De la gare à Ergué Armel

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pleuven2.jpgAprès une matinée de porte à porte dans le quartier de la gare, je suis parti à Rennes où je devais participer à une conférence de presse avec d’autres responsables régionaux du PS. Vous pourrez en lire le compte rendu dans nos quotidiens régionaux.

Puis retour à 17 h 30 à Clohars Fouesnant pour une heure de porte à porte avec Nathalie Conan avant de rejoindre à 18 h 45 Pleuven, dans la jolie salle de la Chaumière, qui sert aussi de salle des mariages, pour la première réunion publique de la soirée. Plus d’une trentaine de personnes présentes autour du maire Jean Loëc. Il n’était de toute façon guère possible d’en accueillir plus !

Thème dominant de nos échanges, la carte scolaire, le ministre Darcos ayant précisé le matin ses intentions. Si cet outil n’est pas la panacée, je ne saisis pas en quoi sa suppression faciliterait la mixité sociale dont les établissements ont besoin. Mais pour le gouvernement, la ligne est toujours la même : bâtir une société où chacun aurait sa chance. C’est à dire, favoriser la compétition au détriment de l’esprit de solidarité.

Puis à 20 h 45, seconde réunion dans la grande salle de la mairie d’Ergué Armel. Beaucoup de visages connus du quartier mais aussi des citoyens inquiets des projets gouvernementaux. Les questions roulent de notre projet de sécurité sociale professionnelle aux mesures à prendre contre les délocalisations. La responsabilité des futurs élus de gauche est là : lutter pour le plein emploi et protéger les droits essentiels des salariés.

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3 réponses à De la gare à Ergué Armel

  1. jpb dit :

    Lutter pour le plein emploi suppose de créer des entreprises nouvelles aptes à aller se battre sur le marché mondial. Pour avoir des entreprises basées sur l’innovation, il faut disposer de suffisamment de capital, et c’est toujours là que ça pose problème. Par exemple pour lancer mon projet de BeckerBoat® il faut disposer d’un minimum cinq millions d’euros. Il faut payer les ingénieurs, bureaux d’études, faire réaliser un ou deux prototype, battre quelques records, avant d’envisager d’en vendre ou d’en exploiter un parc. Rien dans le pacte présidentiel de Ségolène Royal n’indiquait à quelle porte taper pour les obtenir, ni ce qui était prévu pour y parvenir. Pour étendre cette problématique je préconise un mixt de capital risque moitié venant des états européens, moitié y associant du privé, banques et particuliers. Je propose de concentrer en Lorraine tous les acteurs à cette filière pour que n’importe quel européen ayant un idée d’entreprise puisse venir la faire évaluer par ses pairs, et trouver le financement nécessaire à son démarrage. Il faut un lieu unique pour éviter de financer en Europe de deux entreprises identiques, concurrencer d’autres entreprises sur le marché mondial n’implique pas de financer des doublons eu Europe. Le capital est précieux il ne s’agit pas de le dilapider.

    Si vous préconisez une autre solution pour disposer du plein emploi avec de bons salaires partout en Europe, je serai heureux d’en prendre connaissance.

    http://jeanpierre.becker.free.fr/theboat/index.html

  2. Jacques Canevet dit :

    La défiscalisation des heures sup, c’est un piège! Au début ils ont annoncés la couleur « pas d’impot, pas de charges » et + 25% en suite cela a été plus flou ,pas d’impots pas de charge pour le patron , aujourd’hui c’est pas de charge ni d’impot pour les deux mais 25% de + par heure sup pour le travailleur bien évidement! Et cela nous amène aux problèmes fréquement rencontrer par ceux qui ne paye pas de charges sociales ou très peux, et en particulier les chauffeurs routiers qui ont un salaire de base plus leur frais de route. dans mes fonctions de membre d’une commission sociale de la sécu, ils nous arrivent de voir des dossiers de « routiers » malades qui s’ont dans les ennuis financiers car se retrouvant avec 50% de leur salaire brut de base . ce salaire étant un peu plus supérieur du smic mais avec leurs frais de route (500,600 euros) qui n’était pas « dépensé » sur la route ils ont une feuille de paye de 1600- 1700 euros net , quant-ils sont malades ou aux chômages , c’est sur la base de 1500-1600 euros brut que sont calculer leurs salaires de remplacement! Donc ce qui est une réalité pour une petite minorité de travailleurs va le devenir pour tous les travailleurs, et sans compter la retraite qui elle non plus ne sera pas financée par ces heures sup! Combien de votant Sarkosy on compris cette arnaque?
    Jean-jacques tu as un travail d’explication et de questionnement a faire pour que les travailleurs sachent ce qui les attendent …

  3. noël dit :

    Je sais bien entre nous que le plein emploi est vraiment le truc qui fait l’unanimité, c-à-d, 5/6% de chômage, chiffre paraît-il incompressible. Mais on fait quoi des délocalisations? et des plans sociaux?

    D’accord avec jpb, il faut d’abord créer des entreprises pour faire de l’emploi. Le problème, c’est que trop peu de socialistes s’y coltinent, je dirais même pas du tout, enfin ceux qui auraient les moyens intéllectuels de le faire, c-à-d les professeurs, mais on voit bien qu’ils préfèrent autre chose, donner des conseils par exemple. Je ne vise personne en particulier, et pas JJU, mais il faut bien considérer la réalité.

    J’en connais un à brest qui est passé de l’un à l’autre et retour, et malgré son expérience, que nous devrions féliciter, il est fort mal écouté; en fait, le PS n’ose pas s’appuyer sur les compétences, on préfère des petits soldats bien en rang et qui ne discutent pas, surtout pas.

    A suivre…

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