Langues régionales… suite ?

Publié dans Articles | 27 commentaires

arton3152.jpgLe 15 janvier dernier, Rachida Dati s’était officiellement engagée devant les députés à ce qu’un débat parlementaire soit organisé dans les meilleurs délais sur ce qu’elle appelait la « délicate question » des langues régionales.

Ne voyant toujours rien venir deux mois et demi après l’annonce, je viens d’interpeller la ministre dans le but de savoir si la date prévue pour ce débat a enfin été arrêtée. J’en ai profité pour lui indiquer qu’à mes yeux, la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires restait une priorité absolue.

En effet, notre pays ne pourra rester éternellement sourd aux pressions internationales grandissantes en la matière, – émanant du Conseil de l’Europe ou du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui, dans un rapport diffusé le 3 mars dernier, dénonce encore avec force la politique discriminatoire pratiquée par la France à l’encontre des langues basque, bretonne ou catalane.

Il ne suffit pas de nier officiellement un problème pour qu’il n’existe pas. Je veux espérer que le débat parlementaire annoncé permettra de lever bien des tabous, bien des idées fausses, bien des stéréotypes dont la survivance n’honore pas notre République.

Cette entrée a été publiée dans Articles. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

27 réponses à Langues régionales… suite ?

  1. noël dit :

    JJ, si jamais tu réussissais un coup pareil; je crois que je ferai un pélérinage à Lourdes.

  2. Stéphane dit :

    La France doit signer la Charte ! Malheureusement, je ne suis pas sur que la majorité des parlementaires votent pour… Il faudra mobiliser toutes les énergies au moment de la discussion et faire pression sur les élus « anti-charte »… Peut être même en appeler au Président pour organiser un référendum, ce dont je doute sérieusement vu les déclarations de Sarkozy pendant la campagne !

  3. Roger dit :

    Es tu certain d’être suivi par une majorité au PS? Les Jacobins n’y sont ils pas toujours majoritaires? Ce qui à mon avis peut expliquer en partie les échecs successifs à l’élection présidentielle dans la mesure où ce jacobinisme recouvre beaucoup de conservatisme recouvert d’un voile pudique de gauche.

  4. Tal dit :

    Bravo pour ne pas laisser tomber les langues « régionales » (pouquoi ne pas dire « minoritaire » ? l’utilisation d’un mot plus que l’autre n’est pas, à mon sens, innocent, et en France, la notion de minorité est tabou, tandis que le terme « régionale » est condescendant, « régional » = « local », or la France est « universelle »).

    Cependant, je m’interoge toujours sur le fait que les politiques qui défendent ces langues, et plusieurs le font avec sincérité, ce qui semble également être votre cas, ne prennent pas un initiative forte, j’aimerai dire déterminante, pour faire bouger une bonne fois pour toute les choses. Quand on veut on peut, et le rôle du politique est de « pouvoir », en particulier pour les causes « minoritaires ».

    Le temps joue contre les langues minoritaires, si les conditions ne sont pas mises en place pour assurer leur survie, cette survie sera de plus en plus problématique, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus que résiduelles. Et l’Etat français cherche simplement à gagner du temps, jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

  5. Antoine dit :

    Je n’ai peut être pas une opinion courante ni politiquement correcte mais pour moi, la défense des langues et cultures régionales n’est pas LA priorité absolue!

    Evidemment, je ne dis pas qu’il faille oublier son identité, sa spécificité en supprimant l’apprentissage des langues et des cultures mais le militantisme régional me dérange en règle général. A croire que l’on serait plus breton, que français, européen ou simplement habitant de la planète!

    En revanche, je peux comprendre que pour un élu breton quelque qu’il soit, ça ne soit pas possible de passé à côté de ce thème.

