Ce ne fut pas la joie

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Faisons simple comme toujours : je n’ai pas aimé l’ambiance de ce conseil national. Alors que la semaine avait bien débuté par l’élection d’un député en Gironde et que demain se tiendra une autre partielle où les chances de notre candidat sont bonnes, les socialistes restent indécrottables.

D’un côté, l’alliance majoritaire n’était pas prête à accepter les revendications de la motion E (le poste de n°2 pour Vincent Peillon, la présidence de la FNSER Ségolène Royal et la moitié du secrétariat national), du coup présentait son articulation comme naturelle (mais alors pourquoi 3 textes et pas de synthèse même partielle à Reims) et qui voulait tourner la page du congrès pour enfin retravailler au service des Français.

De l’autre, les représentants de la motion E faisaient semblant de s’offusquer du peu d’entrain que Martine Aubry aurait mis à chercher les voies du compromis, instrumentalisaient le vote du 2nd tour du choix du premier secrétaire en revendiquant 50 % du vote des adhérents (oubliant systématiquement que le moment du choix de l’orientation, c’était le vote des motions) et qui tentèrent de bloquer le fonctionnement du Conseil pour éviter que la nouvelle première secrétaire ne puisse parler avant le journal de 13h….

Vous y ajoutez un président du conseil national (Michel Destot) passablement débordé mais mal servi par une sono défaillante et un discours de bonne facture de Martine Aubry mais d’une longueur excessive (plus d’une heure et quart) et vous comprendrez que je ne fus pas mécontent que cela se termine.

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Une réponse à Ce ne fut pas la joie

  1. noël dit :

    Bof, faut-il s’émouvoir de temps de vaguelettes? En politique, nous le savons tous, parce que c’est toujours comme cela; comment tuer ou affaiblir son adversaire? martine met normalement en place ce vieil adage, comme Mitterrand en son temps élimina Mauroy et Rocard, c’était en 79, ce qui n’a pas empêché Mauroy de devenir 1er ministre 2 ans plus tard; mais il n’est pas sûr que martine et ségolène reproduisent le couple Mitterrand-Mauroy; l’avenir pas trop lointain dira si c’était la bonne tactique.
    Cette nouvelle direction, va se mettre au travail, c’est sûr, mais pour dire quoi? la vérité aux français, c’est une autre paire de manches. A moins que ce soit son intérêt, ce qui serait nouveau; nous les adhérents et les « supporters », il n’y a plus qu’à attendre qu’on nous envoie les affiches et les tracts; je ne vois pas quel autre travail on pourrait faire.

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