Il y a 4 ans – déjà ! -, j’avais demandé au sénateur-maire UMP Alain Gérard de répondre positivement à l’association « Ensemble contre la peine de mort » qui sollicitait les maires de toutes les villes du monde pour qu’ils appellent leurs concitoyens à se rassembler autour d’un monument symbolique de leur cité spécialement illuminé le samedi 30 novembre pour demander l’abolition universelle de la peine de mort.
Il avait refusé car il estimait « qu’il n’avait pas à imposer à l’ensemble des quimpérois une action symbolique sur un sujet relevant d’une opinion personnelle » (courrier en réponse du 8 novembre 2002).
Une telle circonspection m’avait alors paru regrettable. Heureusement qu’en 1981, Alain Gérard n’était pas parlementaire car il n’aurait pas pu voter l’abolition de la peine capitale pour les mêmes raisons !
Aujourd’hui, je l’invite à permettre à Quimper de rejoindre la coalition mondiale contre la peine de mort. Créée à Rome en mai 2002, elle regroupe des ONG, des associations de juristes, des syndicats, des collectivités locales et toutes sortes d’organisations attachées à la lutte contre la peine de mort et désirant unir leurs efforts de lobbying et d’action sur le plan international.
Parce que le combat pour l’abolition universelle de la peine de mort est un acte politique, au sens le plus noble du terme, parce qu’il concerne la cause de l’Humanité et de notre civilisation, on est aussi en droit de penser que le rôle d’un élu du peuple est de poser des actes symboliques, pas de se taire frileusement.
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