On en parle à La Rochelle…

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225174601_d012284989_m.jpgLe parvis de l’Encan discute beaucoup de la future gouvernance du PS. Je livre donc à la sagacité de chacun ce rappel historique.

Ainsi en 1973 au congrès de Grenoble, le secrétariat national du PS comptait 11 secrétaires nationaux autour de François Mitterrand quand au comité directeur 81 personnes y siégeaient et une vingtaine au bureau exécutif.

En 1983, au congrès de Bourg-en-Bresse, on pouvait relever 16 secrétaires nationaux aidés de 15 secrétaires nationaux aux côtés de Lionel Jospin. Le bureau exécutif s’était lui aussi agrandi pour atteindre 27 membres.

Dix ans plus tard encore, en 1993 lors du Congrès du Bourget, les statuts sont à nouveau modifiés pour supprimer le nombre maximum de membres du secrétariat national, pour doubler celui du Bureau National et pour fixer à 204 le nombre de « conseillers nationaux ». Ainsi au congrès de Liévin, autour d’Henri Emmanuelli, il y a 26 secrétaires nationaux et 1 secrétaire national adjoint, 55 membres du BN.

Aujourd’hui, à la veille du congrès de Reims, il y a avec François Hollande, 47 secrétaires nationaux, 54 membres du BN auquel il faut ajouter 16 premiers secrétaires fédéraux. Quant au conseil national, s’il y a bien 204 titulaires, c’est sans compter la liste complémentaire qui en comporte autant. Et je garde pour la bonne bouche une armada de 262 « délégués nationaux » et même 9 « rapporteurs spéciaux ».

Stop ou encore ?

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2 réponses à On en parle à La Rochelle…

  1. castillo.g dit :

    le PS est à l’image des superpositions des pouvoirs en France ;-) trop ou pas assez…stop ou encore ? les trops grosses indigestions parfois apportent un endormissement , qui parfois perdure…et perdure!!!

  2. sergio dit :

    Je ne sais pas ci le nombres est un problème en soi, pour moi le problème est de savoir qui fait quoi ? et surtout le lien entre les militants et ses dirigeants, se creuse-t-il ? entre le militant et la socièté dans lequel il évolue ? quel est son degré d’implication. Il est loin le temps ou dans les statuts du PS on demandait que le militant soit adhérent d’une organisation syndicale.
    Le grand danger de la Rochelle et du Congrès de Metz va à mon avis dans l’approche que feront les médias et des caricatures du travail des socialistes. Seule les divisions (même s’ils sont une réalité) interressent la plupart des médias aux socialistes qui les fréquentent, à eux d’être vigilents.
    Quand à la désignation du candidat en 2012, je suis en total désaccord avec les proposition de « Terre Nueva » ou « Nova » qui semble préconniser une désignation par les sympathisants (c’est qui ?) un peu comme les primaires à l’américaine, déjà que les sondages multiples nous disent qui est le meilleur secrétaire national. Il est temps que les socialistes se retrouvent pour échanger, « juger, voir et agir » comme on disait dans les réunions de la JOC dans le début des années 70 dans mon Anjou natal.
    Pour en revenir sur « l’armée mexicaine » que tu sembles constater, j’espère que l’on en arrivera pas à la bicéphalité de l’UMP (Devedgian et Raffarin,) c’est vrai que les doublons ça paralyse un peu les décisions, mais n’est ce pas le but recherché par Sarko, puisqu’il semble que pour tout……..c’est lui qui décide.

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