    En outre, lorsque je regarde les programmes régionaux de France 3, je les trouve caricaturaux la plupart du temps. Je n’ai pas l’impression de vivre dans la même région!
    L’image qui ressort de la Bretagne est : la ruralité, l’intérêt de tous pour la musique bretonne, une population âgée…
    Il existe aussi des personnes : qui sont jeunes, qui préfèrent le hip-hop, qui sont d’origine immigrée, qui sont urbains et qui ont d’autres préoccupations que le traitement du lisier!!!
    Il ne s’agit pas d’opposer ces « deux mondes » mais d’en parler indifféremment comme étant la Bretagne d’aujourd’hui.

  6. Stéphane dit :

    Antoine,

    D’accord avec toi mais les langues régionales font partie de notre patrimoine et c’est aussi à ce titre qu’il convient de les défendre. La France est forte de ses régions et des cultures vivantes qui s’y expriment. N’oublions pas que si demain la langue (et plus tard toute la culture) d’une région comme la Bretagne disparait, c’est toute une de l’économie (via le tourisme) et de la vie quotidienne qui disparait… Au délà de la Charte, il convient aussi que les collectivités locales se rendent compte de cela et donnent les moyens à ceux qui vont vivre cette culture d’exister ! Car il existe aussi un autre aspect trop peu évoqué dans la défense de notre culture régionale, c’est le rôle social joué par les associations qui travaillent sur le sujet…

    D’accord aussi avec Tal ! Il est temps de prendre une initiative d’importance !

  7. stephane dit :

    Bonjour,

    C’est de la politique politicienne. C’est beaucoup trop facile !!! Que faites-vous CONCRETEMENT pour faire avancer les choses ?

  8. Stéphane dit :

    euh… ce n’est pas le même stéphane évidemment !

  9. noël dit :

    Sur le problème des langues régionales, depuis le temps, il y a des tomes et des tonnes de documents; de manifestations, de pétitions, INIMAGINABLE, la somme d’énergie dépensée; et pourtant rien ou presque ne bouge: POURQUOI?

    C’est pas de l’inertie, c’est une volonté délibérée dans la pyramide de la République de laisser crever en promettant ça et là des trucs.

    Dans le PS et dans le Finistère en particulier, il y a une assez forte opposition aux langes régionales, JJ connaît aussi bien que moi.

    Je me demande si sur ce problème strict, le conseil régional fort du suffrage universel ne devrait pas s’ériger en parlement? et décider en lieu et place de l’état français;

  10. Stéphane dit :

    D’accord avec toi Noël ! Je pense qu’il est possible de mobiliser aussi toutes les énergies (notamment associatives) sur ce sujet ! Un appel émanant du Conseil Régional ferait certainement « boule de neige » auprès des associations qui mobiliseraient à leur tour, etc….
    Dans d’autres régions à forte identité culturelle (notamment en Espagne), des rassemblements ont réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes ces dernières années… Pourquoi pas une journée de mobilisation à l’échelle nationale mais décentralisée pour réunir le plus de monde possible ?

  11. noël dit :

    Pour avancer un peu; le parlement pourrait voter une loi disant que dans le domaine de la charte; ce serait aux conseils régionaux de se prononcer. Et JJ être le promoteur de cette loi. De cette façon, il n’y aurait pas besoin de réviser l’article deux de la constitution.

    Pour répondre à Antoine, il faudrait aller voir ailleurs ce qui se passe, en particulier en grande bretagne où les choses sont grandement apaisées;
    et le militantisme régional n’est que le contre coup du militantisme jacobin. Ce qui me gêne le plus au PS, ce sont bien les positions de Mélenchon aussi dures que celle des tribuns de 93.

  12. Diane dit :

    Mr Urvoas, que répondez-vous au communiqué de la LBDH qui vous interpelle sur ce sujet ?
    http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=10298&title=Langues%20r%C3%A9gionales,%20la%20LBDH%20r%C3%A9pond%20%C3%A0%20Jean-Jacques%20Urvoas%20d%C3%A9put%C3%A9%20du%20Finist%C3%A8re.

    Réaction de JJU :
    1 – Que l’histoire n’a pas été écrite comme l’affirme cette « ligue ». Les débats parlementaires en font foi, il suffit avec un peu d’honnèteté de les relire pour comprendre que la modification introduite ne visait pas les langues régionales mais la protection du Français par rapport à l’anglais.

