Commentaires sur : Titre : Art. 13 de la LPM combattre la rumeur par le droit http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/ Sat, 15 Feb 2014 23:15:41 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.2.1 Par : unfan http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24860 unfan Tue, 31 Dec 2013 18:58:29 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24860 Bien dit Kitetoa! Bien dit Kitetoa!

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Par : Rambaud http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24693 Rambaud Sat, 21 Dec 2013 21:27:59 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24693 Tout cela est fort intéressant mais ne concerne pas les interceptions réalisées en dehors du territoire national, n'est ce pas.... A bon entendeur... Tout cela est fort intéressant mais ne concerne pas les interceptions réalisées en dehors du territoire national, n’est ce pas….

A bon entendeur…

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Par : Cédric http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24669 Cédric Fri, 20 Dec 2013 09:53:27 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24669 Article 35 Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. Article 35

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

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Par : HLD http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24625 HLD Mon, 16 Dec 2013 23:33:29 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24625 Quand il s'agit de ficher toujours plus les citoyens, on trouve toujours les excuses nécessaires. Qui a mandaté le gouvernement pour autoriser l'Etat à espionner en dehors de tout cadre judiciaire des citoyens ? Tout ceci est parfaitement odieux, il faut que les citoyens se mobilisent pour mettre un terme à cette dérive des pouvoirs en place. "Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux." (Benjamin Franklin) Quand il s’agit de ficher toujours plus les citoyens, on trouve toujours les excuses nécessaires.

Qui a mandaté le gouvernement pour autoriser l’Etat à espionner en dehors de tout cadre judiciaire des citoyens ?

Tout ceci est parfaitement odieux, il faut que les citoyens se mobilisent pour mettre un terme à cette dérive des pouvoirs en place.

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » (Benjamin Franklin)

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Par : Marcillaud Bertrand http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24593 Marcillaud Bertrand Fri, 13 Dec 2013 16:02:49 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24593 "De fait, depuis 1991, une autorité administrative indépendante (la CNCIS) veille aux respects des libertés individuelles. Et son bilan plaide sans conteste en faveur de son efficacité." AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA Euh non pardon faut que je respecte parce-que des fois que quelqu'un récupèrerais ça, j'pourrais avoir des ennuis. Se moquer de ce que dit un parlementaire. Où va le monde! « De fait, depuis 1991, une autorité administrative indépendante (la CNCIS) veille aux respects des libertés individuelles. Et son bilan plaide sans conteste en faveur de son efficacité. »

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA

Euh non pardon faut que je respecte parce-que des fois que quelqu’un récupèrerais ça, j’pourrais avoir des ennuis. Se moquer de ce que dit un parlementaire. Où va le monde!

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Par : Jean Claude VITRAN http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24589 Jean Claude VITRAN Fri, 13 Dec 2013 11:13:39 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24589 Vous affirmez : " Les craintes d’une atteinte aux libertés individuelles sont compréhensibles mais elles paraissent peu légitimes quand elles proviennent d’organismes, de personnalités ou de groupes d’influence qui ne servent que des intérêts privés. " Non, M. Urvoas, il ne s'agit pas de la défense d'intérêts privés, mais de celle de la démocratie ; quand l'exécutif surveille l'exécutif, la démocratie n'existe plus. Jean-Claude Vitran - militant des droits de l'Homme Vous affirmez :  » Les craintes d’une atteinte aux libertés individuelles sont compréhensibles mais elles paraissent peu légitimes quand elles proviennent d’organismes, de personnalités ou de groupes d’influence qui ne servent que des intérêts privés.  »
Non, M. Urvoas, il ne s’agit pas de la défense d’intérêts privés, mais de celle de la démocratie ; quand l’exécutif surveille l’exécutif, la démocratie n’existe plus. Jean-Claude Vitran – militant des droits de l’Homme

