j’ai auditionné avec d’autres parlementaires, le général d’armée Roland Gilles, nouveau directeur général de la gendarmerie nationale depuis le 4 juin dernier.
Au-delà de sa présentation du budget dont il disposera pour exercer sa mission, l’essentiel de nos échanges à évidemment porté sur le moral des gendarmes. Ils sont en effet à quelques mois d’un changement statutaire essentiel : le rattachement fonctionnel au ministère de l’Intérieur.
Pour le général Gilles, un gendarme aujourd’hui affecté dans une brigade n’est sans doute pas inquiet mais doublement attentif. D’abord à l’égalité qu’il souhaite voir s’établir avec les policiers et ensuite aux moyens, et notamment aux conditions de logements. A ses yeux, la loi de finances pour l’an prochain devrait apporter tous les éléments pour dissiper les appréhensions.
Comme tout à l’heure, je vais assister à la prise de commandement du nouveau colonel du groupement de gendarmerie du Finistère, je vais pouvoir vérifier cet état d’esprit.