Commentaires sur : Censure partielle http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/ Wed, 08 Oct 2008 11:28:07 +0000 http://wordpress.org/?v=2.2.2 Par : castillo.g http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7836 castillo.g Thu, 28 Feb 2008 15:43:50 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7836 le simple citoyen demande tout simplement que les peines prononcés à l 'encontre de ces criminels soient faitent dans leurs totalitées et que les établissements pénitentiaires aient les moyens financiers, materiels et humains de soigner et de réinsérer, si cela est possible ces individus.le citoyen ne veut plus de libération anticipée pour bonne conduite ou je ne sais quel autre raison....si récidive dans le crime il y a eu, la justice doit faire applique la peine dans sa totalité! arrêtons cette une escalade d'injure, de part et d'autre! cette rétention de sureté Alice, c'est sans doute une certitude de condamnation à vie...mais il faut mettre les moyens des soins et de meilleurs conditions de vies dans ces établissements.mais, il ne faut pas oublier que récidive il y a eu.que crime il y a eu.ne croyez vous pas que pour les victimes ou les familles des victimes il y est une condamnation à vie??? de vivre pour le restant de ces jours avec la perte de l'un de ces proches ou la hantise d'un relachement prématuré d'un récidiviste en liberté? rien n'est simple sur cette question.les arguments des uns comme des autres sont tout aussi humain et sincère. à titre pesonnel, pour moi, le pardon des fautes commises est un acte hautement charitable.mais la société se doit de protéger les plus faibles d'entres-eux faces aux récidivistes...la justice doit être le droit du plus faible.en l'occurence de la victime. le simple citoyen demande tout simplement que les peines prononcés à l ‘encontre de ces criminels soient faitent dans leurs totalitées et que les établissements pénitentiaires aient les moyens financiers, materiels et humains de soigner et de réinsérer, si cela est possible ces individus.le citoyen ne veut plus de libération anticipée pour bonne conduite ou je ne sais quel autre raison….si récidive dans le crime il y a eu, la justice doit faire applique la peine dans sa totalité!
arrêtons cette une escalade d’injure, de part et d’autre!
cette rétention de sureté Alice, c’est sans doute une certitude de condamnation à vie…mais il faut mettre les moyens des soins et de meilleurs conditions de vies dans ces établissements.mais, il ne faut pas oublier que récidive il y a eu.que crime il y a eu.ne croyez vous pas que pour les victimes ou les familles des victimes il y est une condamnation à vie??? de vivre pour le restant de ces jours avec la perte de l’un de ces proches ou la hantise d’un relachement prématuré d’un récidiviste en liberté?
rien n’est simple sur cette question.les arguments des uns comme des autres sont tout aussi humain et sincère.
à titre pesonnel, pour moi, le pardon des fautes commises est un acte hautement charitable.mais la société se doit de protéger les plus faibles d’entres-eux faces aux récidivistes…la justice doit être le droit du plus faible.en l’occurence de la victime.

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Par : Alice http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7835 Alice Thu, 28 Feb 2008 14:39:40 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7835 Dans la pratique, les gens ne sont pas soignés en prison. Tous les prisonniers connaissent des conditions de détention exécrables, qui loin de leur faire regretter leur acte les renforcent dans leur haine. Et les prisonniers ayant commis des actes graves sont encore plus "maltraités" que les autes : sans cesse transférés d'une prison à une autre, ils n'ont aucun suivi psychologique ou médicamenteux. Alors, la société se rassure en se disant que les enfermer à vie la protégera de ces monstres. Mais cette rétention de sureté, c'est surtout pour eux la certitude d'une condamnation à vie. Et sans espoir, pourquoi se soigner ? Et en ce qui concerne les personnes qui seront amenées à juger de l'état d'esprit des prisonniers en bout de peine, on peut être sûr qu'ils ne prendront pas le risque de relâcher des personnes qui n'auront pas suivi de traitement et qui n'auront aucun dispositif accompagnant leur libération ! Alors non, la gauche ne veut pas que des assassins soient remis en liberté, accusation incroyablement insultante de Yves Jégo. Elle veut qu'en lieu et place d'embastillements automatiques, la justice ait enfin les moyens que les textes lui ont en théorie donné. D'ailleurs le Conseil constitutionnel ne dit pas autre chose ! Stop à l'escalade législative qui pourrait nous inciter à croire que certains de nos députés oublient une loi si tôt qu'ils l'ont votée. Dans la pratique, les gens ne sont pas soignés en prison. Tous les prisonniers connaissent des conditions de détention exécrables, qui loin de leur faire regretter leur acte les renforcent dans leur haine. Et les prisonniers ayant commis des actes graves sont encore plus “maltraités” que les autes : sans cesse transférés d’une prison à une autre, ils n’ont aucun suivi psychologique ou médicamenteux. Alors, la société se rassure en se disant que les enfermer à vie la protégera de ces monstres. Mais cette rétention de sureté, c’est surtout pour eux la certitude d’une condamnation à vie. Et sans espoir, pourquoi se soigner ?