    2 – Que ce combat pour la ratification de la charte mérite d’être conduit et que je choisis librement les moyens de le faire.

    3 – Que dans cette affaire comme pour tous les dossiers sur lequel je suis engagé, je ne me préoccupe pas de faire plaisir à tel ou tel groupe de pression. J’agis en conscience.

  13. DALOZ Michèle dit :

    Monsieur le Député,

    Les langues régionales sont-elles à ce point menacées dans notre pays qu’il faille ratifier une charte jugée incompatible avec notre Constitution par le Conseil Constitutionnel en 1999?
    Il existe pourtant des classes dites « bilingues », des écoles Diwan en Bretagne, un enseignement garanti dès lors qu’un nombre suffisant d’élèves le demande ..
    Qu’apporterait de plus, selon vous, la ratification de la charte ?
    Ne craignez-vous pas que cette charte ne favorise l’arrivée en force de « l’ordre ethnique » avec sa conception des « nations et peuples concurrents »?
    Michèle DALOZ

  14. noël dit :

    Je m’étonne que personne ne reprend la balle au bond derrière michèle DALOZ. Et je n’ai point qualité pour le faire ni même la formation nécessaire. C’est donc en simple militant politique que je m’exprime.

    Le grec ou le latin sont-ils menacés en France? Bien sûr que non. Puisque tout un chacun peut l’apprendre et le parler s’il le désire. Mais avec qui?

    Ces langues minoritaires régionales (dont le breton, l’antillais…), sont un peu dans le même état. Le problème est de savoir si c’est suffisant pour sauver ces langues? Au vu de la dévastation depuis un siècle, il semblerait que non; et si on est d’accord sur le constat, cela veut dire qu’il faut mettre en oeuvre les moyens adéquats pour les sauver. Dans le cas inverse, il faut soit laisser tomber, en se disant qu’il n’y a plus rien à faire, c’est trop tard, soit combattre avec la plus grande énergie les défenseurs de ces langues comme étant archaïques. C’est ce qu’on a fait dans une autre période pas si lointaine.

    Comme pas mal de bretons pensent que leur langue fait partie du patrimoine, ils veulent que soit mis en oeuvre une politique. C’est le sens que défend le parti socialiste: c’est le chantier N° 8 du programme Bretagne à gauche, bretagne pour tous des élections régionales de mars 2004 sur lequel JY Le Drian a été élu. Vous pouvez vous y reporter, vous verrez qu’il n’y a rien d’extraordinaire. Et d’ailleurs, il y a 13 chantiers, dont certains comme l’office foncier à aussi du mal à se mettre en place par carence abusive de l’état contre spécifiquement la bretagne! JJ a eu l’occasion ici d’en faire état.

    La langue bretonne peut-elle menacer (quoi?) le français et donc la france. Bernard Poignant a déjà répondu à toutes ces questions dans un livre fort bien documenté que je vous recommande. Nous ne sommes plus au temps des guerres de vendée ou de religions, et la vraie menace est plutôt la mort clinique d’une richesse patrimoniale.

    Personnellement, je ne parle aucune autre langue que le français.

  15. DALOZ Michèle dit :

    Question à Noël :
    Pour ratifier la charte, il faut choisir 35 articles.
    Lesquels recommandez-vous ?

  16. Stéphane dit :

    C’est quoi ces peurs infondées ??? Ainsi la France aurait le droit de demander aux chinois de respecter les tibétains (ce qui est la moindre des choses !) mais aurait peur de donner leur place aux langues régionales sur son territoire ?
    Ce sont ces langues et ces cultures qui font la richesse de notre pays ! (et même une partie des économies régionales !)

