Bolloré

Vendredi 25 janvier 2008 | Publié dans Blablabla...

vincent_bollore5.jpgHier j’étais invité à la découverte de l’usine de fabrication de « supercapacités » du groupe Bolloré. Mais la curiosité était évidemment de découvrir l’homme.

A dire vrai, ce n’était pas la première fois que je le rencontrais. Quand j’étais directeur de cabinet de Bernard Poignant, j’avais eu l’occasion de l’accompagner à l’usine d’Odet pour participer à une réunion qu’animait Vincent Bolloré. Je n’en avais pas gardé grand souvenir, si ce n’est qu’il portait des chemises brodées à ses initiales…

Avec quelques années de plus, mon regard est heureusement plus acéré ! Reste que l’homme entrevu 2 heures est affable et charmeur. Et très bavard. Pendant le buffet, je me suis rapproché de l’endroit où il discutait avec les nombreux journalistes qui l’accompagnaient. Il m’est apparu plus stratège que trublion des affaires. « Les bons marchés sont ceux auxquels personne ne croit», a-t-il par exemple affirmé.

Parlant de ses investissements, il n’a eu de cesse de revendiquer à force d’exemples les prises de risques qu’il assumait tout en décrivant comment il avançait de façon – très - étudiée, parfois à contre-courant, mais toujours mesurée sur le plan financier. A l’évidence, en voilà un qui sait ce qu’il fait. Tout le temps.

6 réponses à “Bolloré”

  1. castllo.g dit :

    tiens un homme de gauche qui découvre avec intéressement un chef d’entreprise.Ben oui, JJU, nen déplaise à votre”base” parfois refractaire aux entrepreneurs, ce sont eux par leurs prises de risques, leur gout de l inovation qui créer des emplois.les bancs de l’assemblée nationale est souvent, selon les mandatures, pas assez représenter par ces femmes et hommes aux sens stratégique éguisés, qui savent étudiés les dossiers qui leurs sont proposer.car, hélas, le monde sortis des grande écoles, comme l ENA , ne sait nullement prendre les risques nécessaires aux dévellopement économique, enfermé qu’ils sont dans un schéma unique qu’on leurs à appris.la gestion de l’argent, un entrepreneur sait sans doute le poid que cela représente, plus qu’un élu énarquien qui n’en n’a jamais hélas subi la pression personnel au quotidien pour lui, comme pour les salariés que cela représente.Nous avons un grand chef d’entreprise sur quimper, il aurait pu, comme d’autre sans aller.Il a fait le choix de sa région.nous ne pouvons que lui en remercier; que nous soyions simple employés, entrepreneurs ou élus.puis pour l’anecdote qui vous à choquer lors de votre 1ere entrevue, porter des boutons de manchettes, ce n’est pas une question de moyen, c’est une question de raffinement et de gout de l ‘esthétique…enfin, oui le monde politique devrait parfois apprenre cette chose essentielle du monde de l ‘entreprise, clairvoyance et anticipation….trop de décisions sont prises sans en mesurées les dégâts collatéraux qu’elles provoques…un chef d’entreprise à le devoir de le faire, pour lui, pour ses salariés, trop souvent l’élu politique avance sans savoir ce qu’il fait…

  2. Vali dit :

    La base n’est réfractaire qu’aux entrepreneurs bling-bling qui se payent grassement sur le dos de leurs ouvriers qui se lèvent tôt !
    Aussi, les “cadeaux-investissement” pour fluidifier les relations pouvoir-entreprise ont de quoi être choquantes.
    Comment tolérer cette différence de traitement, parfois plus de cent fois le smic…

    Post scriptum : vivement un logiciel (pas correcteur) qui retoquerait tous les “posts” comportant, disant au début, plus de vingt fautes “d’or tôt gras feu” !

  3. castillo.g dit :

    désolé Vali pour toutes ces fautes, j possède un vieux clavieret ordi….et dans la précipitation!!!! la lecture pleine de fautes n’est point agréable, je le sais! e principale n’est t-il pas de se faire comprendre, et je l ‘espère la prochaine fois, sans aucunes fautes d’orthographes!!!!!! oui il y a une différence de traitement entre un employé et son patron! parfois plus de cent fois le smic…. le temps consacrer par un employeur a sa société est-il comparable à celui du salarié ? je le pense pas! mais le risque financier principal est supporter par l ‘entrepreneur…..il ne faut pas confondre les deux. Que les salaires soient trop bas en France, et surement en Bretagne j’en suis tout à fais d’accord! avec 1000euros mensuel on ne se paye pas des vacances au Vietnam….mais mon invesstissement perssonel n’est pas celui de mon employeur, si je lui fais gagner de l’argent, s’il est intelligent, il sait surement redistribuer les bénéfices de la société.Arrêtons d’opposer salarié/employeur! c’est le même monde, l ‘un ne vas pas sans l ‘autre.qu’il y ait des employeurs blings ou voyous c’est une réalité……ils ne sont pas majoritaire.Le problème du pouvoir d’achat, outres les augmentations des matières 1eres, est aussi le problème des salaires, trop bas, bloquer par les 35heures, par un égalitarisme béat et injustifier…
    NB: j’espère , pour ne pas vous décevoir, ne pas avoir atteints cette fois les 20 fautes “d’or tôt gras feu”.je fais partis de ceux qui se lève tôt, et étais bien las de me relire…. bien à vous

