La république des territoires

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352-400×500.jpgCe matin, à Quimper avec Bernard Poignant en sa qualité de Président du BREIS, Jean Yves Le Drian et Gwendal Rouillard, premier secrétaire fédéral du Morbihan, nous avons présenté la contribution thématique des socialistes bretons au congrès de Reims.

Intitulée « la république des territoires », elle met l’accent sur deux éléments auxquels nous sommes attachés.

D’abord, la progression électorale constante de ce que nous avons appelé le « bloc progressiste ». En effet durant ces 40 dernières années, les socialistes bretons ont beaucoup oeuvré pour conquérir progressivement mairies, départements et enfin le conseil régional en 2004. La construction politique qui a prévalu et qui repose sur la diversité et l’unité a porté ses fruits. Au moment où la gauche cherche une nouvelle organisation, notre expérience nous semble utile à analyser.

Ensuite, nous en appelons à la promotion du principe de libre administration. Si la France est indivisible, elle n’est pas uniforme. Les régions disposent certes de pouvoirs réglementaires forts mais elles n’ont pas de possibilités réelles d’user de pouvoirs normatifs. Ces dernières ont à notre sens, au contraire, vocation à expérimenter plus largement et librement ceux-ci. La Bretagne a toujours occupé une place importante dans le combat pour la décentralisation, nous tentons d’y apporter notre pierre.

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5 réponses à La république des territoires

  1. Stéphane dit :

    Je viens de lire la contribution. Un certains nombre de points me semblent tout à fait intéressants ! Il s’en dégage une véritable vision d’une décentralisation renforcée, idée que je défends depuis longtemps.
    Je crois aussi que nous auront un travail à faire auprès des élus bretons notamment sur les communautés de communes… Trop d’élus (et beaucoup de socialistes…) approuvent ce qui est dit dans la contribution sur le principe mais dès qu’il s’agit de le mettre en place, la « commune » reste prioritaire face à la communauté de communes… Trop d’élus municipaux ont encore un point de vue communal et il sera difficile de changer ces mentalités (mais ça viendra !).

    Concernant le Parti Socialiste, je voudrais juste faire quelques commentaires.

    - Si nous ne sommes pas encore un parti de masse représentatif de la société, c’est aussi parce que, bien souvent, nous ne savons pas accueillir et donner leur place aux nouveaux adhérents… Là, il y a un gros boulot à faire !
    - Je pense que le Conseil national du PS devrait être plus représentatif des élus locaux. Partager des expériences qui marchent n’a jamais fait de mal et cela permettrait aussi que le C.N ne soit pas qu’un lieu de positionnement politique ou idéologique mais un vrai lieu de travail des socialistes !
    - Lors d’une rencontre récente Jean jacques, tu nous expliquais la difficulté de travailler en profondeur à l’Assemblée parce qu’il fallait faire les choses trop vite… C’est aussi un peu ce qui se passe au PS parfois ! Laissons le temps aux sections et aux fédérations de débattre, écoutons tous ceux qui veulent participer avant de prendre des positions officielles qui ne sont pas toujours très claires (sauf bien sur si l’urgence est de mise !).
    - Un dernier point sur nos alliances. Je crois qu’il faut prendre le temps de réfléchir à la question et notamment à celle ci : « d’où à où pouvons nous aller dans nos alliances ? ». Ce qui me semble primordial, c’est d’abord de définir un projet de société basé sur des propositions claires, compréhensibles et lisibles par tous ! Ensuite, et seulement ensuite, nous pourrons étudier quelles sont les forces politiques qui peuvent nous rejoindre sur un tel projet !

  2. Très intéressant, il ya un an j’était à l’université d’éte d’UTOPIA à Sète, ou nous avions mis en forme notre livre collectif (corpus-idéologique) avec des politiques concrètes. j’ai fait partie d’un groupe sur l’Europe , qui malheureusement n’a pas pus finir c’est travaux à temps, mais dans nos débats et nos priorités, la subsidiarité était un des éléments clefs de notre réflexion, ce qui apparait clairement dans votre proposition. J’ose ici donner mon apport,  » Que les territoires Européens aient une certaines autonomie qui a été accepté avec le terme subsidiarité; que des territoires pouvaient se rassemblés comme l’arc atlantique pour vivrent ensemble sur certains domaines (accepté par l’europe) comme l’éducation , l’agriculture etc.. sans se laisser obligatoirement engager dans une forme de guetto culturel; la bretagne pouvant avoir une politique régionale à elle aussi sans oublier nos plus proche voisins, le sud de l’angleterre et les pays de la loire auquel je pense dans cette idée de subsidiarité et avec qui nous pourrions avoir des politiques communes » enfin bref de pouvoir librement entre européen se rassembler différament si on le souhaite démocratiquement , car la démocratie avec des appels aux votes sur des sujets de sociétés est à mon avis la forme moderne que dois prendre l’Europe politique! effectivement dans ce cas de figure l’etat français et les autres existes encore mais différament au profit d’une subsidiarité la plus large et L’Europe en est le garant!

  3. Sergio dit :

    Je suis surpris de voir Jean Jacques que dans ton blog au jour du Dimanche 29 Juin dernier tu écris un article sur les contributions et intitule ton article « JE NE SIGNE AUCUNE CONTRIBUTION »
    Bizarre, je ne comprend plus rien, aurais-je mal lu ou mal interprêté ta pensée, une contribution thématique du Breis ne serait-elle pas une contribution, enfin ça ne remet pas en cause le grand travail de réflexion de cette contribution et comme tu disais dans cette article du 29 Juin, je ne l’ai pas encore lu comme toutes les autres sauf une, celle que je soutiendrais et comme toi je me prononce pour celle que j’ai lu donc ça sera la contribution « Combattre et proposer »

  4. Stéphane, je suis partiellement d’accord avec toi sur l’intercommunalité, j’y ai aussi apporté mon soutien actif au dernières élections, et je continurai dans ce sens car ces le bon sens. Mais le Maire d’une commune sera toujours responsable devant ses administrés quand il ya quelque chose qui ne va pas! Je prend l’exemple de Paris: le 7em et le 19 em arrondissement sont sociologiquement pas comparables, le Maire de paris et Le Maire des ses arrondisements n’ont pas tous les mêmes problèmes! A la campagne il y des secteurs qui peuvent servir à une intercommunalité « éolien » par exemple, mais les soucis se sont le Maire et l’adjoint à ces questions qui les gères même si la communauté en a la charge , et il faut respecter cela autrement il faut carrément suprimé la commune , et passé aussi par l’élection des reprsntant des communautés de communes par les habitants de cette collectivité!

  5. Stéphane dit :

    Jacques, d’accord avec sur les questions communales. cependant certaines compétences ont été transféré aux communautés de communes ! Ce qui m’agace, c’est que parfois les élus ne se prononcent pas en fonction de l’intérêt de la communauté mais de leur commune (ex : vote contre la construction de tel bâtiment parce qu’il ne sera pas sur ma commune !).
    Je crois aussi qu’il faudrait élire les représentants des communautés de communes au suffrage universel direct !

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