Et en ce qui concerne les personnes qui seront amenées à juger de l’état d’esprit des prisonniers en bout de peine, on peut être sûr qu’ils ne prendront pas le risque de relâcher des personnes qui n’auront pas suivi de traitement et qui n’auront aucun dispositif accompagnant leur libération !

Alors non, la gauche ne veut pas que des assassins soient remis en liberté, accusation incroyablement insultante de Yves Jégo. Elle veut qu’en lieu et place d’embastillements automatiques, la justice ait enfin les moyens que les textes lui ont en théorie donné. D’ailleurs le Conseil constitutionnel ne dit pas autre chose ! Stop à l’escalade législative qui pourrait nous inciter à croire que certains de nos députés oublient une loi si tôt qu’ils l’ont votée.

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Par : Philippe http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7833 Philippe Thu, 28 Feb 2008 11:06:43 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7833 Je refuse d'être politiquement classé. Je suis un citoyen qui défend simplement une cause nationale qui aurait méritée d'être abordée sans clivage partisan mais simplement avec pragmatisme ! Je ne caricature rien, je constate que certains sont déterminés à changer les choses pour épargner des vies, et d'autres non. Non, vous ne pouvez pas imaginer notre douleur indicible. Pour autant unis en famille, nous restons lucides et nous nous ne cédons pas à je sais quelle déraison ou émotion aveugle. “faux-cul”, couard, lâche? ce se sont vos mots mais vous avez sans doute, ils sont appropriés pour qualifier les amis politiques de M. URVOAS qui tiennent à la tribune de l'assemblée nationale un discours aux antipodes de celui qu'ils tiennent en privé ! On ne sait pas traiter les psychopates pervers. Les neuroleptiques les "assomment" mais ne les changent pas. Quant à la psychothérapie, elle ne peut guère les aider car ils ne ressentent aucun besoin. Pour les pervers sexuels (Bodein, Guy Georges, Fourniret, etc), il n'y a pas aujourd'hui de solution autre que l'enfermement dans une prison ou un hopital. Certains violeurs le réclament d'ailleurs car cela les protège contre eux - même. Et quand une autorité qualifiée prend la responsabilité de remettre en liberté ces individus en prenant le risque d'en faire subir les conséquences par les femmes ou les enfants des autres, qu'elle accepte d'en assumer la RESPONSABILITE! Quant aux appréciations sur l'attitude de M. URVOAS lors du débat parlementaire et ses effets de manche, c'est verbeux mais cela ne débouche pas sur du concret. Réaction de JJU : <em>Cher Monsieur, Libre à vous de qualifier mes propos. Votre appréciation ne changera pas ma conception de ma fonction de parlementaire. Sur le point précis du caractère concret de notre analyse, je réaffirme que contrairement à ce que prétend Nicolas Sarkozy et sa majorité, la législation actuelle contient déjà plusieurs dispositions permettant de lutter contre la récidive de criminels considérés dangereux : · la loi Guigou de 1998 sur le suivi socio-judiciaire qui prévoit d’astreindre une personne ayant purgé sa peine à des soins et des contrôles très stricts. · la loi Clément de 2005 sur la surveillance judiciaire qui permet d’astreindre une personne bénéficiant d’un aménagement de peine à des contrôles et à des soins ainsi qu’au port d’un bracelet électronique. · l'hospitalisation d'office peut être décidée par les autorités administratives (maire ou préfet) sur la base d’un avis médical qui permet d’interner, en hôpital psychiatrique, une personne jugée dangereuse pour elle-même ou pour les autres.</em> Je refuse d’être politiquement classé. Je suis un citoyen qui défend simplement une cause nationale qui aurait méritée d’être abordée sans clivage partisan mais simplement avec pragmatisme !

