Des champs dans la mer

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batz2.jpgUne tradition familiale veut que nous découvrions chaque année une île. Après Ré, Groix, Ouessant, Sein, ce fut cet été Batz, caillou au large de Roscoff sur lequel on peut débarquer après seulement 15 mn de bateau.

Cette proximité avec le continent n’en fait pas pour autant un endroit recherché. Il paraît que nombreux sont les roscovites à ne jamais y avoir mis les pieds. Comme si les 750 Batziens se protégeaient.

On les comprend. Cette île est particulière, originale. Si le paysage du nord de l’île est façonné par les cultures légumières, qui contrastent avec la violence de la mer, l’est se compose de dunes. Evidemment, le dépaysement passe aussi par un jardin extraordinaire, au sud-est, qui appartient au Conservatoire du Littoral. Plus de 1 500 espèces végétales, provenant du Chili, d’Afrique Australe ou d’ailleurs s’épanouissent dans le jardin Georges Delaselle. En travaillant comme un forcené, ce Parisien avait planté au début du siècle un éden exotique comprenant une palmeraie, à l’endroit où le village originel de l’île avait été englouti par les sables. A l’abri des vents (et hier nous étions servis dans ce domaine !), l’ambiance y est unique.

Mais ce qui frappe surtout, c’est la vitalité de l’île. Pas une maison abandonnée, pas une ruine, peu de volets fermés, partout des champs cultivés, une quinzaine de bateaux de pêche amarrés et le sentiment palpable que cette île est plus qu’un village, une communauté.

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