Je ne signe aucune contribution

Publié dans Articles | 16 commentaires

500319.jpgJe ne signerai aucune contribution pour le congrès de Reims. Je crois que c’est la première fois depuis près de 20 ans. Ce n’est pas le fruit du hasard mais l’aboutissement d’une réflexion.

D’abord, parce que le calendrier du PS est ainsi fait qu’il faut apposer son paraphe avant même de pouvoir lire toutes les contributions. On est donc contraint de choisir sans comparer. Longtemps cela ne m’a pas poser de problème tant je me sentais en harmonie avec une sensibilité du parti. Mais aujourd’hui…

Ensuite parce que signer serait s’affilier et que je veux, à ce stade, rester libre. J’ai évidemment un grand faible pour la démarche de Pierre Moscovici et d’Arnaud Montebourg dont j’apprécie la dimension novatrice. Je partage beaucoup des constats de Martine Aubry même si je ne comprends pas son choix de compter d’abord sur deux fédérations qui n’incarnent pas pour moi un modèle de démocratie interne. Je comprends ceux de mes amis qui ont rejoint Bertrand Delanoé afin d’influencer la ligne qu’il va incarner. Même le texte de Laurent Fabius peut ici et là recéler des aspects intéressants mais j’ai du mal à oublier 2004. En fait, il n’y a guère que la contribution des « féodaux » et celle de Jean-Luc Mélenchon qui me laissent de marbre. Mais je n’ai pas encore lu celle de Ségolène Royal, celle de Benoit Hamon/Henri Emmanuelli et celle de François Hollande.

Enfin, parce que je crois que cette étape des contributions est trop tactique pour être sérieuse. Je reste demandeur d’un congrès du PS qui permette que le parti se dote d’une orientation incarnée par une autorité. Et je crois que pour le moment, tout cela reste à bâtir.

Cette entrée a été publiée dans Articles. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

16 réponses à Je ne signe aucune contribution

  1. jpb dit :

    Ce serait bien d’indiquer l’intérêt pour une contribution d’avoir actuellement un grand nombre de signature avant le congrès, hors effet d’annonce pour cette dernière et d’indiquer ainsi la crédibilité qui lui est accordée par un certain nombre de personnes afin de les faire peser différentiellement.
    Après la nouvelle identité du PS, qui s’est déclaré franchement réformiste, une synthèse sur ce point paraît inévitable, ce qui induit un front réformiste face à une opposition qui ne s’y reconnaît pas. Reste ensuite à déterminer le nouveau secrétaire qui l’incarnerait au mieux, et pour ma part, Pierre Moscovici me semble le meilleur à le faire.
    Mais comme au théâtre, le jeu des acteurs doit se faire pour que le spectacle se déroule et que le résultat se manifeste.

  2. Baillergeau dit :

    Je ne vais pas dire que j’ai trouvé renversant l’un des textes proposés, mais celui de Pierre Moscovici a le mérite de proposer une méthode originale qui me plait assez.

    Prendre le temps d’une reflexion sur l’organisation du parti et sur les réponses à apporter à des questions qui nous laissent sans voix depuis longtemps, ça me convient, si cela se fait avec humilité – le temps de la présidentielle viendra en 2011 -

    J’ai signé la contribution de Pierre Moscovici, sans me poser la question de savoir s’il va gagner ou pas.

  3. René-Louis dit :

    Je comprends et j’approuve ta décision et les raisons de ton attitude. Et comme toi j’ai un faible pour la contribution de Mosco même si la présence de Montebourg me chiffonne un peu (mais un peu seulement). Mosco a au moins l’avantage de ne pas être, pour le moment (!) candidat à la candidature et donc de laisser au congès de 2011 le soin de désigner notre challenger. Si d’aucuns trouvent la date trop tardive, il est toujours possible de convoquer un congrès plus tôt, en 2010 par exemple.

  4. Jean-Louis dit :

    Je pense également qu’aucune des contributions d’aujourd’hui ne s’impose hélas totalement ni dans son contexte, ni dans sa logique propre.

    Les bouderies, les inimitiés, les erreurs, les ambitions personnelles irresponsables du passé, les incohérences encore actuelles (comme par exemple celles sur le cumul des mandats), celles d’alliances bassement politiciennes laissent des cicatrices, et surtout le doute dans nos esprits.
    Je remarque que tous ceux qui sont à l’origine des contributions, n’ont pas beaucoup évolué dans l’affirmation de leurs positions. A force de ne pas varier, de ne pas se remettre en cause, de ne pas faire le pas vers la compréhension de l’autre, les positions se figent. Nous rejouons les mêmes matchs internes avec à peu près les mêmes équipes, et pour le malheur de tous ne gagner la finale que par exception.