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Par : Kitetoa http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24533 Kitetoa Thu, 12 Dec 2013 13:46:10 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24533 <i> « Art. L. 246-1. - Pour les finalités énumérées à l'article L. 241-2, peut être autorisé le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et personnes mentionnées à l'article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques ainsi que des prestataires mentionnés aux 1 et 2 du I de l'article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, <b>des informations ou documents</b> traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communication électronique, <b>y compris</b><b> les données techniques relatives à l'identification des numéros d'abonnement ou de connexion à des services de communication électronique, au recensement de l'ensemble des numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, aux données relatives à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu'aux données techniques relatives aux communications d'un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications.</b></i> L’expression « y compris » montre ici que les services demandeurs pourront accéder à ce que vous appelez des « traces d’une connexion ou d’un appel » mais aussi à <i>« des informations ou documents traités ou conservés par »</i> les opérateurs. Ce sont bien deux choses différentes. L’imprécision concernant la nature de cet autre type de données ne peut que nourrir la suspicion. Lorsque le législateur précise : « Les informations ou documents mentionnés à l'article L. 246-1 sont sollicités par les agents », il enfonce le clou. Il parle bien d’informations ET de documents. Notez que si suspicion il y a, c’est peut être parce que le législateur, mais aussi les gouvernements de gauche comme de droite ont laissé se mettre en place (pour ne pas dire favorisé la mise en place) des outils de surveillance massive des réseaux comme ceux d’Amesys ou de Qosmos. Le même type d’outils (deep Packet Inspection) que ceux utilisés par la NSA. C’est aussi peut-être parce que le législateur ou les ministres interrogés sur ce point ont toujours répondu en éludant les questions, allant même jusqu’à parler de <i>« matériel grand public »</i>. Vous présumez que nous ne savons pas lire un texte législatif. Je vous retourne le compliment. Soit vous ne comprenez rien aux aspects techniques, soit vous faites semblant de ne rien y comprendre, ce qui serait plus ennuyeux. Lorsque vous racontez n’importe quoi au <i>Point</i> et que je le dis, vous m’enjoignez de le prouver. Lorsque je le prouve (http://reflets.info/quand-jean-jacques-urvoas-raconte-nimporte-quoi-au-point-sur-le-prism-francais/), vous éludez la discussion proposée. Vous comprendrez que cela mène à une petite forme de suspicion. <i>Pour les finalités énumérées à l'article L. 241-2, les données prévues à l'article L. 246-1 peuvent être recueillies sur sollicitation du réseau et transmises en temps réel par les opérateurs aux agents mentionnés au I de l'article L. 246-2.</i> Disposant de quelques compétences techniques, même si ce n’est pas mon métier, je lis ici que la porte est ouverte à l’interrogation en temps réel pour les données mentionnées ci-dessus. Pas simplement pour la géolocalisation. <i> L'autorisation est accordée, sur demande écrite et motivée des ministres de la sécurité intérieure, de la défense, de l'économie et du budget ou des personnes que chacun d'eux aura spécialement désignées, par décision écrite du Premier ministre ou des personnes spécialement désignées par lui, pour une durée maximale de dix jours. Elle peut être renouvelée dans les mêmes conditions de forme et de durée. Elle est communiquée dans un délai de quarante-huit heures au président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. « Si celui-ci estime que la légalité de cette décision au regard des dispositions du présent titre n'est pas certaine, il réunit la commission, qui statue dans les sept jours suivant la réception par son président de la communication mentionnée au premier alinéa. « Au cas où la commission estime que le recueil d'une donnée de connexion a été autorisé en méconnaissance des dispositions du présent titre, elle adresse au Premier ministre une recommandation tendant à ce qu'il y soit mis fin. « Elle porte également cette recommandation à la connaissance du ministre ayant proposé le recueil de ces données et du ministre chargé des communications électroniques.</i> En cas d’abus, la CNCIS « adresse au Premier ministre une recommandation tendant à ce qu'il y soit mis fin » ? Voilà qui va faire trembler les hommes politiques. Aucun doute, François Mitterrand aurait immédiatement fait cesser les écoutes de son cabinet noir si la CNCIS avait existé. De même, Nicolas Sarkozy aurait immédiatement demandé à ce que l’on cesse de demander les fadettes de journalistes enquêtant sur l’affaire Bettencourt. Maintenant, un peu de philosophie politique si vous le permettez. J’aime à croire que les élus ne sont pas « au pouvoir ». Ils bénéficient d’un pouvoir qui leur a été délégué par leurs électeurs. Ce pouvoir consiste à rechercher l’intérêt général et à mettre en place les infrastructures qui le sous-tendent. En outre, si les électeurs font confiance à ceux à qui ils délèguent leur pouvoir, ils attendent la même confiance en retour. Considérer <i>a priori</i> les citoyens comme des délinquants en puissance est une insulte. Les outils dont il est ici question participent de cette tendance à présupposer que tous les citoyens sont des délinquants en puissance. Qu’il est nécessaire, comme le disait il y a quelques jours un ancien de la DST à propos de l’article 13, de construire un <i>"système de préconstitution de preuves"</i>. Venant d’un policier, cela devrait <i>a minima</i> vous alerter. Vos activités vous amènent à côtoyer régulièrement des « espions » et des policiers (parfois ils sont les deux, je sais). Cela m’est arrivé aussi. Vous devez donc savoir comme moi que, parfois, certains services « s’arrangent » pour « fluidifier » les choses. Cela aussi devrait vous alerter. Je ne prendrai qu’un exemple pour le lecteur qui ne côtoierait pas la police ou les services de renseignement régulièrement. Lorsque vous voulez faire « sauter » une contravention, vous demandez à un ami policier de prendre contact avec la personne qui l’a dressée. Il lui demandera une forme d’ « indulgence ». Parfois, sur le carnet à souches, il y a soudain marqué « plaque illisible ». « Art. L. 246-1. – Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, peut être autorisé le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et personnes mentionnées à l’article L. 34-1 du code des postes et des communications électroniques ainsi que des prestataires mentionnés aux 1 et 2 du I de l’article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communication électronique, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communication électronique, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, aux données relatives à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux données techniques relatives aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications.