Je ne caricature rien, je constate que certains sont déterminés à changer les choses pour épargner des vies, et d’autres non.

Non, vous ne pouvez pas imaginer notre douleur indicible. Pour autant unis en famille, nous restons lucides et nous nous ne cédons pas à je sais quelle déraison ou émotion aveugle.

“faux-cul”, couard, lâche? ce se sont vos mots mais vous avez sans doute, ils sont appropriés pour qualifier les amis politiques de M. URVOAS qui tiennent à la tribune de l’assemblée nationale un discours aux antipodes de celui qu’ils tiennent en privé !

On ne sait pas traiter les psychopates pervers. Les neuroleptiques les “assomment” mais ne les changent pas. Quant à la psychothérapie, elle ne peut guère les aider car ils ne ressentent aucun besoin. Pour les pervers sexuels (Bodein, Guy Georges, Fourniret, etc), il n’y a pas aujourd’hui de solution autre que l’enfermement dans une prison ou un hopital. Certains violeurs le réclament d’ailleurs car cela les protège contre eux - même.
Et quand une autorité qualifiée prend la responsabilité de remettre en liberté ces individus en prenant le risque d’en faire subir les conséquences par les femmes ou les enfants des autres, qu’elle accepte d’en assumer la RESPONSABILITE!

Quant aux appréciations sur l’attitude de M. URVOAS lors du débat parlementaire et ses effets de manche, c’est verbeux mais cela ne débouche pas sur du concret.

Réaction de JJU :

Cher Monsieur,
Libre à vous de qualifier mes propos. Votre appréciation ne changera pas ma conception de ma fonction de parlementaire. Sur le point précis du caractère concret de notre analyse, je réaffirme que contrairement à ce que prétend Nicolas Sarkozy et sa majorité, la législation actuelle contient déjà plusieurs dispositions permettant de lutter contre la récidive de criminels considérés dangereux :
· la loi Guigou de 1998 sur le suivi socio-judiciaire qui prévoit d’astreindre une personne ayant purgé sa peine à des soins et des contrôles très stricts.
· la loi Clément de 2005 sur la surveillance judiciaire qui permet d’astreindre une personne bénéficiant d’un aménagement de peine à des contrôles et à des soins ainsi qu’au port d’un bracelet électronique.
· l’hospitalisation d’office peut être décidée par les autorités administratives (maire ou préfet) sur la base d’un avis médical qui permet d’interner, en hôpital psychiatrique, une personne jugée dangereuse pour elle-même ou pour les autres.

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Par : Club des amis d'Urvoas et autres méchants laxistes http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7832 Club des amis d'Urvoas et autres méchants laxistes Thu, 28 Feb 2008 09:47:16 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7832 mes sources pour les sondages : http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/150906_peinedemort.htm mes sources pour les sondages : http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/150906_peinedemort.htm

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Par : Club des amis d'Urvoas et autres méchants laxistes http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7831 Club des amis d'Urvoas et autres méchants laxistes Thu, 28 Feb 2008 09:46:31 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7831 Le bracelet électronique n'est en rien un scandale. Les députés et sénateurs PS n'ont pas cessé de réclamer son utilisation. Perso, oncle d'un petit garçon de 5 semaines et aspirant papa, je suis contre la rétention de sureté telle qu'elle est conçue dans ce texte. Qu'est-ce que l'argument des 80% vient faire là-dedans monsieur 15000% ? On parle d'enfermer des personnes à l'issue d'au moins quinze années d'emprisonnement et pour une durée indéterminée. Et vous, vous faites valoir votre sondage IFOP du matin. D'ailleurs sachez cher monsieur, que pour avoir étudié ce sondage de près, une majorité de personnes de gauche sont favorables à la rétention de sureté. Sachez lire les sondages jusqu'au bout! Ce n'est pas parce qu'une majorité de "sondés" approuvent une mesure que des parlementaires n'ont pas le droit de faire entendre leurs voix discordantes!!!!!!!!!!! (moi aussi je sais jouer du point d'exclamation!!!!!!). Quant à la peine de mort, car le sujet est sous-jacent éviodemment, et pour être précis et non pas dans le discours permanent de l'émotion : -en 1981, 62% des Français se déclaraient favorables à la peine de mort -en 2006, 42% des Français se déclaraient toujours favorables contre seulement 52% qui y sont opposés (6% sont ss opinion) Contrairement à ce que vous semblez croire, il est des combats soit disant faciles, qui ne sont toujours pas gagnés. Le bracelet électronique n’est en rien un scandale. Les députés et sénateurs PS n’ont pas cessé de réclamer son utilisation.