  17. Rodolphe dit :

    Stéphane,
    permettez-moi de vous rappeler que les langues régionales ont leur place dans le paysage français. Exemple : au bac, ou encore exemple quotidien : les panneaux de signalisation. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ces panneaux font usage de formules différentes selon l’endroit de Bretagne dans lequel vous vous trouvez…
    Acceptez que l’on puisse être frileux à l’égard des langues régionales ou de leur usage trop généralisé. Le respect de l’opinion du voisin est aussi une richesse de notre pays. Quant à faire référence aux Tibétains pour défendre les langues régionales sur le territoire de la République – Une et Indivisible -, je me demande qui joue le plus sur les peurs.

  18. DALOZ Michèle dit :

    Michèle à Stéphane :

    Il n’est pas question de peur mais de bon sens.
    Le gouvernement de l’époque, qui n’était pas favorable à la ratification de la charte, avait néanmoins repéré 39 articles non contraires à la Constitution.
    Il est important de savoir, si les députés qui demandent la ratification, se retrouvent dans ces articles.
    Monsieur URVOAS devrait pouvoir répondre à cette question, me semble-t-il…

  19. DALOZ Michèle dit :

    Autant pour moi ! Je viens de lire le communiqué dans lequel M. URVOAS dit s’arrêter à ces 39 articles.
    Je persiste cependant, comme Rodolphe, à penser que la situation actuelle est suffisante en ce qu’elle autorise l’enseignement des langues régionales et leur usage public.

  20. Stéphane dit :

    Michèle,

    « Je persiste cependant, comme Rodolphe, à penser que la situation actuelle est suffisante en ce qu’elle autorise l’enseignement des langues régionales et leur usage public. » dites vous.

    C’est là que je ne suis pas d’accord. Il me semble que c’est la moindre des choses dans une démocratie que l’on « autorise » l’usage et l’apprentissage des langues régionales… D’autant plus que dans de nombreux cas, ces langues étaient parlées par beaucoup de gens bien avant la français…

    Mais cette situation ne me convient pas. Je considère que les langues régionales font partie de notre patrimoine et qu’à ce titre il convient de les soutenir plus que de les autoriser. Si rien n’est fait dans ce sens rapidement, nous irons inévitablement vers une extinction pure et simple de ces langues. On sait très bien que l’extinction d’une langue entrainera par la suite la fin d’une culture vivante. Signer cette charte est pour moi une première étape afin de permettre à nos dirigeants de soutenir les langues en y mettant des moyens et en les promouvant. Bien sur, ceci dépendra du bon vouloir des élus… Mais ce serait une première étape !

    Je ne comprend décidément pas pourquoi il semble difficile à beaucoup de gens d’accepter cette charte qui n’enlève rien à personne et permet à d’autre de sauvegarder notre patrimoine. D’autant plus que cette charte est encadrée… Il ne me semble pas que nos partenaires européens aient souffert de cette signature… Acceptons donc enfin une France plurielle, riche de ses différences et unie sur des valeurs !

  21. Stéphane dit :

    Rodolphe,

    l’exemple du Tibet ne joue pas sur les peurs… Je voulais juste signaler qu’il me semble incohérent de demander les respect des autres dans de nombreuses régions du monde sans l’accepter sur son propre sol !

    Je ne comprends pas comment on peut être « frileux » sur ce sujet… Qu’est-ce qui vous gêne ? D’où mon post précédent… Pourquoi avoir peur ? et surtout de quoi ?

  22. Rodolphe dit :

    Stéphane,

    Ce qui me gêne, c’est le risque de dérive communautariste et la conscience que celui qui réussi à avoir le petit doigt veut souvent le bras entier, d’une part. Et d’autre part, je porte un regard sceptique à l’égard de cette inflation de chartes, accords, conventions… Je leur préfère la coutume, souvent plus souple.

    Pourquoi faudrait-il un « papier » pour reconnaitre une situation existant de fait ? Quelle valeur juridique pour un tel texte ? Jusqu’où ceux qui souhaitent l’usage de leurs langues et patois iront (documents administratifs, décisions de justice, étiquettes dans les magasins… rédigés exclusivement dans le langage local ??) ?

