Archives mensuelles : septembre 2006

Le contrat de plan passé entre l’Etat et la Région pour les années 2000-2006 prévoyait un volet ferroviaire. Des études et travaux préalables à l’électrification de la ligne Quimper-Landerneau étaient inscrits. A l’issue de ces études, il est apparu que l’opération ne présentait aucun gain de temps pour les voyageurs.

La commission permanente de la Région, où je siégeais hier, a décidé de participer à la réorientation du projet. Elle a voté un crédit de 25 000 euros à Réseau Ferré de France pour déterminer la nature et le montant des travaux nécessaires pour tenter de réduire au maximum le temps de parcours. Aujourd’hui, le meilleur est de 1 h 05 entre les deux grandes villes du Finistère.

La même commission a voté un crédit de 300 000 euros pour supprimer 9 passages à niveau sur les 40 qu’il est impératif d’effacer pour améliorer la liaison Quimper-Rennes, en complément de réalisation de Ligne à Grande Vitesse pour tenir l’objectif Quimper-Paris en trois heures. Et un nouveau tronçon de 33 km sera mis en service pour relever la vitesse.

En août, le sénateur-maire de Quimper avait cru opportun, dans une conférence de presse tenue avec François Cuillandre et Pierre Maille de critiquer l’engagement du Conseil Régional pour faciliter l’usage du train. Ces votes sont la meilleure réponse qui soit.

Alors que dans sa prochaine session de mi octobre, le Conseil Régional adoptera ses propositions pour la reconquête de la qualité de l’eau, une étude de la direction régionale de l’environnement permet de mesurer tout le chemin qu’il nous reste à accomplir afin de parvenir à l’objectif de la Directive Cadre Européenne sur le bon état écologique des eaux à l’horizon 2015.

On apprend qu’en raison de la faible pluviométrie enregistrée en Bretagne depuis 2003, nous avons atteint un minimum pour les débits moyens annuels des rivières depuis les dix dernières années, avec un écoulement 2005 représentant la moitié de l’écoulement normal. Ce phénomène inquiétant en soi contribue cependant à l’amélioration de la qualité des eaux. Ainsi pour la 3ème année consécutive, la teneur moyenne en nitrates dans nos cours d’eau est stable à 27,9 mg/l, alors qu’elle frôlait les 40 mg en 1999.

Si seule une « faible quantité totale » de ces nitrates est rejetée dans l’océan, le problème des algues vertes continue à se poser avec une acuité toute particulière. 46 500 tonnes viennent encore d’être ramassées en 2005, dans 68 communes, le littoral nord s’avérant beaucoup plus touché que le sud.

Le bilan en matière de pollution par les pesticides se révèle plus préoccupant. L’an passé, 43 000 habitants ont eu, au moins une fois dans l’année, de l’eau du robinet dépassant la norme des 0,1 microgramme par litre. Et si certaines molécules désormais interdites, comme l’atrazine, disparaissent, d’autres, en revanche, les remplacent, en grand nombre, si bien qu’en une dizaine d’années, nous sommes passés d’une situation de pollution forte par quelques produits à une pollution plus insidieuse de nombreux produits différents.

C’était hier mon anniversaire. Merci à tous ceux qui s’en sont souvenus. Ils savent combien je suis sensible à toutes leurs attentions… Et sans rancune pour les autres, ils se rattraperont l’an prochain…

C’est l’occasion de mieux me présenter au bout de 120 notes quotidiennes et une fréquentation de ce blog qui progresse avec constance.

Je peux le faire par le truchement de mon signe dans l’astrologie chinoise : le sanglier. En effet, j’aime bien l’approche des arts divinatoires orientaux car elle n’autorise pas les prédictions, elle permet juste à chacun de rechercher l’harmonie avec lui-même (comment dois-je réagir face à ces circonstances de la vie ?).

Ainsi le sanglier est-il d’abord un amoureux de l’existence. Le plaisir est son principal but. Il n’est pas attaché aux choses qui l’entourent. Il aime faire plaisir à ses amis avec des petits cadeaux. Il est un compagnon très agréable. Le sanglier est aussi par tempérament un conciliateur et un diplomate. Il possède l’art de dissiper les malentendus et réconcilier les ennemis d’hier. Il est tolérant et quand il commet des erreurs, il en assume les conséquences, puisqu’il en maîtrise parfaitement le mécanisme.

Le sanglier possède un intérêt pour le travail et a beaucoup d’énergie pour aller jusqu’au bout de ce qu’il a décidé. Il ne se laisse que rarement influencer. Il se passionne pour tous les métiers où les rapports humains doivent être analysés pour conduire au succès. Il semble pourtant heureux, sans l’être vraiment.

Que ceux qui me côtoient disent ici leur vérité !!!

Je viens de saisir Jean-Yves Le Drian de l’importance de soutenir le musée des Beaux Arts de Quimper pour l’exposition qu’il organise l’an prochain. Ce sera un évènement : une rétrospective de l’œuvre du peintre français naturalisé américain Yves Tanguy.

Ce peintre autodidacte n’a pas la notoriété de Dali, de Magritte ou de Miro mais il est pourtant créateur de l’un des courants principaux du surréalisme après une rencontre décisive avec André Breton en 1925.

Les visiteurs pourront ainsi découvrir du 29 juin au 30 septembre 2007, 60 peintures et 50 gouaches couvrant toutes les périodes et techniques, ainsi qu’une série de cadavres exquis, des éditions anciennes et des photos originales.

C’est la première exposition organisée en Bretagne sur celui que beaucoup considère comme le plus grand peintre « breton » même s’il est né à Paris en 1900. En fait, c’est son père, officier de marine, qui était Brestois et sa mère native de Locronan. Et son esprit plane quelque part en baie de Douarnenez, où ses cendres ont été dispersées après sa mort aux Etats-Unis, en 1955.

Le conseil régional n’intervient pas traditionnellement dans ce genre de manifestations mais l’originalité du projet m’a conduit à tenter de faire évoluer notre position.

Les électrices de droite sont ravies. L’alliance des quatre partis conservateurs a rassemblé 48.1 % contre 46.2 % aux sociaux-démocrates et à ses alliés.

Et dès hier soir, le Premier ministre Goran Persson, qui dirige le gouvernement depuis 1996, a reconnu sa défaite et annoncé sa démission de la direction du Parti social-démocrate.

Il faudra quelques jours pour analyser les résultats et j’y reviendrai. Mais il est plausible que bien qu’à nos yeux, comme je l’ai déjà écrit, les résultats économiques apparaissaient bons et que le système de protection sociale soit sans équivalent, de nombreux électeurs aient pourtant privilégié les promesses de l’opposition et notamment celle de réduire la pression fiscale.

Le prochain rendez-vous électoral européen est en Autriche où les législatives auront lieu le 1er octobre. L’actuelle coalition gouvernementale (parti populaire [centre droit] et Alliance pour l’avenir de l’Autriche [extrême droite]) a peu de chances de survivre au scrutin. Et toutes les hypothèses sont évoquées : noire-rose (une grande coalition à la mode allemande), noire-verte, rose-verte…

Pour l’heure, la droite reste légèrement en tête dans les sondages (40 %) devant le Parti social-démocrate d’Alfred Gusenbauer (36 %), les Verts (12 %), le parti libéral (12 %) et l’extrême droite (3 %).