Perso, oncle d’un petit garçon de 5 semaines et aspirant papa, je suis contre la rétention de sureté telle qu’elle est conçue dans ce texte.
Qu’est-ce que l’argument des 80% vient faire là-dedans monsieur 15000% ? On parle d’enfermer des personnes à l’issue d’au moins quinze années d’emprisonnement et pour une durée indéterminée. Et vous, vous faites valoir votre sondage IFOP du matin. D’ailleurs sachez cher monsieur, que pour avoir étudié ce sondage de près, une majorité de personnes de gauche sont favorables à la rétention de sureté. Sachez lire les sondages jusqu’au bout!

Ce n’est pas parce qu’une majorité de “sondés” approuvent une mesure que des parlementaires n’ont pas le droit de faire entendre leurs voix discordantes!!!!!!!!!!! (moi aussi je sais jouer du point d’exclamation!!!!!!).

Quant à la peine de mort, car le sujet est sous-jacent éviodemment, et pour être précis et non pas dans le discours permanent de l’émotion :
-en 1981, 62% des Français se déclaraient favorables à la peine de mort
-en 2006, 42% des Français se déclaraient toujours favorables contre seulement 52% qui y sont opposés (6% sont ss opinion)

Contrairement à ce que vous semblez croire, il est des combats soit disant faciles, qui ne sont toujours pas gagnés.

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Par : jako http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7830 jako Wed, 27 Feb 2008 18:51:56 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7830 80 % des français sont pour et qu'on nous dise pas que c'était aussi le cas pour la peine de mort (à l'époque, c'était 55 %, pas 80) 80 % des français sont pour et qu’on nous dise pas que c’était aussi le cas pour la peine de mort (à l’époque, c’était 55 %, pas 80)

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Par : jako http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7829 jako Wed, 27 Feb 2008 18:50:35 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7829 mettre un bracelet à un dingue qui a tué un gamin, par exemple, c'est quoi le scandale ?????????? Et s'il refuse ou est jugé encore dangereux par des experts sous l'autorité d'un juge, il est interné 1 an (éventeullement renouvelable) - c'est quoi le problème ?????? perso, parent d'une petite fille, je suis pour à 15 000 % (si contrôle des juges et des psy) mettre un bracelet à un dingue qui a tué un gamin, par exemple, c’est quoi le scandale ?????????? Et s’il refuse ou est jugé encore dangereux par des experts sous l’autorité d’un juge, il est interné 1 an (éventeullement renouvelable) - c’est quoi le problème ?????? perso, parent d’une petite fille, je suis pour à 15 000 % (si contrôle des juges et des psy)

