Tranche de l’art

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quartier.jpgMoment de rare intensité hier au Quartier, qui est le Centre d’Art Contemporain de Quimper. Pour la première fois depuis 16 ans qu’il existe, la région Bretagne signait une convention de financement aux côtés de la ville, du Conseil Général et de l’Etat.

J’ai ainsi pu, au nom de Jean Yves Le Drian, dire combien un tel outil répondait à un besoin. Bien sûr, l’art contemporain a la réputation d’être difficile d’accès, voire opaque, choquant pour certains. Mais une telle image contrastée est logique.

Dans une société où domine l’utilitarisme, où toute chose doit servir à autre chose, la création contemporaine ouvre un espace presqu’unique de libre invention, de libre questionnement. Quand tout bouge autour de nous, se mêle et s’entrechoque, comment la création, à travers son foisonnement de formes et de langages, ne traduirait-elle pas la complexité de notre monde ?

Chaque artiste a son un regard car chacun possède une manière d’habiter et de récréer le monde. Il demande une liberté qui ne se confonde pas avec l’indifférence. Mais tous disent notre société telle qu’elle est, dans ses rêves, dans ses espoirs mais aussi dans sa violence et dans ses injustices. C’est Jean Cocteau dans La difficulté d’être qui écrivait « Il faut bien comprendre que l’art n’existe que s’il prolonge un cri, un rire ou une plainte ».

Voilà pourquoi, il faut aller visiter le Quartier qui n’est pas qu’un lieu de contemplation mais surtout un lieu de vie, de rencontre, de discussions contradictoires entre créateurs et le public.

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