Le Monde rêve

Lundi 3 septembre 2007 | Publié dans Clash !

le-monde.jpgSamedi soir à La Rochelle, j’ai lu avec surprise l’édition du Monde, datée du dimanche. Un article titré « des barons socialistes cherchent à retarder un duel Hollande-Royal » relatait dans le détail comment « la moitié des fédérations PS proposaient un premier secrétaire de transition ».

J’ai une certaine habitude des élucubrations des journalistes et singulièrement de celle qui suit le PS dans ce qui fut un « journal de référence ». Et pourtant, Isabelle Mandraud a réussi à m’agacer. En effet, dès le premier paragraphe, elle écrivait que « depuis le début du mois de juillet, à raison de plusieurs réunions, la moitié des « fédés » parmi lesquelles le Nord, les Bouches du Rhône, la Charente Maritime, la Charente, le Finistère ou encore l’Isère » avait dressé « une liste noire » des candidats interdits au poste de premier secrétaire.

Je redis donc ici avec la même fermeté, comme je l’ai immédiatement téléphoné à l’auteur de cette faribole. Non seulement, je n’ai jamais participé à ce type de réunions mais en plus et sur le fond, je ne vois pas comment j’engagerai la fédération et ses militants sur ce genre de comportement.

Pour que l’information soit complète, mes camarades Olivier Falorni de Charente maritime et Jean-Jacques Fournié de la Charente ont passé exactement le même savon à la journaliste concernée. Je regrette simplement qu’elle n’ait pas cru utile de rectifier dans l’édition de ce jour.

2 réponses à “Le Monde rêve”

  1. noel dit :

    Ah! le monde nous cacherait la vérité.

    J’ai cru comprendre, qu’on ne pourrait s’entendre sur une personne de talent pour prendre la direction du parti, et en l’occurrence, on prendrait un second couteau pour faire l’affaire jusqu’en 2010: le temps d’y voir clair. J’ai un nom à proposer (déjà expérimenté dans le passé): Deschanel!

    Et tout le monde sera d’accord.

  2. Alice dit :

    Pourquoi rectifier ? Le mal est fait au profit de la source de cette journaliste. Il fût un temps où les journalistes prennaient un peu de distances avec leurs sources et recoupaient leurs infos. Et s’ils se trompaient ils accordaient un droit de réponse ou un encart “erratum”. Aujourd’hui, plus le temps d’approfondir l’information, il faut publier au plus vite, dans l’instant, pour alimenter la petite théorie à deux euros de la semaine sur les alliances au PS.

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