L’expression « y compris » montre ici que les services demandeurs pourront accéder à ce que vous appelez des « traces d’une connexion ou d’un appel » mais aussi à « des informations ou documents traités ou conservés par » les opérateurs. Ce sont bien deux choses différentes. L’imprécision concernant la nature de cet autre type de données ne peut que nourrir la suspicion.

Lorsque le législateur précise : « Les informations ou documents mentionnés à l’article L. 246-1 sont sollicités par les agents », il enfonce le clou. Il parle bien d’informations ET de documents.

Notez que si suspicion il y a, c’est peut être parce que le législateur, mais aussi les gouvernements de gauche comme de droite ont laissé se mettre en place (pour ne pas dire favorisé la mise en place) des outils de surveillance massive des réseaux comme ceux d’Amesys ou de Qosmos.

Le même type d’outils (deep Packet Inspection) que ceux utilisés par la NSA.

C’est aussi peut-être parce que le législateur ou les ministres interrogés sur ce point ont toujours répondu en éludant les questions, allant même jusqu’à parler de « matériel grand public ».

Vous présumez que nous ne savons pas lire un texte législatif. Je vous retourne le compliment. Soit vous ne comprenez rien aux aspects techniques, soit vous faites semblant de ne rien y comprendre, ce qui serait plus ennuyeux.

Lorsque vous racontez n’importe quoi au Point et que je le dis, vous m’enjoignez de le prouver. Lorsque je le prouve (http://reflets.info/quand-jean-jacques-urvoas-raconte-nimporte-quoi-au-point-sur-le-prism-francais/), vous éludez la discussion proposée. Vous comprendrez que cela mène à une petite forme de suspicion.

Pour les finalités énumérées à l’article L. 241-2, les données prévues à l’article L. 246-1 peuvent être recueillies sur sollicitation du réseau et transmises en temps réel par les opérateurs aux agents mentionnés au I de l’article L. 246-2.

Disposant de quelques compétences techniques, même si ce n’est pas mon métier, je lis ici que la porte est ouverte à l’interrogation en temps réel pour les données mentionnées ci-dessus. Pas simplement pour la géolocalisation.

L’autorisation est accordée, sur demande écrite et motivée des ministres de la sécurité intérieure, de la défense, de l’économie et du budget ou des personnes que chacun d’eux aura spécialement désignées, par décision écrite du Premier ministre ou des personnes spécialement désignées par lui, pour une durée maximale de dix jours. Elle peut être renouvelée dans les mêmes conditions de forme et de durée. Elle est communiquée dans un délai de quarante-huit heures au président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.