    J’essaie autant que possible de respecter les différences. Mais lorsque celles-ci mettent en équilibre l’Indivisibilité, je fais le choix de cette dernière. Mais reste ouvert à tout argument qui pourrait m’aider à être plus respectueux…

    Cordialement,

    RB

  23. Stéphane dit :

    Rodolphe,

    Je ne suis pas partisan du jusqu’au boutisme dans ce domaine et ne considère pas que les langues régionales doivent se substituer au français. Il faudrait simplement que ceux qui souhaitent les utiliser le puissent… Mais je crois que le principal argument en faveur de cette charte reste la sauvegarde de notre patrimoine culturelle et la reconnaissance des cultures existantes sur notre sol depuis des générations.

  24. jako dit :

    Langues régionales.

    Débat à l’assemblée le 7 mai François Fillon a donné son feu vert à un débat, le 7 mai , à l ’ Assemblée nationale, sur les langues régionales, a annoncé , hier, Marc Le Fur, le vi ce-président UMP de l ’ Assemblée nationale. Le débat aura lieu quelques jours avant le début de l ’ examen du projet de loi sur la réforme des institutions. « Ce débat est historique, c ’ est la première fois qu ’ il a lieu à l ’ Assemblée » , s ’ est réjoui le député des Côtes-d’Armor , qui milite de longue date pour une reconnaissance des langues régionales. En janvier, il avait manifesté son vif méconte nte ment quand le groupe UMP avait décidé de renvoyer à l ’ après-municipales la question de l ’ adhésion de la France à la Charte européenne des langues régionales.

  25. Michèle dit :

    Michèle a Stéphane,

    J’ai constaté que même lorsque les moyens étaient donnés en heures d’enseignement pour le Breton, il se trouvait un nombre infime d’élèves pour le suivre (région de Saint-Malo).La possibilité existait, mais les élèves n’effectuaient pas ce choix.
    La charte est-elle supposée permettre d’inverser la tendance?
    Pense-t-on, en s’appuyant sur cette charte, amener tous les résidents bretons à s’exprimer dans cette langue? pense-t-on en rendre l’usage obligatoire dans tous les domaines de la vie administrative, économique et sociale ? en faire une condition pour travailler en Bretagne ?
    Je n’ai pas le sentiment que la Région Bretagne, en l’état actuel des choses, se désintéresse de la culture ni du patrimoine breton…
    Que veut-on réellement de plus ?
    Comme Rodolphe, je crains une politique de la surenchère et une validation de la différence des droits …

  26. Stéphane dit :

    Michèle,

    Il n’est nullement question de rendre quoi que ce soit obligatoire… C’est souvent là l’argument « choc » des plus jacobins (et je ne dis pas cela pour vous…). La Charte doit permettre de reconnaitre officiellement l’existence de ces langues qui, encore une fois, font partie de notre patrimoine. Je ne connais pas la région de Saint Malo mais je peux vous dire que dans le Finistère, la demande existe !
    N’attendons pas que les langues aient totalement disparues pour pleurer sur leur sort ! Si rien n’est fait, c’est ce qui arrivera… Si la langue disparait, alors c’est aussi la fin des chants en breton, donc des festou noz et pour finir de toute la culure bretonne… et une partie de l’économie de notre région avec !
    Les autres pays européens ont signé cette charte et il ne me semble pas qu’il y ait de la surenchère ou une quelconque validation de la différence des droits (qui existe aujourd’hui en France par exemple en Alsace sans que personne ne trouve rien à redire… sauf moi ?).
    Si la région Bretagne travaille sur le dossier, il me semble que, par exemple, l’éducation est une affaire de l’Etat…

  27. Michèle dit :

    Stéphane,

    Je n’accepte pas plus que vous  » l’exception alsacienne » et je ne voudrais surtout pas voir se multiplier le communautarisme dans notre pays.
    Etes-vous allé sur le site de l’Observatoire du communautarisme? Ou sur celui du GRIB?
    Avez-vous lu les déclarations de l’Union Fédéraliste des Communautés Ethniques Européennes ?
    Attachée à la culture en général (dont la culture et le patrimoine bretons), j’aimerais partager votre optimisme …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>