    Mais dans une 1er temps l’enjeu est qu’il faut nous doter d’un 1er secrétaire qui soit un vrai chef d’équipe capable d’insuffler un nouveau dynamisme, une nouvelle jeunesse, un nouvel élan et une meilleure diversité dans le fonctionnement d’un parti qui souffre sérieusement d’un manque de démocratie.

    J’attends plus de la contribution de Pierre Moscovici, qui me semble malgré tout aller dans ce sens.

    N’oublions pas aussi qu’avant les présidentielles il y a des échéances européennes puis régionales et que nous serions bien avisé d’être en cohérence de propositions pour celles-ci.

    Enfin, laissons le temps au temps, et d’un rassemblement sur un pragmatisme, une universalité des valeurs émergera bien une autorité soutenue par la cohérence de son histoire et de ses propositions.

  5. anne dit :

    pour lire et comparer on peut aller sur http://congressocialiste.blogspot.com/

  6. Je suis d’accord avec toi JJ nous n’avons pas le temps de lire et de réfléchir sérieusement ! Mais je reste sur UTOPIA tout en étant conscient qu’ils (utopien) doivent trouver une alliance , et Martine a ma préférence, et Delanoé Aubry si ils acceptent certains point de vue d’UTOPIA ,ont des chances de prendre des parts de marché à besancenot!

  7. Si on pouvait signer deux textes cela serai UTOPIA et Martine , l’avenir de la gauche française est là!

  8. chouka dit :

    Mouai…

    Parfois il faut aussi, lorsqu’on est responsable politique, prendre le risque de faire des choix.

    Là, tu fais du Hollande, tout le monde il est beau, je veux du fond et donc une synthèse…

    J’avoue être dans le flou et avoir du mal à juger des démarches fluctuantes et médiatiques de Royal, Delanoë et Aubry. J’ai des accords, parfois des agacements.

    Sur Mosco, je trouve la démarche intéressante, innovante mais résolue, même si le texte ne répond pas à toutes les questions. (d’où l’intérêt de le développer en motion ?) Donc ce sera mon choix.

  9. Rodolphe dit :

    N’y a-t-il pas un risque pour le PS à faire ressortir Martine Aubry ?

    Je m’explique : alors que le Président de la République et ses inféodés rêvent – à juste ou mauvaise raison – de revenir sur les 35 heures, en les présentant comme économiquement catastrophiques et dépassées.
    Le fait de mettre Martine Aubry en première ligne pourrait faire une proie facile à certains. Il serait facile de dire que les socialistes n’ont, une fois de pus, rien compris et ne sont capables d’aucun renouvellement.

    Enfin bon, je ne pense pas que le PS ait particulièrement besoin de ma participation pour se refaire une santé… :)

  10. Dominique Méda à écrit ceci et je suis d’accord avec cela! Nous n’avons pas défendu cet acquis ! Nous devons le remettre sur le devant de la scène , sans en avoir honte!
    jacques canevet

    I) Combattre les idées fausses sur les 35 heures

    La droite a décidé de mettre en oeuvre ce qu’elle souhaitait : en finir avec les 35 heures. Tout au long de la campagne du candidat Sarkozy, puis de la première année du gouvernement, cette antienne a été à la fois son obsession et le bouc émissaire de ses échecs économiques. Que la mise en place des 35 heures ait engendré des situations difficiles dans certains secteurs comme l’hôpital est indéniable. Mais la réalité est que la durée hebdomadaire du travail n’est pas plus faible en France que dans les grands pays industrialisés : sa réduction va dans le sens de l’histoire, du progrès, elle a profondément contribué à la création d’emploi et sa remise en cause à travers l’usine à gaz des heures supplémentaires ne répond à aucun des vrais problèmes de l’économie française.

    1° La durée hebdomadaire n’est pas plus faible en France que dans les autres pays industrialisés..

    L’idée que la France travaillerait moins que les autres pays européens est en totale contradiction avec les faits. Selon l’enquête de l’Institut Européen Eurostat, contrairement à tout ce que l’on nous assène, les salariés français travaillent plus en moyenne par semaine (36,5 h) que les Allemands (34,6 h), dont la santé commerciale est florissante, que les scandinaves (34,5 h au Danemark, 35,6 h en Suède et 33,2 h en Norvège), qui affichent parmi les meilleures performances économiques et sociales du monde, que les néerlandais (29,5 h), et même que les américains (33,9 h). Nous devons dénoncer cette manipulation statistique et idéologique qui consiste, d’une part, à choisir parmi l’ensemble des indicateurs de mesure ceux qui sont le plus sujets à caution, d’autre part, à ne présenter que les durées de travail des salariés à temps complets, sans compter les salariés à temps partiel dont la prise en considération donne un tout autre visage de la réalité du temps de travail.