  4. Vali dit :

    Les 35 heures !
    Quand j’effectuai 39 heures hebdomaires, quatre heures de mon travail servaient à indemniser les chômeurs !
    Aujourd’hui, si les 35 heures sont remises en cause, c’est parce qu’elles n’ont pas été appliquées intégralement.
    Simpliste exemple : j’achète mon pain chez un boulanger qui n’applique pas les 35 heures, au bout de la rue son concurrent les applique, peuvent-ils vendre leurs produits sans qu’il y ait une concurrence déloyale ?
    En freinant des quatre fers sur l’application de cette loi, le Medef voudrait faire croire à l’impopularité de ce progrès social.
    Ne parlons pas de la mondialisation, pourquoi ne pas faire travailler les enfants… nos concurrents le font bien !

  5. noël dit :

    Les fautes, tout le monde en laisse plus ou moins passer; j’en suis le premier fort agacé quand je me relis, presque honte. Et, JJ lui-même n’y coupe pas, il en a laissé passer deux dans le texte ci-dessus. Je crois aujourd’hui, qu’il faut faire avec, l’essentiel est de se comprendre.

    N’ayons pas une vision idyllique ou manichéenne des chefs d’entreprises (PDG de sociétés). Ils font des bons coups et des mauvais; pour un qui réussit, c’est 10 qui tombent parfois. Et si Bolloré investit ici, c’est pas pour faire plaisir aux bretons, c’est parce que il a des raisons économiques de le faire. Et d’ailleurs, il a des positions bien ailleurs. Il a quand même été intelligent, alors que sa société était en péril il y a trente ans, de demander l’avis de ses cadres et d’en tenir compte, c’est là qu’il a capté le marché mondial des capacités et pris sur les autres une avance considérable dans le film ultra fin. j’espère que celui qui a fait faire ce pas a été dignement récompensé. Tout ou presque est parti de là. Pareil, d’ailleurs avec Michelin et un ou deux ingénieurs qui ont mis au point le pneu à carcasse radiale, et la direction y a cru. Il y a bien d’autres exemples un peu partout, même dans le roulement à billes dont on disait il y a 20 ans qu’il n’y avait plus rien à découvrir! et bien si; j’ai pas le temps de vous raconter.

    Bref, le problème n’est pas là; il est dans le rapport entre les gains respectifs du capital et du travail au détriment de ce dernier de 10% en 20 ans. C’est en partie le résultat de l’école de chicago et de la mondialisation. Et je ne crois pas qu’on revienne en arrière d’ici longtemps étant donné la structure mondiale des marchés financiers. Pire, où va-t-on quand on compare les positions d’attali et de maurice Allais diamétralement opposées. Heureusement que le PS ne sait pas trop ou il va, comme ça il ne fait pas trop de bêtises.

    Quand aux inégalités, sont-elles pires ici qu’ailleurs? il parait que non, c’est même l’inverse, alors?

  6. castillo.g dit :

    les 35 heures ont laisés une grande partie de salarié et contente une grande partie du patronat! j’étais contre les 35 heures, je connais nombres de patrons qui y étaient contres mais qui aujourd’hui y trouves leurs comptes.les salariés font le même travail qu’en 39h…et qui sont également contres les heures sup! quand vous aurez compris q’au final les 35h et le non paiement des heure sup (on peu toujours contournés a loi…) est le bonheur de certains patrons pas des salariés…..si vous saviez le nombres de patrons breton où les salaires sont bas s’accomode de tous cela et soutiennent activement la gauche (et pour cause!!! ) vous vous demanderez surement plus pourquoi en 2002 ou en 2007 nombres de etits salariés ont votés à doite voire à ‘extrême…et pas au PS.le travailler plus pour gagner plus de sarkozy est une réalité possible….seulement les maîtres du “jeu” ce sont les patrons….certains sont pour l ‘augmentation du pouvoir d’achat de leurs salariés, d’autres cherches uniquement leurs profits peronnel uniquements. continuer le combat, comme la gauche le fait toujurs, a la germinal….est une courte vue de l’esprit! aujourd hui des entrepreneurs et cadres soutiennent la gauche pour l ‘avantage du profit que les 35heures leurs apportes.puis nombres de petits salariés, qui savent qu’ils méritent plus, qu’ils savent que leurs comptences peuvent etre plus employer etv rémunérer à leur juste valeur, qui votent à droite. mais bon, les conseilleurs ne sont pas les payeurs m’a t on déjà dit! comme quoi la vie n’est pas si simple.la ligne droite/gauche est plus suptile parfois qu’on nous le montres!

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