« Si celui-ci estime que la légalité de cette décision au regard des dispositions du présent titre n’est pas certaine, il réunit la commission, qui statue dans les sept jours suivant la réception par son président de la communication mentionnée au premier alinéa.

« Au cas où la commission estime que le recueil d’une donnée de connexion a été autorisé en méconnaissance des dispositions du présent titre, elle adresse au Premier ministre une recommandation tendant à ce qu’il y soit mis fin.
« Elle porte également cette recommandation à la connaissance du ministre ayant proposé le recueil de ces données et du ministre chargé des communications électroniques.

En cas d’abus, la CNCIS « adresse au Premier ministre une recommandation tendant à ce qu’il y soit mis fin » ? Voilà qui va faire trembler les hommes politiques. Aucun doute, François Mitterrand aurait immédiatement fait cesser les écoutes de son cabinet noir si la CNCIS avait existé. De même, Nicolas Sarkozy aurait immédiatement demandé à ce que l’on cesse de demander les fadettes de journalistes enquêtant sur l’affaire Bettencourt.

Maintenant, un peu de philosophie politique si vous le permettez.

J’aime à croire que les élus ne sont pas « au pouvoir ». Ils bénéficient d’un pouvoir qui leur a été délégué par leurs électeurs. Ce pouvoir consiste à rechercher l’intérêt général et à mettre en place les infrastructures qui le sous-tendent. En outre, si les électeurs font confiance à ceux à qui ils délèguent leur pouvoir, ils attendent la même confiance en retour. Considérer a priori les citoyens comme des délinquants en puissance est une insulte. Les outils dont il est ici question participent de cette tendance à présupposer que tous les citoyens sont des délinquants en puissance. Qu’il est nécessaire, comme le disait il y a quelques jours un ancien de la DST à propos de l’article 13, de construire un « système de préconstitution de preuves ».

Venant d’un policier, cela devrait a minima vous alerter.
Vos activités vous amènent à côtoyer régulièrement des « espions » et des policiers (parfois ils sont les deux, je sais). Cela m’est arrivé aussi. Vous devez donc savoir comme moi que, parfois, certains services « s’arrangent » pour « fluidifier » les choses. Cela aussi devrait vous alerter. Je ne prendrai qu’un exemple pour le lecteur qui ne côtoierait pas la police ou les services de renseignement régulièrement. Lorsque vous voulez faire « sauter » une contravention, vous demandez à un ami policier de prendre contact avec la personne qui l’a dressée. Il lui demandera une forme d’ « indulgence ». Parfois, sur le carnet à souches, il y a soudain marqué « plaque illisible ».

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Par : cyp http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24525 cyp Wed, 11 Dec 2013 20:32:41 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24525 Hé bien ça ne t'étonnera certainement pas que je sois d'accord avec ce que dit Urvoas dans cet article, Jean-Marc. Hé bien ça ne t’étonnera certainement pas que je sois d’accord avec ce que dit Urvoas dans cet article, Jean-Marc.

