Cuba si, Castro no

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cuba - Reuters.jpgEn 1959 – année de ma naissance – quand, avec ses compagnons, il a renversé le dictateur Fulgencio Batista, il avait 32 ans.

A l’époque, Fidel Castro se présentait comme un nationaliste, décidé à éradiquer la culture des casinos, dominée par les gangs. Une fois parvenu au pouvoir, il opéra un virage communiste, nationalisa les grandes plantations – dont celle de sa mère – et les entreprises étrangères. Quarante-cinq ans après, le vieux dictateur ne règne plus que par la peur. La rébellion juvénile est devenue une dictature épuisée, dont la seule obsession, désormais, est sa propre survie.

Aujourd’hui, les scénarios possibles sont simples : une succession dynastique du castrisme, comme en Corée du Nord, ou une transition vers la démocratie et l’économie de marché, comme il s’est produit en Europe de l’Est après la chute du mur de Berlin.

Quel sera le choix de Raul (75 ans) ? Il fut tour à tour agent de l’URSS et à ce titre soviétisa le pays en imposant le système des kolkhozes puis dans les années 80, se montra favorable à une perestroïka cubaine. Dans tous les cas, pour pouvoir mener à bien pacifiquement la transition, les nouveaux maîtres de Cuba auront besoin de normaliser leurs relations avec les Etats-Unis et, dans une moindre mesure, avec l’Union Européenne.

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