    2° Gains de productivité et réduction du temps de travail sont les deux composantes fondamentales du développement économique, depuis la révolution industrielle…

    Toute l’histoire du développement économique depuis la révolution industrielle est une augmentation continue de la productivité du travail conjuguée à une baisse tout aussi continue de la durée annuelle du travail. On produit en une heure de travail 20 fois plus qu’en 1870 et on travaille deux fois moins longtemps. Ce qui caractérise le développement économique dans tous les pays, c’est en effet le temps « libéré » du travail et le développement des activités non marchandes, notamment les activités familiales et des loisirs.
    Dominique Méda

  11. Très décevant de voir quelqu’un élu pour arbitrer et décider reculer devant l’obstacle et pour des raisons aussi spécieuses. Qui peut croire que l’intéressé n’a pas le temps de lire les contributions ? Ca me rappelle ce premier ministre irlandais qui n’avait pas lu le traité de Lisbonne autrement plus indigeste.

    Signer ce n’est pas trahir ou s’affider … C’est peut-être prendre le risque de se tromper, certes mais à faire du mi-molletisme, on sert qui ou quoi ? Une attitude finalement pas plus claire que les « féodaux » ostensiblement moqués par ailleurs.

    Un député a valeur d’exemple. Il doit prendre position.

    Moi même je n’ai pas encore choisi, mais je le ferai. Parce que le PS a besoin que les militants et les élus s’engagent.

    Attention Monsieur le Député, vous n’avez certainement pas été élu pour rester dans le flou et l’indécision sur des sujets qui engagent l’avenir de la gauche. Un avenir à la Hollande, c’est ça votre rêve ?

    Réaction de JJU
    Cher camarade,

    Ai je prétendu que je n’avais pas le temps de lire les textes ? Ce n’est pas le temps qui me manque mais c’est le tempo du PS qui l’interdit. Quand on a la chance d’être parlementaire, on reçoit tel ou tel texte quand ses auteurs ont fini de l’écrire et on est alors interrogé pour apporter son soutien. Je l’ai fait sans barguigner depuis des années, parfois même avant que les textes aient été écrits, sur la simple fidélité à un homme que ce soit Michel Rocard ou Dominique Strauss-Kahn.

    Cette année, j’ai décidé de tout lire avant de me prononcer. Si bien que ce ne sera pas avant le 2 juillet date limite pour déposer un texte avec les signatures. Je crois en effet que le plus bel hommage que l’on peut rendre à ceux qui ont passé du temps à coucher sur le papier leurs idées et propositions, et bien c’est justement de lire et de juger leur travail. On y trouve toujours, je dis bien toujours, des éléments intéressants.

    Ainsi par exemple, hier j’ai lu la contribution de Mélenchon. Chacun sait combien je suis éloigné de sa façon de cliver le débat, de sa propension à voir le mal partout et de sa facilité à rendre la réalité manichéenne. Et bien pourtant, dans son texte, j’ai retrouvé des idées que je partage. Comme lui j’aimerai que le PS soit à la fois un parti de combat et d’éducation populaire. Comme il l’écrit, je suis partisan que le nombre maximal pour une question soit de cent personnes car au-delà il ne peut plus y avoir de débat…

    Ne t’en déplaise. Je vais donc tout lire avant de me prononcer. Il n’y a pas là de « mi-molletisme ». Je le fais simplement, honnêtement. En militant libre. Comme je l’ai toujours fait.

    Et à l’automne, comme tous ceux qui espèrent que le congrès de Reims soit celui de la clarification, je signerai une motion.

  12. noël dit :

    je partage assez la position de JJ; je suis dubitatif sur l’espoir que peuvent faire naître les uns ou les autres.

    que faire?

  13. Roland B dit :

    Je viens de lire la contribution « besoin de gauche ». D’une bonne facture où l’on peut retrouver des idées clés de ce que doivent être les propositions du PS… à mon avis. Comme j’avais eu l’occasion de l’écrire sur le blog de notre hôte il y a quelque temps et au sujet de la déclaration de principes du PS, il manque une notion qui me semble primordiale, à savoir la notion de « citoyen contributeur » de la société. Cette notion permettrait de compléter le projet du PS par des propositions au cœur desquelles serait ce « citoyen contributeur ». Cette notion pourrait être intégrée dans des propositions concrètes concernant le service public, les entreprises privées, la vie en société, etc.

    Il me semble aussi, et j’avais eu l’occasion de le dire sur ce blog, que le prochain congrès devrait nommer une équipe et un premier secrétaire en capacité d’animer cette équipe. Une équipe pour construire plus complètement le projet socialiste en prenant le temps de le faire, pour construire un projet complet et capable de donner l’inflexion et la dynamique nécessaire en partant de ce qu’est la réalité de la société aujourd’hui et donnant une direction forte vers ce que sont les valeurs socialistes.