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Par : Club des amis d'Urvoas http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7825 Club des amis d'Urvoas Wed, 27 Feb 2008 14:34:33 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7825 Je crois que Philippe défend une position qui s'explique autant par une conviction profonde que par une très grande souffrance. J'étais étudiant au Celsa et si je n'ai pas connu Anne-Lorraine, je n'ai pas pu m'empêcher d'être extrêmement touché par ce qui lui est arrivé. Evidemment la douleur des parents est telle dans ces circonstances qu'un discours fondé sur la raison et l'argument n'a que peu de chance de convaincre. On avance un argument et l'on vous renvoie automatiquement la douleur ou une sentence du genre " et si un prédateur sexuel s'attaque à votre fille demain et la tue, ils seront beaux vos grands discours!"... La droite n'a cessé de renvoyer la gauche comme vous le faites Castillo et Philippe, à un discours de laxisme qui n'est plus le sien depuis bien longtemps. Il est parfois pratique de déformer le discours de son adversaire et de l'enfermer dans la caricature. C'est une facilité à laquelle nous aussi, à gauche, nous cédons souvent, trop souvent. Pour tout vous dire, je ne peux qu'imaginer la douleur des parents de victimes car je ne l'ai pas vécu. Est-ce que cela invalide définitivement toutes les nuances que je voudrai à l'avenir introduire dans le débat sur la rétention de sureté ? Etre contre la rétroactivité de la loi, pour une clarification du concept de "dangerosité", et favorable aux injonctions de soins et au suivi thérapeutique strict en prison, fait-il de moi un "faux-cul", un couard, un lâche ? Il est facile de nous renvoyer aux expressions habituelles, qu'utilisent ceux qui sont souvent à court d'arguments solides, comme "cris d'orfraies" ou "bien-pensance". Il est plus dur de répondre à certaines questions: Que ferez-vous si en 2024, un détenu, à l'issue d'un an de sureté fait à l'issue de sa peine, viole et tue de nouveau ? Quelle sera la sanction, la réponse adaptée alors? M. Urvoas n'a jamais fermé la porte à la discussion, pas plus qu'il n'a versé dans le laxisme mais il a lors des débats parlementaires cherché au contraire à sortir le débta de l'émotion pour arriver sur le plan des résultats concrets!! Et enfin chercher les meilleures SOLUTIONS pour empêcher la récidive (soins, hopitaux prisons, suivi socio-judiciaire, etc). La question n'est pas de savoir quelle sera la prochaine sanction à inventer au prochain crime commis ? La question qui anime bon nombre de parlementaires de gauche comme de droite, de bonne foi, est de savoir comment l'on empêche concrètement des criminels incarcérés de reproduire leurs crimes à leur sortie. Je crois que Philippe défend une position qui s’explique autant par une conviction profonde que par une très grande souffrance. J’étais étudiant au Celsa et si je n’ai pas connu Anne-Lorraine, je n’ai pas pu m’empêcher d’être extrêmement touché par ce qui lui est arrivé. Evidemment la douleur des parents est telle dans ces circonstances qu’un discours fondé sur la raison et l’argument n’a que peu de chance de convaincre. On avance un argument et l’on vous renvoie automatiquement la douleur ou une sentence du genre ” et si un prédateur sexuel s’attaque à votre fille demain et la tue, ils seront beaux vos grands discours!”…
La droite n’a cessé de renvoyer la gauche comme vous le faites Castillo et Philippe, à un discours de laxisme qui n’est plus le sien depuis bien longtemps. Il est parfois pratique de déformer le discours de son adversaire et de l’enfermer dans la caricature. C’est une facilité à laquelle nous aussi, à gauche, nous cédons souvent, trop souvent.

Pour tout vous dire, je ne peux qu’imaginer la douleur des parents de victimes car je ne l’ai pas vécu. Est-ce que cela invalide définitivement toutes les nuances que je voudrai à l’avenir introduire dans le débat sur la rétention de sureté ? Etre contre la rétroactivité de la loi, pour une clarification du concept de “dangerosité”, et favorable aux injonctions de soins et au suivi thérapeutique strict en prison, fait-il de moi un “faux-cul”, un couard, un lâche ?

Il est facile de nous renvoyer aux expressions habituelles, qu’utilisent ceux qui sont souvent à court d’arguments solides, comme “cris d’orfraies” ou “bien-pensance”. Il est plus dur de répondre à certaines questions: Que ferez-vous si en 2024, un détenu, à l’issue d’un an de sureté fait à l’issue de sa peine, viole et tue de nouveau ? Quelle sera la sanction, la réponse adaptée alors?

M. Urvoas n’a jamais fermé la porte à la discussion, pas plus qu’il n’a versé dans le laxisme mais il a lors des débats parlementaires cherché au contraire à sortir le débta de l’émotion pour arriver sur le plan des résultats concrets!! Et enfin chercher les meilleures SOLUTIONS pour empêcher la récidive (soins, hopitaux prisons, suivi socio-judiciaire, etc).