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Par : ®om http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24524 ®om Wed, 11 Dec 2013 20:22:29 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24524 Je pense que vous minimisez la portée de la collecte des données de connexion. Supposons qu'il s'agisse bien uniquement des méta-données comme vous le prétendez (ce qui est <a href="http://paigrain.debatpublic.net/?p=8461" rel="nofollow">mis en doute</a>), c'est-à-dire les connexions de l'utilisateur, sa localisation GPS, qui a parlé à qui, quand et combien de temps… Ces seules informations sont déjà extrêmement sensibles ! Prenons l'exemple des empreintes digitales : il faut 12 points de référence pour être sûr et certain d'identifier un individu. Combien de traces <a href="http://www.internetactu.net/2013/12/05/en-quoi-les-big-data-sont-elles-personnelles/" rel="nofollow">personnelles</a> laissent nos ordiphones chaque heure, auxquelles vous souhaitez accéder sans l'aval d'un juge ? À quel point l'accès à ces données, autorisé par le seul exécutif, permettrait-il d'intimider des lanceurs d'alerte, voire de les empêcher de diffuser des informations compromettantes pour le pouvoir en place, quel qu'il soit ? À quel point permettrait-il de remonter aux sources de journalistes, avec une efficacité encore plus redoutable que les FADET ? Et quel contre-pouvoir à l'exécutif proposez-vous pour nous rassurer ? L'exécutif. C'est presque aussi drôle que la NSA qui se fait auditer par elle-même. Dans quelle mesure des manifestants contre certaines pratiques commerciales (vente d'outils de surveillance à des dictatures, exploitation du gaz de schiste…), ne pourront-ils pas être assimilés à un danger contre "la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel […] économique de la France" ? Ce ne serait d'ailleurs pas incohérent avec ce que propose le <a href="http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803" rel="nofollow">traité transatlantique</a> (<a href="http://www.laquadrature.net/files/rp/Le%20Monde%20Diplomatique%20-%20Le%20traite%20transatlantique%20un%20typhon%20qui%20menace%20les%20Europeens.pdf" rel="nofollow">mirroir</a>)… Et que dire alors d'un lanceur d'alerte ? Combien de fois a-t-on entendu que Snowden avait porté atteinte aux entreprises américaines ? <blockquote>Il est donc parfaitement mensonger d’évoquer une absence de contrôles et un espionnage massif alors même qu’il s’agit de lutter contre l’espionnage</blockquote> Ah, ces <a href="http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/06/22/edward-snowden-inculpe-pour-espionnage-aux-etats-unis_3434725_651865.html" rel="nofollow">espions</a>… Je pense que vous minimisez la portée de la collecte des données de connexion. Supposons qu’il s’agisse bien uniquement des méta-données comme vous le prétendez (ce qui est mis en doute), c’est-à-dire les connexions de l’utilisateur, sa localisation GPS, qui a parlé à qui, quand et combien de temps…

Ces seules informations sont déjà extrêmement sensibles !

Prenons l’exemple des empreintes digitales : il faut 12 points de référence pour être sûr et certain d’identifier un individu.
Combien de traces personnelles laissent nos ordiphones chaque heure, auxquelles vous souhaitez accéder sans l’aval d’un juge ?

À quel point l’accès à ces données, autorisé par le seul exécutif, permettrait-il d’intimider des lanceurs d’alerte, voire de les empêcher de diffuser des informations compromettantes pour le pouvoir en place, quel qu’il soit ? À quel point permettrait-il de remonter aux sources de journalistes, avec une efficacité encore plus redoutable que les FADET ?

Et quel contre-pouvoir à l’exécutif proposez-vous pour nous rassurer ? L’exécutif. C’est presque aussi drôle que la NSA qui se fait auditer par elle-même.

Dans quelle mesure des manifestants contre certaines pratiques commerciales (vente d’outils de surveillance à des dictatures, exploitation du gaz de schiste…), ne pourront-ils pas être assimilés à un danger contre « la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel […] économique de la France » ?
Ce ne serait d’ailleurs pas incohérent avec ce que propose le traité transatlantique (mirroir)…

Et que dire alors d’un lanceur d’alerte ? Combien de fois a-t-on entendu que Snowden avait porté atteinte aux entreprises américaines ?

Il est donc parfaitement mensonger d’évoquer une absence de contrôles et un espionnage massif alors même qu’il s’agit de lutter contre l’espionnage

Ah, ces espions

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Par : Nat http://www.urvoas.org/2013/12/11/titre-art-13-de-la-lpm-combattre-la-rumeur-par-le-droit/#comment-24523 Nat Wed, 11 Dec 2013 19:36:55 +0000 http://www.urvoas.org/?p=17206#comment-24523 A Hélène. On peut peut-être le regretter dans certains cas et la frontière souvent mince, mais il est vrai que la prévention de l'ordre public est une prérogative de police administrative et non de police judiciaire. A Hélène.
On peut peut-être le regretter dans certains cas et la frontière souvent mince, mais il est vrai que la prévention de l’ordre public est une prérogative de police administrative et non de police judiciaire.

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