    Jean-Jacques Urvoas, merci pour ce post qui nous permet d’accéder directement aux différentes contributions. Je lirai certainement les autres contributions quand j’aurai un peu plus de temps. Je te rejoins donc en prenant le temps et en évitant l’urgence qui n’a pas sa place dans la définition d’un projet politique, même s’il faut savoir lui donner du rythme.

    Amitiés socialistes

    Roland

  14. Tal dit :

    Ca n’a rien à voir avec le sujet, mais on peu tlire dans le monde ceci :

    « La reconnaissance des langues régionales, supprimée au Sénat, va faire sa réapparition, mais dans un autre article de la Constitution concernant les collectivités territoriales. »

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/07/01/revision-constitutionnelle-matignon-s-active-pour-sauver-la-reforme_1064946_823448.html

    C’est assez consternant. Après avoir placé les langues « régionales » en quelque sorte en vitrine, dans l’article 1, on les méttrait maontenant dans une sorte de placard à balai !
    Les mettre dans la constitution pour mieux les enterrer !

    J’espère que les socialiste et la gauche en général refuseront ce qui ressemble fort à une défaite et qui serait une honte.

  15. patroke dit :

    je suis toujours surpris que l’esprit de polémique puisse naître de la simple affirmation qu’on prends le temps de réfléchir à une question avant de se prononcer; ça me fait penser à ces politiques qui n’ont jamais convaincu personne puisqu’ils s’interdisaient de parle à ceux dont ils préjugeaient qu’ils n’étaient pas de leur avis . Et pour sourire , à défaut de décrisper ceux qui sont prêts à se fâcher avec leurs amis au motif qu’ils n’ont pas crié assez vite leur adhésion à une écurie , on prête aux couloirs de la rue de Solférino cette blague déjà ancienne de trois socialistes qui vont à la mer ; le premier regardant l’horizon dit à son voisin : »là on voit bien qu’elle est ronde » , oui dit le second « mais avec les vagues et les rochers on mesure combien ce n’est pas tout à fait une sphère  » , le troisième en verve  » et malgré tout elle se réchauffe » , ah disent les deux premiers  » ces fabiusiens , toujours prêts à polémiquer! « 

  16. Eddy dit :

    La musique est un bruit qui chante – Victor Hugo

    Vu que leur président est beau, gentil, sait tout sur tout , etc …

    Les gens s’en fichent à un point … D’ou des pertes d’audiences faramineux pour certaines chaines de télé, hormis peut-être (on verra la suite des évènements « P. De Carolis) France3 et France 5 ainsi que canal+ à 20 heures, je suis navré de le dire, c’est pour dire à quel niveau on est arrivé, en France, mais les guignols de l’info me parait plus réalistes que les vrais JT pour présenter l’information telle qu’elle est.

    M’enfin, faut pas oublier que trop de Tsarkoko tue le Tsarkoko !!!
    Encore 3 ans et 10 mois !!!
    Et les Brachiosaures du PS qui continuent leurs cirque permanent avec le Nabab de l’Elysée, mais je fais confiance aux militants du PS de ne pas être dupés de tout çà et de lire sans à priori la contribution, ici:

    http://www.congresutileetserein.com/rubrique/actualites/300608/consulter-contribution-combattre-et-proposer

    Et de la signer ici, si des idées vous conviennent et meme s’il y en a à débattre, par la suite pour en améliorer le fond, çà ne peut être qu’enrichissant:

    http://formulaire.congresutileetserein.com/

    Cordialement !!!

    Eddy

    PS: Je comprends la position qui est la votre, Monsieur Urvoas, je la trouve judicieuse !!!

    Je m’inquiète de l’avenir, de mon avenir, aussi, bien sur, sans chercher de miracles comme on l’air de le supposer certaines personnes, je pense qu’un synthèse s’imposera, çà serait ma première en plus, vû qu’elle me semble nécessaire, mais est-elle nécessaire avant ou après la désignation d’un ou d’une première secrétaire, seul des plus habitués des experts des arcanes du Ps peut surement nous le dire, mais certainement pas les « mammouth » de Paris.

    Cordialement !!!

    Mr Urvoas est le seul quand je l’écoute et le voit au travail (j’ai les yeux partout ^^) ou je perçoit le « fond » dans ses actes, il a me confiance.
    En plus de Madame royal, cela va de soit, certains points se rapprochent, je pense, à voir …

    Si je ne passe pas régulièrement en session c’est parce qu’il y a trop de « battage médiatiqu » sur des sujets qui ne nous intéresse pas et que je craint que des gens internes en session soit trop influencés par ces battages médiatique qui ne font rien avancer hormis pour Tsarkoïkoï et sa mégalomanie sans limite.

    Cordialement !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>