La question n’est pas de savoir quelle sera la prochaine sanction à inventer au prochain crime commis ? La question qui anime bon nombre de parlementaires de gauche comme de droite, de bonne foi, est de savoir comment l’on empêche concrètement des criminels incarcérés de reproduire leurs crimes à leur sortie.

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Par : castillo.g http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7811 castillo.g Mon, 25 Feb 2008 13:06:48 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7811 a force d'être juste on est injuste! un criminel a certes comme tout citoyen des droits Mais la justice a d'abord le devoir de défendre la victime et de rendre justice à celle-ci....une fois de plus, la droite fais le "sale boulot" pendant que la gauche bien pensante s'étrangle d'effroie!!!! ce nest nullement une loi dicter par l 'émotion, mais bien par la raison.La raison qui vous dit qu'il n' a pas de justice possible si elle ne pense pas d'abord aux victimes....la justice de l'émotion c'est celle qui se pose, en premier lieu, les pourquois, les comments, qui ont rendus l'acte possible, et de rendre justice par rapport à cela! alors que c'est l'acte ou la fate qu'il faut juger en premier ressort... ...qui pardonne au crime, en deviens le complice! (voltaire) a force d’être juste on est injuste! un criminel a certes comme tout citoyen des droits Mais la justice a d’abord le devoir de défendre la victime et de rendre justice à celle-ci….une fois de plus, la droite fais le “sale boulot” pendant que la gauche bien pensante s’étrangle d’effroie!!!! ce nest nullement une loi dicter par l ‘émotion, mais bien par la raison.La raison qui vous dit qu’il n’ a pas de justice possible si elle ne pense pas d’abord aux victimes….la justice de l’émotion c’est celle qui se pose, en premier lieu, les pourquois, les comments, qui ont rendus l’acte possible, et de rendre justice par rapport à cela! alors que c’est l’acte ou la fate qu’il faut juger en premier ressort…

…qui pardonne au crime, en deviens le complice! (voltaire)

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Par : Philippe http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7809 Philippe Mon, 25 Feb 2008 09:43:02 +0000 http://www.urvoas.org/2008/02/22/censure-partielle/#comment-7809 Monsieur UBO'studiant, excusez nous de troubler votre quiétude de bien - pensant. Ne remettez pas en cause mon honneté, dans les circonstances actuelles, ce serait un mauvais procès. Ce que nous avons vécu et que nous continuons de vivre depuis le 25 novembre dernier, nous ne le souhaitons à personne, c'est le sens de notre combat. Nous étions prêts, sans ostracisme politique, à le mener avec toutes les personnes de bonne volonté, au-delà de tout clivage partisan. Les amis de M. URVOAS nous ont méprisés ne prenant même pas la peine dans leur grande majorité de nous répondre ou tenant en privé un discours d'une duplicité déconcertante, pas mécontents de voir la Droite faire ce qu'ils souhaitent mais n'osent pas avouer publiquement pour des raisons idéologiques ! Nous sommes ulcérés par ces attitudes de faux-culs, ce manque de courage, cette impossibilité à regarder la vérité en face. Quant à Mme ROYAL, vous avez surement raison, son appréciation sur la manière dont la justice est rendue en Chine était intéressante mais ce n'est pas notre conception ! Monsieur UBO’studiant, excusez nous de troubler votre quiétude de bien - pensant. Ne remettez pas en cause mon honneté, dans les circonstances actuelles, ce serait un mauvais procès.

Ce que nous avons vécu et que nous continuons de vivre depuis le 25 novembre dernier, nous ne le souhaitons à personne, c’est le sens de notre combat.
Nous étions prêts, sans ostracisme politique, à le mener avec toutes les personnes de bonne volonté, au-delà de tout clivage partisan.
Les amis de M. URVOAS nous ont méprisés ne prenant même pas la peine dans leur grande majorité de nous répondre ou tenant en privé un discours d’une duplicité déconcertante, pas mécontents de voir la Droite faire ce qu’ils souhaitent mais n’osent pas avouer publiquement pour des raisons idéologiques !
Nous sommes ulcérés par ces attitudes de faux-culs, ce manque de courage, cette impossibilité à regarder la vérité en face.
Quant à Mme ROYAL, vous avez surement raison, son appréciation sur la manière dont la justice est rendue en Chine était intéressante mais ce n’est pas notre conception !

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