Très haut débit à Quimper

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fibreoptique.jpgManifestation symbolique hier midi à la pépinière d’entreprise. Avec Alain Gérard, président de l’Agglomération et Pierre Maille, nous avons procédé à la première soudure du réseau numérique à très haut débit de Quimper.

J’ai pu y rappeler l’engagement très fort du Conseil Régional (130 millions d’euros sur 5 ans) autour du programme voté en décembre dernier, intitulé « Bretagne 2.0 » et articulé autour d’une ambition : le très haut débit pour tous à l’horizon 2012.

Cette perspective est cependant à la fois un pari et un challenge. Un pari parce que les décisions se situent dans un contexte éminemment évolutif. D’abord parce que l’apparition permanente de nouvelles formes d’accès ou l’accroissement des performances remettent en cause régulièrement les choix à opérer. Ensuite car, Bruxelles et Paris ont élargi favorablement les possibilités d’intervention des collectivités sans pour autant apporter des repères définitifs. Enfin, la disparition du monopole de l’opérateur historique dont les conséquences ne sont pas stabilisées génère une évolution constante des choix des autres opérateurs difficiles à anticiper.

Un challenge aussi parce que cette stratégie régionale, pour produire toute sa mesure implique la cohésion effective des autres collectivités. En effet, le réseau Bretagne 2.0 ne reliera pas toutes les communes avec de la fibre optique. L’architecture que nous souhaitons construire ressemblera à celle d’une colonne vertébrale entre les principales villes de Bretagne dont Quimper. A ce titre, il était agréable de constater que notre ambition régionale ait rencontré la volonté de l’agglomération quimpéroise, l’appui du conseil général du Finistère et l’intérêt de la société délégataire Axione

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2 réponses à Très haut débit à Quimper

  1. René dit :

    Je ne comprends pas pourquoi les collectivités territoriales se sentent obligées d’investir dans un secteur qui voit les opérateurs privés comme FREE doubler leurs bénéfices. Voir à l’adresse ci-dessous
    http://www.latribune.fr/info/Iliad-(Free)-a-presque-double-ses-benefices-en-2006-~-ID53B2696517A8AA1FC125729E002B1CD3-$Db=Tribune/Articles.nsf-$RSS=1
    Et j’ajoute pour être abonné à FREE que c’est donner de la confiture à des cochons car si ma liaison internet est bonne par contre la qualité des communications téléphoniques IP restent désespérément mauvaises et les relations avec les abonnés ne sont pas fait pour redorer leurs blasons.
    Il serait bon que vous preniez des leçons auprès de Rocard qui lui se fait le défenseur des Logiciels LIbres, secteur qui devrait être soutenu en priorité par les collectivités territoriales car c’est pas Bill Gates, la plus grosse fortune de la planète qui va le faire :(

  2. PierKa dit :

    En tant qu’usager des services dits à « très haut débit » de l’Université de Bretagne Occidentale, je ne peux que me réjouir de voir les collectivités territoriales s’engager pour développer de réseaux rapides.
    Je me réjourais cependant encore plus, si les dits services donnaient les moyens aux chercheurs qui ont besoin de moyens lourds de calcul scientifique et donc de gros débits pour traiter ces calculs, de mener convenablement leur recherche. Et puisque je suis l’un d’entre eux, je m’inquiète de devoir parfois rentrer chez moi à peine arrivé à mon labo, constatant que le débit réel que me fournit l’UBO est entre 10 et 100 fois plus FAIBLE que celui de mon fournisseur d’accès internet.
    Je me demande parfois si je ne ferais pas mieux de prendre un abonnement chez free pour mon labo…ne serait-ce que pour être compétitif!

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